Corriger Les Moeurs Par Le Rire

siècle : le classicisme Sommaire Objectifs & parcours d’étude Présentation 1. Aspects de la comédie au XVIIe siècle Fiche méthode : Analyser le texte théâtral Corrigés des exercices 2. Visages de la comédie : de Molière à nos jours Corrigés des exercices 3. La tragédie au XVIIe siècle Corrigés des exercices 4. Autour de la tragédie classique Corrigés des exercices Lexique de la séquence Séquence 4 – FR20 1 © Cned – Académie en ligne O bjectifs & parcours d’étude Textes et œuvres Objectifs

Pourtant, demeurent des constantes : les sujets (intrigue d’amour contrarié qui se termine heureusement), les personnages (de rang médiocre ou simples nobles, pas de rois etc.), l’intrigue (avec un noeud), le style (médiocre, pas emphatique). Le rire n’est pas indispensable, plutôt l’émotion, mais le comique est l’attrait principal. Le but est de peindre le réel, d’instruire le spectateur. Mais écarts avec la vraisemblance fréquents et prétentions morales sont bien souvent des précautions prudentes

peur d’être découvert par Hernani. Il ordonne à Dona Sol de se taire. Elle, toujours menaçante répète sa menace. Dissertation L e théâtre de l’absurde et le théâtre apportant une réflexion sont en continuelle opposition. Face au monde et à ses mœurs, le rôle de l’acteur est-il de dénoncer l’absurdité du monde ou de lui donner un sens ? Le théâtre de l’absurde se caractérise par la disparition de l’histoire, par la crise du personnage qui est alors présenté comme un pantin qui perd parfois son

retrouve souvent des apostrophes ou des invocations. Les phrases sont souvent longues et solennelles, afin d'inspirer pitié et terreur au public. Définissez les caractéristiques du registre comique Ce registre est par définition ce qui provoque le rire. Il n’est pas propre au théâtre. -Le comique naît d’un effet de décalage entre par exemple l'apparence de sérieux et le ridicule ou l'énormité du propos (humour), d'un effet de répétition, de situations inattendues ou d'un mélange de styles (langage

relève-t-il ? Bien évidemment, avec le rire mais le sérieux n’est jamais loin. Il s’agira donc de voir comment Molière, à travers un monologue comique, donne une leçon sur l’avarice. Pour ce faire, nous nous intéresserons d’abord à la teneur comique du monologue puis à son enseignement. Ce monologue présente plusieurs types de comiques ce qui le rend très vivant et évite donc l’ennui. On remarque tout d’abord un comique de situation. En effet, la situation fait rire car l’avare a perdu son argent et

« Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer », lance Figaro à son maître dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Il entend par là que prendre les événements de manière détachée, en plaisantant, permet, avec le recul qu'implique l'humour, de mieux les supporter. Le valet conseille donc, comme d'autres avant lui (Rabelais, Molière ou encore La Fontaine) et après lui (Ionesco ou l'humoriste Raymond Devos) de ne pas parler de « choses graves » sur le mode sérieux, mais de

inspirer la terreur et la pitié  catharsis - comédie : faire rire et instruire - émouvoir - critiquer : satire de la société - faire réfléchir sur le sens de la vie - émouvoir - faire réfléchir sur l’état social - faire rire Auteurs Sophocle, Euripide, Eschyle, Aristophane - faire rire - critiquer : satire des mœurs de l’époque - corriger les défauts  CASTIGAT RIDENDO MORES (La comédie châtie les mœurs en riant.) Molière - thème de l’amour contrarié par

rechercher à améliorer la condition humaine. Le premier principe est énoncé dans la préface de Tartuffe de Molière avec la citation latine « castigat ridendo mores » qui peut être traduit par « corriger les mœurs par le rire ». Cette citation explique qu'il faut rire des défauts de l'Homme pour pouvoir les corriger. Ainsi dans Tartuffe, il dénonce avec une comédie la corruption de la religion et l'oisiveté de l'Homme. Cette pièce a fait polémique à l'époque car elle touche à des sujets tabou comme le

Introduction « Je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer », lance Figaro à son maître dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Il entend par là que prendre les événements de manière détachée, en plaisantant, permet, avec le recul qu’implique l’humour, de mieux les supporter. Le valet conseille donc, comme d’autres avant lui (Rabelais, Molière ou encore La Fontaine) et après lui (Ionesco ou l’humoriste Raymond Devos) de ne pas parler de « choses graves » sur le mode sérieux

20 qui lui sont connus ; et s’il le fait quelquefois, il s’en tire mal, il croit peser à ceux à qui il parle, il conte brièvement, mais froidement, il ne se fait pas écouter, il ne fait point rire : il applaudit, il sourit à ce que les autres lui disent, il est de leur avis, il court, il vole pour leur rendre de petits services : il est complaisant, flatteur, empressé ; il est mystérieux sur ses affaires