Dithyrambe

ce sera lui ) que tu serviras. »Dans Phèdre, la classification s'attache au ton de la parole. Socrate en identifie deux: «N'as-tu pas senti, bienheureux homme, que je commençais à prendre le ton de l'épopée, et que je n'en étais plus au dithyrambe?» Le dithyrambe est la parole affectée et pompeuse. À l'époque de Platon, il était considéré comme un genre décadent. Socrate l'utilise dans son premier discours, pour défendre une idée fausse. Le ton épique marque la fin du discours apocryphe et annonce

chorégie (ἡ χορηγία). Chaque année, l'archonte-roi et l'archonte éponyme désignaient trois chorèges. Chaque chorège (χορηγός) devait prendre en charge l'entretien du chœur, le recrutement des acteurs et les frais des représentations théâtrales : dithyrambes, tragédies et comédies. C'est ainsi qu'en 472, le jeune Périclès fut le chorège d'Eschyle, qui présentait cette année-là une trilogie dans laquelle figuraient les Perses. La deuxième, appelée triérarchie (ἡ τριηραρχία), consistait en l'entretien

est consacré à la présentation des poètes et des artistes, la foule se rend en procession au sanctuaire de Dionysos pour sortir la statue du dieu et l'amener dans l'enclos sacré du théâtre. Les deux jours suivants sont consacrés à un concours de dithyrambes (c’est un hymne religieux chanté par un chœur d’hommes accompagné d'une sorte de hautbois). À la fin de ces trois premiers jours, un nouveau cortège se forme. Enfin, les trois derniers jours sont ceux des représentations théâtrales : le matin, trois

La mère heureusement n'était pas de son avis. Voyez ici même mon écrit "Nietzsche infrahombre". — « Nietzsche est un philosophe poétisant.» R./ Cela ne serait souciant en soi, sauf que Nietzsche n'est pas poète mais poetastre: lisez le chaud Dithyramb porno-lied où "Les filles du désert", soufflent la flûte d'un Satyr ZaratustraNietzsche castré. Chose semblable avec ses dons de musicien, desquels se moquait Wagner cruellement, et le noble cornu von Bülow anathématisa: "Ce qu'un crime est pour

La tragédie au fil des siècles Née dans la Grèce antique, la tragédie est sortie du culte de Dionysos et du dithyrambe. La tragédie antique se caractérise par une structure forte, composée de passages dialogués et de passages chantés. Un prologue précède l'entrée du chœur (la parodos). L'action se développe ensuite en trois épisodes entre lesquels le chœur chante les stasima et se termine par l'exodos (exode). Le texte est réparti entre le chœur, placé dans l'orkhêstra, qui commente l'action et

ténues, si bien que certains professionnels n'hésitent pas à remplacer le mot théâtre par les mots spectacle pluridisciplinaire ou spectacle vivant, mettant ainsi l'accent sur le métissage des disciplines. L’histoire du théâtre commence avec le dithyrambe (chant en l’honneur de Dionysos, dieu de la vigne) dans la Grèce antique. Section I : histoire dans le monde Dès les débuts de l’humanité, le théâtre désignait l’acteur qui racontait, qui revivait une expérience de chasse, de conflit, pour la

sont-ils que la moindre partie de ses ouvrages, comme il arrive si souvent avec ces grands maîtres de l'Antiquité. La verve lyrique des Grecs jette également un éclat incomparable dans les choeurs de la tragédie, qui avait pris son origine dans le dithyrambe et le culte mystérieux de Dionysos. Horace, dans son Art poétique, ne présente le choeur que comme un personnage du drame. Pour en donner l'idée complète, il aurait dû le montrer tour à tour pathétique, splendide, effrayant dans Eschyle, plein de

des hommes ! ..." Pour étayer sa quête de vérité, Socrate s'adresse d'abord aux politiques et il en retire de nouvelles appréciations, se rendant "odieux à celui-là et à beaucoup d'autres". Mêmes vicissitudes auprès des faiseurs de tragédie, de dithyrambes et le reste ... "Me munissant de celles de leurs compositions qu'ils avaient le plus travaillées, je les interrogeais en chaque occasion sur ce qu'ils y voulaient dire, avec l'intention aussi d'apprendre d'eux quelque chose". Et Socrate découvre

personnalité dont on retrace les grandes actions ; - panégyrique : discours de cérémonie qui fait l’éloge d’une personne illustre, d’une nation, d’une cité ; - apologie : discours présentant l’éloge ou la justification d’une personne ou d’une thèse ; - dithyrambe ; - éloge paradoxal : éloge de ce qui va à l’encontre des valeurs reconnues et qui est d’ordinaire blâmé (paresse, infidélité, folie, etc.) ; - blason : poème en général court, à rimes plates et de registre lyrique qui fait l’éloge en détail d’un

notre grande Histoire »13, il refuse d’enfler la voix. La simplicité apparaît comme condition requise pour en montrer toute la grandeur : « La France est et demeurera assez riche de gloire pour qu’en évoquant ces évènements, nous nous gardions des dithyrambes »14. Cette simplicité dans le style offre à l’orateur une exceptionnelle caution morale : il prétend ainsi se contenter de dire la vérité sans rien en exagérer, il ne parle pas pour ses propres intérêts, mais pour célébrer des actions héroïques