Cratylisme

choses, à comprendre les caractéristiques principales des choses. Le langage c’est ce au travers de quoi l’Homme pense et comprend la réalité. Il n’a pas de fonction de communication mais il a une fonction cognitive, c’est-à-dire de connaissance. Le cratylisme c’est l’attitude ceux qui pensent que les mots nous servent de comprendre. => Thèse de Socrate : Socrate se met entre les deux. Socrate n’aime pas chez Heirmogene l’idée que le langage ne sert qu’à communiquer. Car il dit que nous attendons du

03-THELEME.QXDAnnie Ernaux: Pouvoir, langue et autobiographie Mar GARCÍA Universitat Autònoma de Barcelona Departament de Filologia Francesa i Romànica mariamar.garcia@uab.es RÉSUMÉ Les premiers récits d’Annie Ernaux —Les armoires vides (1974), Ce qu’ils disent ou rien (1977) et La femme gelée (1981)— sont présidés par l’émergence massive d’un sujet émotionnel en proie à un défi- cit ontologique qui, doublement marginalisé par son sexe et par sa condition sociale modeste, entretient un rapport conflictuel

nature, pas un phénomène social. Chez Platon, il y a un questionnement sur la langue dans le texte « le cratyle » (3 personnages qui ont chacun une perception(理解) différente du langage --- Cratyle, Hermogene, Socrate) Position de Cratyle : le cratylisme = chaque son représente directement une idée ; les combinaisons(組合) conceptuelles(概念的) d’idees qui sont des mots. -> Cralyle a tort(錯的) parce qu’il existe énormément de langues très différentes les unes des autres, ce qui est contraire à sa

CONCEPTS: LANGAGE = Selon Cratyle (sophiste de l’antiquité) le langage mime / imite / reflète la réalité : il y a d’après lui un lien direct et nécessaire entre le mot et la chose à laquelle il renvoie (plus tard cette conception prendra le nom de cratylisme). Mais la linguistique moderne, fondée par Ferdinand de Saussure, définit le langage comme  un ensemble de signes linguistiques qui établissent un lien arbitraire entre le signifié (le sens du mot, le concept) et le signifiant (la forme du mot

montrer la possibilité de la translatio studii. Il prend Horace comme patron de la satire, même s’il recourt à d’autres modèles italiens (inspirés de Juvénal), il s’appuie aussi sur Ronsard. Le sonnet 100 va dans le sens d’un jeu sur l’impossible cratylisme : décalage du prénom et de l’être (c’est le « monde à l’envers » qui est ainsi dénoncé). Le cas du second discours est plus complexe : Rousseau s’intéresse à la question de l’origine des langues sans la résoudre. Il y a une aporie : l’homme est

de l’écriture. Dans L'œuvre sans qualités, Rhétorique de Samuel Beckett, Bruno Clément13 reconnaît dans ce comportement stylistique celui de l’épanorthose14 ; Ulysse Dutoit et Leo Bersani15 dans Arts of Impoverishment parlent, quant à eux, d’un cratylisme à l’envers. Pour notre part, nous suggérons que l’effet de ce va-et-vient sur le sens du texte, anglais et français, donne à la langue beckettienne une sonorité équivoque et provoque une ambiguïté structurale dont nous reconnaissons le modèle fondamental

variabilité même, il répond à une aspiration forte chez Duras : rendre le mot adéquat à la chose. Mais on voit qu’il ne s’agit pas d’une 10. 11. 12. 13. Ibid., p. 28. Ibid., p. 155. Ibid., p. 33. Ibid., p. 109. 40 Laure Himy-Piéri forme de cratylisme retrouvé. Pour Cratyle, le mot dit la chose, en saisit l’essence. Pour Duras, si saisie il y a, c’est du vide, si essence il y a, c’est celle qu’aurait le néant. Et la mutabilité du nom répond parfaitement à l’inanité du référent. On n’a donc plus

connaît des exceptions, très marginales, à la règle et à l’arbitraire du signe : les onomatopées imitent par leur sonorité des bruits naturels par exemple. Il existe une croyance des poètes en la puissance mimétique des sons linguistiques : c’est le cratylisme poétique. … 12. Synesthésie La poésie moderne a fait des synesthésies un ressort essentiel de son fonctionnement, soit qu’elles permettent de percevoir des réseaux de correspondance qu’explore le poète, soit qu’elles élargissent le symbolisme

sans reproche ; paysan du Danube = fable de La Fontaine 2 PPC = un « art poétique » objets = métaphore du poète ou du poème mise en Abyme III JUBILATION 1 Plaisir lié aux choses 2 Plaisir lié aux mots : jeu de mots fausse étymo rapprochement ; cratylisme pongien et refus du sérieux ludisme réinstauration de l’humour en poésie. Postule pour l’existence de deux choses différentes et traiter l’homme ou/et les choses en littérature ? Face à face de deux instances à la fois différentes et semblables

Fontaine 2 PPC = un « art poétique » objets = métaphore du poète ou du poème mise en Abyme III JUBILATION 1 Plaisir lié aux choses 2 Plaisir lié aux mots : jeu de mots fausse étymo rapprochement ; cratylisme pongien et refus du sérieux ludisme réinstauration de l’humour en poésie. Postule pour l’existence de deux choses différentes et traiter l’homme ou/et les choses en littérature ? Face à face de deux instances à la fois différentes et