Diégèse

n’existe que par comparaison avec un ici de référence. Nous parlons ensuite de « contenu référentiel évoqué » par les œuvres. Ce contenu est en d’autres termes la diégèse d’un texte narratif : les faits du monde fictionnel accessibles aux lecteur·trice·s par le biais de la narration. Cependant, si nous n’avons pas employé le terme de « diégèse » précisément, c’est pour deux raisons. D’abord, nous ne nous souhaitons pas nous limiter aux fictions narratives : nous étudierons, par exemple, quelques textes

catégories de son et leur rapport au visuel. — Les paroles. On qualifie de in les paroles (les voix) proférées par des personnes occupant le champ de l'image. Le statut de la parole est dit diégétique si elle appartient à la narration (définition de la diégèse selon Émile Souriau : tout ce qui appartient à l'histoire racontée ; les éléments qui appartiennent au monde raconté sont dits diégétiques). Dans d'autres cas, la parole peut provenir du hors-champ, toujours selon le statut diégétique. Enfin la voix

un type). Nous pensons que Vol de nuit est, sinon une épopée, du moins de nature épique et qu'il se rapproche de l'épopée plus que du roman par maints aspects. Ainsi, d'un point de vue extra-formel d'abord, simplement au niveau du contenu et de la diégèse, Vol de nuit met en scène une action grandiose; qui, de surcroît, se déroule de nuit _ce qui contribue à sa dramatisation. Le vocabulaire guerrier, par exemple, au chapitre X, met en évidence le caractère élevé, héroïque et sublime de l'aventure postale

à part qui lui permet de s’extraire du cadre propre de la pièce et des interactions classiques entre les personnages pour porter un discours qui, bien qu’il soit parfois inintelligible dans le cadre défini de la pièce, prend un sens hors de la diégèse de l’œuvre et donc dans la réalité du spectateur. On peut ajouter à cette observation le caractère accessible du fou bouffon qui, de fait, « dit mieux » en ce qu’il « parle » au plus grand nombre, on peut citer ici le bouffon Triboulet qui, outre

postulats qui premettent de comprendre la réalié. Elle doit être cohérante par rapport aux potulats qu’elle se pose ⋄ le vraisemblable (attension à l’orthographe= un seul s). Attention : le réalisme d’une époque est incompréhensible 30 ans plus tard. Diégèse : monde propre à une fiction, construction cohérente qui obéit à des postulats. Identification : Elevation du personnage. ⎝ Héros aux pouvoirs surnaturels (type superhéros, héros mythologiques) ⎝ Héros humains avec des qualités supérieurs à la

jugement, parasite le roman et brise la linéarité du récit pour faire entendre la voix des dieux. Voix hors du temps, de la fiction, qui substituent au temps vectoriel de l’Histoire le temps circulaire du mythe . Cette fable se superpose ainsi à la diégèse au même titre que la fable du jugement de Pâris le fait. Or la fable du jugement de Paris, comme le relève, D. Poirion recourt aux divinités païennes en tant qu’idées morales. Elles figurent les valeurs morales que Pâris, prince troyen, doit départager

représentants de personnes sont dotés d'une fonction mimétique. Et Pierre Loti relate ces histoires qui se jouent et se racontent sous ses yeux dans l'espace théâtralisé. Ces compte-rendus de spectacles de l'ailleurs, où se superposent mimésis et diégèse, constituent des pauses descriptives dans la progression géographique du voyage. Cette rencontre avec l'imaginaire oriental pourrait se suffire à elle-même. Elle est matérialisée par l'écriture de la représentation de fictions s'insérant dans le

tous les Mercadier » a précipité la perte. Toutefois, cette liquidation ne s’accompagne pas d’un propos révolutionnaire clairement tourné vers l’avenir, comme à la fin des Cloches de Bâle : la superposition tragique des deux guerres, celle de la diégèse et celle du moment de l’écriture, avait sans doute rendue impossible l’expression d’un optimisme révolutionnaire. 2. L’autre rive du réalisme Le réalisme d’Aragon ne se contente toutefois pas de remplir le cahier des charges du romanesque traditionnel

Sanadoire furent le lieu de la premiere épiphanie du beau et done de la premiere naissance a la vocation d'artiste, comme en témoigne cette confidence qui COIncide avec l'intrusion du narrateur premier, riche des enseignements de la vie, dans la diégese: «Depuis ce jour, j'ai revu l'entrée solennelle que les deux roches basaltiques placées a la limite du désert font a la chaine du Mont -Dore, et j' ai pu me rendre compte du vague éblouissement que j'en re~us quand je les vis pour la premiere fois

tout comme le “ Why Not? ”, nom de l’auberge d’Elzevir à Moonfleet, jamais entouré de guillemets dans le texte, inscrit tout au long du roman la question inverse — why / why not — sans possibilité apparente de rattacher cette interrogation à la diégèse ou à tout autre signifié stable. Mais finalement, c’est bien le discours élégiaque de John Trenchard qui, à la fin du texte, déplore la mort d’Elzevir, qui va venir éclairer cette énigme. A travers ses nombreuses lamentations, John signe le manque