Criton Justice

politique. Certains sophistes ont en effet affirmé le conventionnalisme de la loi, qui, dès lors, dépend de la volonté humaine, et se trouve donc être variable, relative, sans véritable fondement autre que le droit du plus fortNote 4. C'est alors la justice qui devient un effet de point de vue, et la vie en commun se transforme en un conflit permanent, qu'aucune valeur ne peut stabiliser, unifier, tout en assurant la paix et le bonheur des citoyens. Là encore, Platon va tenter de trouver une solution

La justice et le droit Introduction 2 I. Droit naturel et droit positif 2 A. La diversité des lois positives 2 B. L’idée de droit naturel 3 1. L’exemple d’Antigone 3 2. Il y a une justice naturelle au-dessus des lois particulières (Aristote) 4 3. La philosophie du droit naturel (Locke, Rousseau) 5 4. Les droits de l’homme 6 C. La critique du droit naturel 7 1. La critique des droits de l’homme (Marx) 7 2. Il n’y a pas de justice avant la loi (Epicure

juridiques sont le fruit d’une inspiration divine, la législation vient du dieu soleil : le dieu Shamash, ce dieu est le grand juge des cieux et de la terre, il a fait présent de la législation à Hammourabi, le roi se présente comme un roi justicier (justice et paix promulguer dans les tablettes). D’un point de vue formel on trouve dans ces deux documents la même structure (prologue, disposition, épilogue). * Prologue : l’auteur indique que les inspirations divines : le roi établit le droit mais

travail. C’est le travail qui est le meilleur moyen d’atteindre l’areté (=la vertu). Se caractérise par la capacité à vivre dans le bien-être, pas au-dessus de ses moyens, à vivre de son travail. Cette société comme la voit Hésiode est fondée sur la justice et le travail. L’Homme complet est celui qui prend la peine d’examiner tout par lui-même pour pouvoir prendre une décision juste. S’il ne sait pas voir par lui-même et accueillir en son cœur les avis d’autrui est naze. Il doit accepter les conseils

n’est pas applicable tant que les associés n’ont qu’un droit de jouissance sur les fractions d’immeuble correspondant à leurs droits sociaux (3). Si un règlement est établi, celui-ci ne peut être qu’un règlement de jouissance et la qualité d’agir en justice n’appartient qu’aux seuls organes légaux de la société (4). Ce n’est qu’au moment de la dissolution de la société, ou lors du retrait anticipé de l’un ou de plusieurs des associés, que la propriété de l’immeuble se trouve« répartie » et que le

6 3. Le meilleur régime dépend de circonstances (Montesquieu) 7 II. Le contrat ou la guerre : deux modèles pour penser l’Etat 7 A. Le contrat et la justice 7 1. Les lois constituent un contrat implicite (Platon) 7 2. La théorie du contrat social (Rousseau) 8 3. Le contrat social : une fiction régulatrice (Kant) 8 4. L’Etat réalise la justice (Kant, Hegel) 9 B. La force et la domination 11 1. La guerre comme fiction (Hobbes) 11 2. La guerre comme réalité de l’Etat (Weber, Foucault) 11 3

l'assemblée et assure le suivi des décisions. Ce conseil est une parfaite émanation du corps civique puisque n'importe quel citoyen âgé d'au moins 30 ans peut être amené à y siéger; le recrutement est assuré par un tirage au sort annuel. L'exercice de la justice appartient à un tribunal populaire qui est également une émanation de l'ecclesia: le tribunal de l'Héliée. Les magistrats sont tirés au sort ou élus. Ils sont constamment surveillés pendant et à leur sortie de fonctions par l'ecclesia et la boulè

traduction des Pensées de Marc-Aurèle, nous avons eu sous les yeux les deux textes grecs suivants  3 VIE DE MARC-AURÈLE VIE DE MARC-AURÈLE ardent des énergies secrètes qui firent de son âme un incomparable amalgame de douceur et de gravité, de justice et de clémence, de noblesse et de modestie, de bonté et de fermeté, et qui surent colorer de l'éclat que rayonne la richesse intérieure, les décisions, les actes et la conduite pratique d'une vie consacrée tout entière au bien des hommes et au salut

d’être tour à tour gouvernant et gouverné. Même le mot de Churchill sur la démocratie comme le pire des régime à l’exception des autres ne fait que refléter sa connaissance de l’œuvre d’Aristote qui ne dit pas autre chose dans la Politique. Quant à la justice, le fait de n’exécuter personne sans procès, « mèdéna akriton apokteinai », est un droit pour les citoyens de la cité athénienne. De la même manière, quand Démosthène définit la différence fondamentale entre Sparte et la démocratie athénienne, comme

intervient une loi, que ce soit pour l'acquitter ou pour le condamner. » Kant, Doctrine de la vertu, 1797. http://www.devoir-de-philosophie.com/passup/citations.php?PARAMS= 496 Citation 497 « Il est [...] au fond des âmes un principe inné de justice et de vertu, sur lequel, malgré nos propres maximes, nous jugeons nos actions et celles d'autrui comme bonnes ou mauvaises, et c'est à ce principe que je donne le nom de conscience. » Rousseau, Émile ou De l'éducation, 1762. http://www.devoir-de-philosophie