Decaissables

correspond à la différence entre les produits encaissables et les charges décaissables. Dans la mesure où la plupart des produits sont encaissables et la plupart des charges sont décaissables, la CAF peut se calculer à partir du résultat net. Cette approche suppose toutefois de neutraliser les agrégats comptables qui ont impacté le résultat net sans avoir pour autant d’incidence sur la trésorerie, à savoir les charges non décaissables qu’il convient de réintégrer (dotations aux amortissements et aux provisions

encaissables - toutes les charges décaissables (sauf produits des cessions considérés comme hors activité normale). Détermination de la CAF à partir du compte de résultat Première méthode Première méthode : à partir du résultat net (la plus simple, dite additive ou ascendante) (1) Produits encaissables (sauf produits des cessions) = tous les produits - produits non encaissables - produits des cessions. (2) Charges décaissables = toutes les charges - charges non décaissables. (1) - (2) = CAF = résultat

entraine une diminution importante de la valeur ajoutée sur les trois ans d’activité Excèdent Brut d’Exploitation : L’analyse de l’EBE se veut de calculer la différence entre les produits encaissables générant des recettes et les charges décaissables entrainant des dépenses. Le rapport EBE /CA exprime le niveau de performance économique de l’entreprise sans prendre en compte la politique de financement de l’entreprise. Ici pour Bouygues, EBE/CA = 3% en 2011, 2.5% en 2012, 4.6% en 2013 Ces

= VA – IMPOT ET MASSE SALARIALE Cette EBE est ‡ l’origine de ce qu’on appelle la capacitÈ d’autofinancement, il sous tend les choix en matiËre de politique/structure financiËre. L’EBE = Principaux produits encaissables – principales charges dÈcaissables En fait L’EBE, mesure la capacitÈ de l’entreprise ‡ gÈnÈrer des flux de trÈsorerie (flux nets de liquiditÈ du fait de son activitÈ qu’elle soit commerciale ou industrielle). Ce flux net de liquiditÈ constitue la base de son autofinancement

180 - 189 000 - 714 000 + 462 560 864 329 2 - L’EBE est un indicateur pertinent dans la mesure où il est indépendant de toute politique financière et fiscale. Il permet de calculer la CAF (EBE + autres produits encaissables - autres charges décaissables) et indique le surplus potentiel de trésorerie issu de l’exploitation. Le ratio EBE/capital économique constitue un moyen privilégié d’apprécier la rentabilité des capitaux investis dans l’entreprise. Le capital économique peut être considéré comme

(sortie d’argent) ; c’est une charge décaissable. Mais l’amortissement n’est pas une dépense (pas de sortie d’argent), c’est une charge non décaissable ou calculée. 7) Dégagez une définition de l’amortissement. L’amortissement est un amoindrissement de la valeur d’une immobilisation, résultant d’une cause irréversible telle que l’usage, le temps ou un changement de technique. L’amortissement constate la dépréciation d’une immobilisation. C’est une charge non décaissable ou calculée. 30 Section 2

charges non décaissables – ex. : dotations aux amortissements, et les produits non encaissables – ex. : reprises sur amortissements), la C.A.F. représente le résultat des opérations susceptibles d'avoir une action sur la trésorerie et mesure les ressources financières générées par l'activité de l'établissement. La C.A.F. se calcule à partir du compte de résultat prévisionnel et fait appel aux notions : -de charges décaissables -et de produits encaissables. - Les charges décaissables sont celles

AVANT IMPÔTS (6) + Produits/ Charges exceptionnels RESULTAT EXCEPTIONNEL (7) - Impôts sur les bénéfices RESULTAT NET DE L ’EXERCICE plaplume@pt.lu 23 Capacité d‘autofinancement C.A.F. = PRODUITS ENCAISSABLES - CHARGES DECAISSABLES Charges décaissées ou décaissables Produits encaissés ou Charges calculées C.A.F. encaissables Produits Bénéfice net calculés 24 plaplume@pt.lu Calcul simplifié de la C.A.F. à partir du résultat net C.A.F. = + RESULTAT NET DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS

société. Le tableau de flux de trésorerie permet aux personnes intéressés de voir si l’entreprise engrange (accumule) ou consomme les disponibilités, et savoir pourquoi. Et il ne tient pas compte des produits non encaissables et des charges non décaissables qui sont des jugements subjectifs qui affectent le compte de résultat par exemple les amortissements et variations de stocks. Le tableau de flux de trésorerie organise les flux d’argent en trois catégories : Les flux d’exploitation, les flux financiers

reconstituer la variation des fonds propres internes (autres que les dotations aux amortissements et aux provisions). Cette variation est égale à la différence entre les produits encaissables (produits qui seront suivis d’un encaissement) et les charges décaissables (charges qui seront suivies d’un décaissement). Les dotations aux amortissements et aux provisions ne sont pas considérées comme des charges liées au cycle d’investissement. Elles n’ont pas un caractère de flux de fonds, puisqu’elles n’entraînent