Équivalence ricardienne

l’État augmente ses dépenses, les agents privés sont obligés de diminuer les leurs. Tout accroissement de la demande publique a pour pendant une diminution de la demande privée. Il y a un mécanisme de ce que les économistes appellent des équivalences ricardiennes. En effet, si l’État, pour financer ses dépenses, augmente les impôts, il ponctionne de façon évidente les agents privés qui, ayant moins à leur disposition, dépenseront moins. Si l’État se met en déficit et emprunte, les agents privés vont

principes de l’économie politique et de l’impôt. Le dernier est sur le protection de l’agriculture en 1822. Des disciples nombreux : * James Mill ; John Ramsay McCulloch ; John Stuart Mill pour les classiques * En 1820’s les « socialistes ricardiens » : William Thompson ; Thomas Hodgskin ; Walras ? Ces principes de l’économie politique et de l’impôt constituent la construction théorique globale la plus aboutie de l’économie classique. Cet ouvrage est le premier modèle abstrait de fonctionnement

de production, mais l’on n’en sait pas plus. La définition de la nation reste également la même (mobilité interne des facteurs de production, surtout du capital, immobilisme externe de ces mêmes facteurs). Pendant plus d’un siècle, la théorie ricardienne fait l’objet de critiques sans qu’aucune approche alternative ne la supplante. Il faut attendre pour cela l’entre-deux-guerres et l’analyse HeckscherOhlin-Samuelson (v. fiche 66). Repères chronologiques • 1817 : publication de l’ouvrage Principes

d'éviction), qui affecte à son tour la croissance du stock de capital et, à terme, la production potentielle. D'après l'équivalence Ricardienne, l'endettement public s'accompagne d'une hausse de l'épargne privée qui compense la réduction de l'épargne publique, les ménages anticipant les hausses d'impôt futures et épargnant en conséquence. Tant l'équivalence Ricardienne que la parité des taux d'intérêt en petite économie ouverte viennent limiter l'ampleur des impacts macroéconomiques réels de la dette

dépenses budgétaires vont donc énormément augmenter et de l’autre côté les recettes fiscales diminuent. Les pays se retrouvent donc avec un grand déficit budgétaire. Les Etats augmentent donc la quantité de monnaie en circulation (ex nihilo ➔sans équivalence en or) et donc on supprime l’échange or-monnaie. Les monnaies sont mal en point et les Etats ont beaucoup à financer leur guerre. En France, en 1914, on va ainsi créer l’IRPP (impôt sur le revenu) ➔ impôt direct et progressif. Mais les recettes

coût de production, mais l’on n’en sait pas plus. La définition de la nation reste également la même (mobilité interne des facteurs de production, surtout du capital, immobilisme externe de ces mêmes facteurs). Pendant plus d’un siècle, la théorie ricardienne fait l’objet de critiques sans qu’aucune approche alter- native ne la supplante. Il faut attendre pour cela l’entre-deux-guerres et l’analyse Heckscher- Ohlin-Samuelson (v. fiche 66). Repères chronologiques •

travail commandé) et de Ricardo (Valeur du travail Incorporé). -L'analyse de la valeur de Smith est centrée autour de l'échange : C'est à partir de l'échange qu'il analyse la valeur, le travail est créateur de pouvoir d'achat. -L'analyse Ricardienne est plutôt centrée sur la production, le travail est créateur de valeur. 2.1) De la propension naturelle à échanger à la division du travail (chez smith) Pour Smith (1723-1790), il existe des fondements philophiques à l'analyse de l'échange

Guyonvarh  L’équivalence ricardienne de Barro. Robert Joseph Barro (1974) montre que, sous certaines conditions, le financement des dépenses publiques par la dette ou la hausse des impôts (préconisé par les keynesiens) n'a aucun impact positif sur le revenu et la croissance: en prévision des impôts futurs nécessaires pour rembourser la dette, les ménages économiseront davantage, neutralisant les effets de toute politique de relance. Il approfondit l'équivalence ricardienne, soulevée par l'économiste

confirmant ainsi les croyances à l'origine de ces actions. Conclusion : la politique budgétaire ne sert (presque) à rien. On doit la formulation moderne de cette idée à l’économiste américain Robert Barro appelée effet d’éviction direct ou équivalence ricardienne. L’autre idée que l’on doit à Milton Friedman explique que lorsque l’État relance ses activités en augmentant son déficit budgétaire, il fait augmenter le taux d’intérêt sur le marché financier, ce qui tend à faire diminuer l’investissement

peut elle même varier. Ricardo nous dis donc que la monnaie est également un bien car sa création nécessite du travail. Sa valeur peut donc elle même varier selon les cours du métal par exemple. On arrive donc au théorème central de la théorie ricardienne de la valeur : Dans des conditions de concurrence parfaite, les valeurs d’échange des biens sont proportionnelles aux quantités de travail qui y sont incorporées. « Supposons que l’arme propre a tuer le castor exige pour sa fabrication beaucoup