Dyarchie Exécutif

accompagner et soutenir le président de la république afin de mener ensemble une politique cohérente, un enjeu de taille que le général de Gaulle s'attache à mettre en lumière à travers son discours du 31 janvier 1964. Ainsi, l'existence d'un pouvoir exécutif bicéphale au sein duquel cohabitent deux institutions essentielles conduit à se demander comment les relations président et premier ministre s'articulent-elles sous la 5ème République ? Comme le montre Charles De Gaulle, les relations entre le chef

devient un véritable contre poids face au président de la république (II). I. Le premier ministre en période de majorité présidentielle : Un homme au service de l’exécutif. Le premier ministre est un membre à part entière du pouvoir exécutif, tout d’abord par son mode de nomination puis par sa mission. A) la nomination du premier ministre par le Président de la République. L’article l’art 8 alinéa 1 de la constitution stipule : « Le Président de la République nomme le Premier ministre

Pouvoir exécutif : Fonction consistant à assurer l'exécution des lois. La fonction exécutive est devenue une fonction d'impulsion d'animation et de direction générale de l'Etat. Pouvoir législatif : Fonction consistant à discuter et voter les lois. Pouvoir judiciaire : C'est le 3ème pouvoir dans l'Etat. Séparation souple : Collaboration des pouvoirs caractéristique du régime parlementaire. Régime parlementaire : Régime dans lequel il y a collaboration entre l'executif et le législatif

Commentaire d’un extrait de discours prononcé le 24 avril 1964 devant l’Assemblée nationale par François Mitterrand. Le général de Gaulle énonce sa perception du pouvoir exécutif de la Ve République. « Le président est évidemment seul à détenir et à déléguer l’autorité de l’Etat ». Cette perception est très vite dénoncée par la classe politique. L’exécutif et à travers lui le gouvernement doit être dirigé par le Premier ministre. En effet celui-ci par la logique du régime parlementaire et par

de cette Vème République, on va parler de « présidentialisation du pouvoir » et de « cohabitation ». Enormément de pouvoirs sont attribués au Président de la République par rapport à la IVème République. Le Président détient maintenant le pouvoir exécutif. La France avait donc besoin à ce moment-là d’un chef de gouvernement fort et qui puisse, grâce à ses nouveaux pouvoirs, remettre la France sur pied. Ainsi, le Président de la République gagne de plus en plus une réputation de monarque républicain

gaullienne telle qu’elle est exprimée dans ce discours de 1964 et de se demander ce qu’est le régime idéal gaullien. De Gaulle à travers la Constitution transmet une certaine vision du pouvoir exécutif (I), accentuée/transformée par la pratique du pouvoir (II). I) La vision du pouvoir exécutif et ses rapports aux autres institutions dans la pensée gaullienne Certes l’exécutif est bicéphale selon la Constitution et reflète une certaine complémentarité entre chef d’Etat et chef de gouvernement

centre des institut°, aux pouvoirs renforcés : chef de l’Etat, gardien de la Constitut°, chef des armées, responsable de la diplomatie, chef du pouvoir exécutif (nomme le 1er ministre), droit de dissolut° (art 12), référendum (art 11), pleins pouvoirs (art 16) - Pouvoirs réduits des autres institutions : 1er ministre puissant mais qui subit la dyarchie de l’exécutif (doit appliquer la pol avec sn équipe, est choisi et nommé par le psdt). 1 parlement rabaissé (art 49.3 du gouv qui l’autorise a passé

Le régime parlementaire Notions fondamentales Collaboration des pouvoirs : la gestion des affaires publiques est assurée par la collaboration entre exécutif et législatif par l’intermédiaire du gouvernement responsable devant le Parlement. Régime parlementaire mixte : Régime parlementaire dualiste : le gouvernement du pays doit son existence à la double confiance dont il dispose, celle du chef d’Etat souvent monarque, et celle du Parlement ; le législatif adopte les lois et contrôle ainsi

esprit et quelle devait être leur pratique. De Gaulle précise sa philosophie du régime telle que l’a dessinée sa pratique. Définissant les rôles respectifs du Président et du Premier ministre, il récuse l’idée de dyarchie (l’existence de deux personnes à la tête du pouvoir exécutif) au sommet. Selon de Gaulle, quelle place doit occuper le Président de la République dans l’organisation du régime ? La place occupée par le Président, peut-elle influencer la nature même du régime ? Aussi

cohabitation, un exécutif divisé ainsi que des idéaux politiques internes différents et inconciliable. En cela, le sujet « La cohabitation au sein de l'exécutif » induit 2 terme, deux états, influençant l'un sur l'autre Ainsi, la cohabitation se présenterait comme une situation politique originale. Il y a une discordance entre la majorité présidentielle et la majorité parlementaire, et donc, conflit de légitimité au sein de l’Exécutif. Cette cohabitation marque fortement le pouvoir exécutif dans un régime