Dreyfusards Et Antidreyfusards

question depuis 1890 opposition de deux clans : - Antidreyfusards = nationalistes, monarchistes, bonapartistes, "progressistes" (la moitié > Meline), ... = défense de l'état, armée, société, « La France elle-même ») 1901 = coup de force pour balayer la R des nationalistes intégral (Maurras + Comite) - Dreyfusards = Jaures, radicaux (Clémenceau), progressistes l'autre moitié (Waldeck-Rousseau) = question de principe

deux camps : les dreyfusards et les anti-d. Analyse : cette caricature (poly) montre l'importance de cette affaire Dreyfus, l'auteur exagère le situation en montrant les gens prets à s'entretuer mais le débat est vif. Au départ une simple histoire d'espionnage militaire mais le prétendu coupable, Dreyfus, est juif et connait bien l'Allemagne. Il est condamné à une lourde peine lors de son premier procés alors que les preuves sont inexistantes. Le débat fait rage entre les dreyfusards (ex : Emile Zola)

Derrière le flot de publications journalières suscitées par l’affaire (articles, tribunes, reportages, caricatures), les analyses montrent que si les lecteurs sont très nombreux, leurs pratiques de lectures sont complexes. Un journal dreyfusard ou anti-dreyfusard est aussi, pour des couches nouvelles de citoyens-lecteurs, la possibilité de s’ouvrir à des thèmes de débat inhabituelle (fonctionnement de la justice et des institutions, diplomatie) et donc aussi de se politiser. Ce processus semble

républicaine. Le parti radical est défenseur des classes moyennes, attaché à la propriété privée et souhaite un programme social et une égalité plus poussée. Les radicaux sont hostiles à l’église catholique qu’ils veulent punir d’avoir soutenus les antidreyfusards. Des ralliements successifs de catholiques et monarchistes affaiblissent les adversaires du régime. Parmi les monarchistes, seule l’action française de Charles Maurras constitue une opposition notable. Le mouvement anarchiste (violent) éteint

met face à fasse les valeurs qu’il défend (vérité, justice, droit de l’homme) et la mal honnêteté des tribunaux militaire couverte par les autorités de l’Etat. Les antidreyfusards exaltent l’honneur de l’armé, sa remise en cause et pour eux plus grave qu’une injustice. Ils se regroupent au sein de ligue nationaliste. Les Dreyfusards luttent pour la défense des droits de l’homme : la ligue des droits de l’homme, supérieur pour eux à la raison d’Etat, ils militent pour la vérité et la justice. Dans

littérature dite de « résistance ». Il est surtout une grande affaire qui à la fin du XIXème siècle défraye l’opinion publique et divise véritablement la population aussi bien que les écrivains : l’affaire Dreyfus, divisant les « dreyfusards » et les « antidreyfusards ». Emile Zola est celui dont on retient le plus l’engagement aux côté des défenseurs de Dreyfus. Son article « J'accuse...! » qu’il publie dans le journal L’Aurore montre ainsi le pouvoir que peut avoir un homme de lettres dans la

République, Emile Loubet, le gracie. En 1906, il est réhabilité. L'opinion française s'est violemment divisée pendant l'"Affaire". Les "dreyfusards", comme Emile Zola, réclament la révision du procès de Dreyfus: la France, pays des droits de l'homme, ne peut accepter une erreur judiciaire, même pour protéger la réputation de son armée. Mais les "antidreyfusards" les accusent de déshonorer l'armée française et d'affaiblir le pays face à l'Allemagne. La presse catholique et nationalise attaque

procès est fait à l’écrivains ce qui permet indirectement de révéler le faux Henry. Zola est condamné à un an d’emprisonnement et à une très lourde amende. C’est à ce moment précis que la France va se couper en deux : les Dreyfusards (révisionnistes) et les Antidreyfusards (antirévisionnistes). De nombreuses pétitions sont faites où des personnes de la scène publique signent (intellectuels, hommes politiques) ainsi que des réseaux intellectuels. On parle alors de la génération de l’affaire Dreyfus

Conflit idéologique majeur en 1898 : rejeu de la fracture qui divise la France depuis 1789. D’un côté les antidreyfusards, aidés par l’Eglise et l’Armée, patriotes intransigeant défendant l’autorité de la chose jugée. Pour eux Dreyfus : juif, traitre, bouc émissaire symboliquement responsable des malheurs et frustrations de couches sociales marginalisées par évolution économique. Dreyfusard se battent pour l’innocence d’un homme. Défenseur de la justice et du droit. Cette affaire annonce l’avenir :contraint

avec de nombreux journaux parisiens à la fois monarchistes comme la Gazette de France et républicains comme la Cocarde, journal dirigé par Barrès. Charles Maurras sera marqué par l’affaire Dreyfus, la France était partagée entre les dreyfusards et les antidreyfusards. Charles Maurras est de ces derniers pour plusieurs raisons : la première est qu’il est nationaliste et la seconde est qu’il est profondément antisémite. En 1899, à la suite d’un long voyage en Italie et en Grèce qui renforce son gout