De Tocqueville Machiavel

se maintenir ainsi une classe aristocratique, un petit nombre d'hommes supérieurs oui doit former le jugement du peuple. Cette violation partielle du principe démocratique en est aussi le garde-fou : il fait régner le peuple en le lui apprenant (Tocqueville) • Critère de la distribution égale Le travail est un droit égal. Son prix est le prix de la force du travail et non celui du travail (rendement, temps, quantité, intensité). Cette différence prélevée sert à maintenir ou à renouveler

tournant des XVe et XVIe siècles pour désigner une forme d’organisation du politique qui s’est développée à partir de la Renaissance. Selon Hannah Arendt[2], le mot vient du latin status rei publicae qui signifie « forme de gouvernement ». Nicolas Machiavel fut un des premiers à faire usage du mot stato dans le sens d'« unité politique d’un peuple qui le double et peut survivre aux allées et venues non seulement des gouvernements mais aussi des formes de gouvernement ». Sommaire[masquer] * 1 Les

la difficulté de la langue, le plus souvent française, en est de toute évidence la cause. Citons cependant Machiavel. L’époque moderne et contemporaine fournit abondamment : Rousseau, Hegel (Le recueil ayant pour titre “La raison dans l’histoire”), Alain, Sartre, Merleau-Ponty, avec une mention particulière pour les auteurs nouvellement apparus au programme : Locke, Schopenhauer, Tocqueville, Mill, Arendt, Russell, Popper. Signalons tout de même le peu de succès obtenu par des nouveaux venus comme

s’estimer beaucoup eux-mêmes seraient en état d’y faire la révolution. Il faut donc que la crainte abatte tous les courages, et y éteigne jusqu’au moindre sentiment d’ambition »[footnoteRef:20]. Cette notion de la crainte a été aussi abordée par Machiavel dans Le prince. Il dit à cet effet : «  il est plus sûr d’être craint que d’être aimé ».[footnoteRef:21] C’est pour cela dans un état despotique, le prince use de la crainte pour solidifier son règne [20: Ibid., p. 36

PLATON, MACHIAVEL ou MONTESQUIEU. Pour autant cet intérêt n'a pas provoqué l'émergence d'une discipline scientifique, lorsqu'ils s'intéressent aux politiques, leur discours procède de ce que l'on appelle de la « philosophie politique », déterminer le gouvernement idéal. Ex : discours de MONTESQUIEU , est un discours spéculatif, recherche de ce qui devrait être. La science politique s'intéresse à ce qui est, discours positif, tendance à observer le phénomène politique tel qu'il est. TOCQUEVILLE, analyse

affaires de la cité et tentent de dresser une science des affaires du gouvernement. C'est Aristote, Machiavel et Montesquieu. Aristote ( 324 à 322 avant JC ) est le premier à observer empiriquement les régimes existants et à ajouter cette description à l'approche philosophique. Il rédige avec ses élèves une monographie de 158 cités. Il a du mal à tracer une frontière entre éthique et politique. Avec Machiavel ( 5ème siècle ), on sépare morale et politique. Dans Le Prince, il contribue à la naissance d'une

sources. Avec eux, l’approche savante du politique progresse en résistant à la double tentation du merveilleux et de l’hagiographique à laquelle succomberont si souvent les historiens médiévaux, voire les idéologues modernes. Quant à l’importance de Machiavel, attestée par le succès durable de son livre Le Prince (1513), elle se situe dans sa hardiesse à démonter les ressorts effectifs de la puissance en s’affranchissant des considérations morales susceptibles de travestir ou d’euphémiser la réalité des

« externe » des œuvres, c’est-à-dire contextualisée. Derrière toute l’école de Cambridge, il tente de montrer que les œuvres politiques sont très dépendantes du contexte discursif, contexte intellectuel dans lequel l’ensemble des philo pensent : il relie Machiavel à la façon dont pense par rapport à l’ensemble des autres auteurs qui écrivent à son époque. Il cherche à voir comment les cadres d’intelligibilité dominent à une certaine époque. C’est une approche très liée aux structures. En conclusion de ce troisième

souveraineté du pouvoir étatique. 1- la légitimité du pouvoir étatique : Pourquoi les gouvernés obéissent-il aux gouvernants ? a- Soit parce que les gouvernants les tiennent par la force : C'est l'état policier, l'état impose sa poigne. Pour Machiavel c'est le pouvoir des lions. Le problème c'est qu'on trouve toujours quelqu'un qui veut prendre la place du plus fort, c'est donc un pouvoir faible. Donc il ne faut pas vaincre les gouverner, mais plutôt les convaincre de la nécessité d'obéir, c'est

ban des Nations en matière de droits de l’Homme »). Si dans mes études, j’ai été amenée à étudier des auteurs « pensant » les relations des individus entre eux, voire l’organisation d’une société, par analyse de l’existant ou projections (Machiavel, Tocqueville, Marx, Lénine ou Senghor, pour ne citer qu’eux), je n’ai jamais eu l’occasion d’étudier la sociologie en tant que tel. Est-ce l’illustration de la séparation des disciplines que regrette Norbert Elias ?