Digression

» ? A-t-il une entité ? * Simple instance ou voix narrative. * Émergence du pronom « je » ou d’autres pronoms : on, vous… * Il présente une entité ou une épaisseur : physique, psychologique, idéologique, morale (à partir de l’analyse de ses digressions, commentaires, jugements…). *C’est un personnage de l’action. -Focalisation : *Focalisation zéro : le narrateur omniscient. Ce narrateur n’est jamais un personnage. Il a la possibilité de tout savoir, de tout raconter. * Focalisation externe

Étouffés par les commentaires que l’on en faisait déformer, raconter papoter Cohérant : Argumentation manque de logique Inepte : Déclaration idiote Objectif : Décrire la réalité avec exactitude en se gardant de toute appréciation personnelle Digression : Longue intervention qui ne concernait pas le sujet Crucial : L’élément très important Assurer soutenir : Disait avec certitude Réfuter : Eu beaucoup de mal a démontrer la fausseté de ses arguments Se déjuger : Il est revenu sur ses déclarations

conséquences : * La longueur d’un compte rendu peut être nettement plus faible que si l’on devait décrire les événements eux-mêmes. Un texte lu en 2 minutes peut très bien rendre compte de débats qui ont duré une heure, car le rédacteur a éliminé les digressions, les points de détail, les échanges de vues accessoires et n’a retenu que l’essentiel, c’est-à-dire ce qui répondait aux préoccupations du directeur Général, destinataire du texte. * Il s’ensuit aussi que le compte rendu pourrait être très différent

qui dominent l'université et la conscience du roi) et l'activité scientifique (toute connaissance doit être utile). Raison joue désormais un plus grand rôle qu'Amour. Tout cela au milieu d'innombrables références historiques et mythologiques, de digressions érudites où s'entassent les souvenirs de lectures d'un étudiant boulimique, d'une rhétorique foisonnante servie par un langage truculent, libéré des censures de la courtoisie initiale. Le mythe de la rose s'achève en démystification

entre sujet et donc la liberté qu’offre l’essai. D’autant plus que le choix du sujet peut être fortuit et fourni par la chance et la fortune. La réflexion se construit donc à partir d’un thème initiale mais peut en développer d’autre grâce aux digressions, car l’essai retrace l’acheminement de la pensée. Aussi, L’essai est émancipé des systèmes de pensée, et n’est pas influencé. Montaigne cherche ainsi à « distinguer la route qui lui semble la meilleure ».le mot distinguer indiquant ici un arbitrage

deux genres alternent dans cet extrait : le roman, avec la présence étonnante d’un narrateur qui s’adresse à son lecteur, mais aussi le théâtre avec des personnages clairement identifiés par la présentation typographique. Les ruptures et les digressions laissent entendre au lecteur tout le potentiel romanesque du texte. Mais elles annoncent aussi la narration à venir : le récit des amours de Jacques, qui sera sans cesse repoussé. Cet incipit remplit ses fonctions à sa façon : il pose les questions

même temps de formuler une réflexion sur le rôle poétique de la boue C. le rôle poétique de la boue • elle est objet poétique et pousse le poète à créer → métaphore du chemin elle « oblige à de longs détours, voire à des échasses » : faire des digressions dans la narration poétique • boue symbole de la création poétique (voire de toute création) : ligne 9 : « Tu es si belle, après l'orage qui te fonde » ligne 11 : « la pluie battant soudain jusqu'à meurtrir le sol fonde bientôt la boue » → créée

d’évoquer l’interminable pluie de décembre, mais les feuilles des «vieux platanes” sont rapidement recou­vertes par les souvenirs concernant la tante Clara. L’évocation des "chatteries” apportées par cette tante constitue d’ailleurs une intéressante digression bien caractéristique d’une conscience qui s’évade, sous l’effet d’une nostalgie attendrie ou d’un souvenir un peu navrant, dans une description dont le caractère détaillé souligne l’aspect d”’arrêt sur image”: «ces boules grises de seigle et de

une durée moyenne par appel de 3m05) et même certains appels restent sans réponses. Enfin, la qualité des informations est parfois défaillante. D’après les données chiffrées mises en pièces jointes, on constate que le pôle santé est en nette digression par rapport aux autres pôles : alors que le pôle prévoyance traite 66% des appels, le pôle santé n’en traite que 34%. Alors que le pôle commercial et le pôle prévoyance traitent respectivement 91% et 95% des courriels, le pôle santé n’en traite

un point de vue interne. Elle décrit sans expliquer, à l’aide de phrases courtes. parfois inachevées et reprises selon une syntaxe heurtée étrangère à la construction académique. À l’image de la pensée d’Adamsberg, elle se laisse aller à des digressions, retardant d’autant le dévoilement de la vérité selon le principe du suspens cher au roman policier et pour le plaisir du lecteur. Mais l’écriture n’est pas seule à appliquer cet usage du détour. Marjane Satrapi fait de même dans une mise en abîme