Diogène Laërce

au malheur... au bonheur par une simplification de la vie, en renonçant à tout ce qui est vain, superflu et en revenant à l’essentiel5. La nature est, en chacun de nous, la norme à suivre pour être heureux (voir Epicure, Lettres à Ménécée, in Diogène Laerce, Vie, doctrines et sentences des philosophes illustres). La forme moderne et contemporaine de la théorie et de la doctrine du désir comme besoin est ce qu’on pourrait appeler la thèse du désir comme devoir : nous ne devons satisfaire que ce que

notamment la question de l’objectivité. Ce n’est qu’à partir de Platon que l’on possède des œuvres presque complètes. Sur des textes d’Homère, d’Hésiode, des historiens Hérodote et Thucydide, des philosophes Platon et Aristote, des doxographes comme Diogène Laërce, etc. Sur des découvertes archéologiques. 2. 3. Les philosophes présocratiques On ne possède que des “fragments” éclatés de ces 300 à 400 penseurs, dont 20% sont de Démocrite d’Abdère, 6% d’Héraclite et 3% de Parménide. Caractéristiques

en discussion tout comportement non réfléchi, comme dans le célèbre cas de Diogène qui se couronna lors des jeux olympiques pour avoir vaincu la misère, l’exil et ses propres vices; peu après, voyant deux chevaux se battre, et l’un faire tomber l’autre au sol, Diogène prit sa couronne et la déposa sur la tête du cheval qui était resté debout. “Si la couronne est attribuée pour sanctionner une victoire morale, alors Diogène mérite une couronne. Si, par contre, il s’agit seulement de force physique

Cet ouvrage fait partie des Opuscules philosophiques et fragments, édités et traduits par J. Beaujeu, collection Budé, Les Belles Lettres, Paris, 1973. * L'une des plus anciennes biographies de Platon qui nous soit parvenue est celle de Diogène Laërce, dans ses « Vies et doctrines des philosophes illustres », écrites sans doute au IIIème siècle de notre ère. Le texte grec de cet ouvrage est accessible en librairie à un prix raisonnable dans l'édition en 2 volumes publiée dans la Loeb Classical

depuis l’enfance car venant du même dème et ayant le même âge. Attaché à Socrate durant toute sa vie, lui confiant l’éducation de son fils Critobule, Criton s’intéresse personnellement à la philosophie de son ami et assiste à son procès. Selon Diogène Laërce, il n’hésite pas à dépenser sa fortune pour aider ses amis et offre de payer l’amende qui pourrait être infligée à Socrate. Généreux, il se déclare prêt à donner de l’argent à Archédèmos pour se protéger contre les attaques des sycophantes, ces

) contre le mouvement a occupé une place que l'on peut juger démesurée dans l'espace philosophique. Position limite,l'éléatisme contribue à sa manière à la prise de conscience de la raison par elle-même, à la maitrise de son propre mouvement. Diogène Laerce indique dans la notice qu'il consacre à Zéon d'Elée l'impulsion qu'il a donnée à la constitution de la dialectique. Sans véritablement le vouloir et pourtant dans l'exercice d'un discours qui visel'éternellement vrai."   René MOURIAUX, La dialectique

philosophes à en prendre la mesure, comme l'illustre sa présence même dans le terme philosophie. Sujet malcommode pour les philosophes modernes comme Nietzsche et Derrida, il aurait été délibérément problématisé, pour des raisons « stratégiques ». Diogène Laërce, dans ses Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres rapporte un propos d'Aristote qui, selon Derrida et Nietzsche, serait énigmatique et paradoxal à dessein : ô philoi, oudeis philos « mes amis, il n'y a pas d'amis »

ses sources orales, reconnaissait davantage d’initiative qu’il n’est aujourd’hui d’usage à la mémoire créatrice et performante de son reproducteur, qui n’était pas un simple lecteur. Dans sa vie de Chrysippe, le philosophe de l’ancien stoïcisme, Diogène Laerce rapporte cette anecdote, dont le contenu est tout aussi réel, tout aussi imaginaire, que celui du récit de Borgès : “Il usait abondamment de citations. C’est au point qu’il cita un jour la Médée d’Euripide en entier, et quelqu’un qui

à l'écart de toute vie publique et de la politique, de la cité grecque dont les fondements étaient alors en crise. Jusqu'à sa mort, en 270, il enseigna sa philosophie atomiste et sensualiste, que nous pouvons diviser, d'après ce que nous dit Diogène Laërce au livre X de ses "Vies et Sentences des philosophes illustres", en "canonique", qui permet de fonder la science, de distinguer le vrai du faux, en physique, qui traite de la nature des choses, toutes deux ayant pour fin de préparer l'éthique

Hyperboréens, c'est-à-dire au nord de la mer Noire. Il n'y a pas de raison de lier le mont Atlas à l'Atlantide. Diodore de Sicile, historien grec du Ier siècle av. J.‑C., évoque l'Atlantide (Bibliothèque historique, III). Le témoignage de Diogène Laërce (IIIe siècle) nous rapporte une tradition selon laquelle Platon aurait plagié l'œuvre de Philolaos de Crotone pour écrire son Timée[29]. On ne saurait en déduire que Philolaos avait écrit avant Platon l'histoire de l'Atlantide : dans le Timée