Contrat Loyauté

demanderesse, violant ainsi le principe du caractère de force de loi des conventions légalement passées entre les parties (II). I)- La consécration de l’obligation pesant sur le contractant : le respect de la bonne foi et le devoir de loyauté dans l’exécution du contrat. Le double visa de l’arrêt du 10 juillet 2007 est novateur en matière de mauvaise foi contractuelle. D’une part, cet arrêt vient préciser les contours des pouvoirs du juge en cas de violation de l'obligation de bonne foi

 vision  classique  du  droit  des  contrats,  le  devoir  de  bonne  foi  n’oblige  pas  les  parties  à   protéger  l’intérêt  de  son  cocontractant.  Cependant,  la  jurisprudence  contemporaine  tend  à  protéger   l’équité  dans  le  contrat,  notamment  en  obligeant  les  contractants  à  renégocier  les  termes  du  contrat   lors  d’un  déséquilibre  abusif

La loyauté La loyauté peut être définie comme l’ensemble des comportements normaux à adopter lors d’un échange. En l’espèce la loyauté des relations commerciales a trait à l’ensemble des usages commerciaux et plus largement a tous les comportement non fautif, qui ne sont pas de nature à engager la responsabilité civile délictuelle du commerçant. Cette définition, en apparence large, ouvre donc à l‘étude du droit de la concurrence déloyale dans son ensemble. En effet la sanction du non respect

se divise en deux obligations : l’obligation générale d’information, dégagée par la jurisprudence, et l’obligation spécifique d’information, introduite par le législateur par la suite. L’obligation générale d’information repose sur un élément du contrat pouvant être déterminant du consentement de l’acquéreur. Elle suppose deux conditions : elle doit être pertinente (déterminante de son consentement), et l’ignorance de l’acquéreur doit être légitime (excusable). L’ignorance de l’acquéreur est légitime

| | |contractuelles | | | |Ex. Obligation de loyauté dans le contrat de | | | |travail art. 2088 C.c.Q. | | |3390152 Canada Inc. c. 3056309 Canada Inc. (2001) R.D.I. 82 |L'usage :

habits de juge du contrat, était prisonnier d’une alternative : soit le contrat était légal et il fallait dès lors se placer sur le terrain contractuel ; soit il existait une illégalité, ce qui le conduisait inéluctablement à constater la nullité de l’engagement contractuel ou à régler le litige sur le terrain extracontractuel. Le juge du contrat était donc un juge de la légalité objective, légalité dont toute méconnaissance devait être sanctionnée par la disparition rétroactive du contrat. Cela a, notamment

Chapitre 1. Les contrat entre professionnel releve du droit general des contrats. 1. Droit general des contrats La rencontre volontés Une offre ferme et précise .expresse (tarif, presentation du produit) .tacite (taxi en attente a la station) Une acceptation definitive .express (demander le produit) .tacite (etre d'accord) .le silence ne vaut pas acceptation Principe .toute personne peut contracter ou ne pas contracter .toute personne peut choisir son co-contractant .toute

AIDE-MEMOIRE DROIT CIVIL MASTER 2 RECHERCHE DROIT PRIVE CHAPITRE 1 : UN DROIT DES CONTRATS INSPIRE DES PRINCIPES D’UNIDROIT : LE GAGE D’UNE SECURITE JURIDIQUE DANS LES RAPPORTS CONTRACTUELS La particularité de l’avant projet OHADA portant sur le droit des contrats est que le modèle dont il s’inspire est le produit d’un consensus atteint au sein d’un groupe de juristes experts en provenance des différentes régions du monde. Par conséquent on qualifie les principes d’UNIDROIT d’œuvre privée. La

Cour de cassation, troisième chambre civile, 17 janvier 2007 - devoir de loyauté et réticence dolosive Un marchand de biens, bénéficiaire de promesses de vente qu'un simple particulier lui avait consenties sur sa maison, a assigné ce dernier en réalisation de la vente après avoir levé l'option et lui avoir fait sommation de passer l'acte. Le particulier intente alors une action en annulation des promesses de vente, au motif que le marchand de biens ne lui avait pas révélé une information

Ceci se trouve confirmé par la Première chambre civile de la Cour de cassation le 11 juin 1996, dans l’arrêt Syndicat des copropriétaires « Le Parc de Ramonville » c/ Sté Esys Montenay. En l’espèce, un contrat de fourniture de chauffage et de maintenance des installations, c'est-à-dire un contrat de prestation de service, avait été conclu en 1982 entre une copropriété et une société. En 1987, la société informe par lettre le syndicat des copropriétaires de l’application d’un nouveau tarif proposé