Crim 8 Janvier 2003 Complicité

condition 1ère de la causalité en vertu de la théorie de l’équivalence des conditions retenue en droit français depuis un arrêt de principe de la Chambre criminelle du 18 novembre 1927, position constamment réaffirmée par la JP (Crim, 11 décembre 1957 ; Crim, 18 juin 2003). La jurisprudence de la Chambre criminelle opte depuis un arrêt de principe du 18 novembre 1927 pour la théorie dite de l’équivalence des conditions pour caractériser le lien de causalité. Cette thèse consiste en une conception

dʼinfraction à part entière : - La tentative va donc être soumise comme toute infraction au principe de légalité ce qui signifie que la répression de la tentative ne sera possible que dans les cas prévus par la loi. Il faut donc faire une distinction entre crimes délits et infractions. Si lʼinfraction tentée est un crime, la tentative est toujours punissable. Les délits, il faut regarder si la tentative de ce délit a été expressément incriminée par la loi. La tentative de contravention nʼest pas punissable

du 28 avril 1832 a supprimé ces formes de peines. Le gouvernement provisoire de 1848, sur initiative de Victor Hugo, a aboli la peine de mort à connotation politique. La peine de mort ne conduit pas à une diminution mais plus à une augmentation des crimes. Président Fannières (de 1906 à 1916) était opposé à la peine de mort et a trouvé deux mesures : il a gracié tous les condamnés à mort et à obtenue que le Parlement ne vote plus de crédit pour entretenir les guillotine et les bourreaux non financé

n'aboutira pas. La première tentative est un avant projet de 1934 appelé Code Mater. A partir de 1966, les travaux sont repris sous l'impulsion de Jean Foyer mais n'aboutiront pas. La Commission de révision du Code pénal est institué par un décret du 8 novembre 1974. Cette commission est composée de professionnels du droit et d'universitaires. Des avants projets sont proposés en 1976, 1978 et 1983. En 1986, une réforme est proposée mais n'abouti pas du fait de la cohabitation. Les travaux se poursuivent

gouvernementale (V. n° 1 à 7). 1. - Le constituant a créé en 1993 un organe complexe, regroupant trois organes distincts : la commission des requêtes, la commission d'instruction et la Cour de justice de la République en tant que formation de jugement (V. n° 8 à 34). 1. - La procédure applicable devant la Cour de justice de la République est révélatrice des limites de l'alignement sur le droit commun que ce soit en matière de déclenchement des poursuites, de conduite de l'instruction ou de jugement (V. n°

répression internationale par l’utilisation de texte internationaux et concernant une criminalité d’état (exemple des crimes contre l’humanité). Exemple de tribunaux pénaux internationaux ; La Haye qui est une juridiction ad hoc pour les crimes commis en Yougoslavie, On a une cour pénale internationale qui est permanente qui connait des crimes de génocide, contre l’humanité et crimes de guerre. A coté des trois branches du droit pénal, il faut signaler des disciplines complémentaires comme la politique

mais dans certains domaines, tendance à la dépénalisation : droit pénal des affaires. Pourquoi on crée ou on supprime ? C’est lié à un changement des valeurs sociales. Dans le code de 1810 était réprimé le vagabondage et la mendicité. Depuis 2003 on ne réprime plus la mendicité en elle-même, mais l’exploitation de la pauvreté. (On oblige un enfant à mendier.) Prise de conscience un peu tardive des violences faites aux femmes = pénalisation. Aussi prise en compte de la violence de groupe,

fond. Procédure pénale = ensemble des règles de forme. ∆ VOCABULAIRE : 180 tribunaux de grande instance > 180 tribunaux correctionnels. - Tribunaux correctionnels : jugent les délits >Comparution immédiate. - Cours d’Assises : jugent les crimes > magistrats du siège (= juge,) + un représentant du parquet (= magistrat qui représente l’Etat et « poursuit au nom de la loi » + rapporte les preuves de la commission de l’infraction + demandeur au procès pénal et donc partie au procès pénal + il

pénal. Le droit pénal général définit l’ensemble des règles de fond applicables, quelle que soit la nature particulière des infractions en cause. Dans ce cadre, les règles du droit pénal général sont valables, sauf exception, à la fois pour les crimes, les délits et même les contraventions. ! Le DPG définit l’infraction pénale, dans l’absolu. Il définit les éléments constitutifs de l’infraction (élément légal, élément matériel, élément moral), quelles personnes vont être touchées par la répression

toujours suscité la méfiance du législateur en raison de la dangerosité qu'elle présente. C'est la raison pour laquelle le CP contient de nombreuses dispositions. À coté de la répression de la complicité, il s'est multiplié dans le CP la répression des infractions qui sont commises en groupe. Ss1 : la complicité. Notre droit pénal fait une distinction entre les participants directs à l'infraction et les participants secondaire appelés des complices ainsi le complice apparaît comme une personne qui