Érinyes

responsabilité des juges, des magistrats et de la cour. Ainsi responsabilité de quelques hommes, la justice est soumis à l'erreur humaine. D'autre part, le risque de détenir un tel pouvoir peut mener à des abus. Par exemple, dans Les Eumenides, les Erinyes, détentrices du pouvoir de vengeance, cherchent à tout prix, et ce contre la raison, à venger le meurtre de Clytemnestre et outrepassent ainsi leurs conditions. De plus, puisque dans les faits, la justice n'est plus un principe moral tout puissant

l’auge », il incarne parfaitement le monstre taurin enfermé par Dédale. Des tourments de l’enfer à l’apocalypse Les femmes qui vagabondent à travers les plaines et les terrils sont elles aussi inspirées de l’imaginaire antique en souvenir des Erinyes, les déesses vengeresses nées de la castration d’Ouranos, elles émasculent Maigrat et entraînent les mineurs dans un « galop de furies ». Mais le répertoire des représentations judéo-chrétiennes fait bon ménage avec le mythe antique dans Germinal

et la solitude, et dans le désir de vengeance. Oreste revient incognito et seule Electre le reconnaît ; Ensemble ils organisent la vengeance et Electre pousse son frère à tuer l’imposteur ainsi que leur mère. Ensuite Oreste est poursuivit par les Erinyes, trois divinités des enfers, qui font naître chez lui le remord jusqu’à la folie. Enfin Electre passe la fin de sa vie à exprimer de la haine à l’égard de ceux qui veulent punir Oreste. 8. L’Odyssée L’Odyssée est le voyage d’Ulysse depuis

la guerre de Troie. Elle avait été fiancée à son cousin Oreste avant cette guerre mais, le conflit terminé, Ménélas la promet au fils d’Achille, Néoptolème (également connu sous le nom de Pyrrhus). Profitant de la folie d'Oreste (tourmenté par les Érinyes), Néoptolème enlève Hermione et l'emmène en Épire, où il vit avec elle et Andromaque (qu'il avait capturée à Troie). Mais après être revenu à la raison, Oreste défie Néoptolème qu'il tue en combat singulier. Oreste et Hermione ont par la suite un

véritable catharsis de cette mise à mort, auquel on pouvait assister au cours de l'Ancien Régime notamment. L'homicide n'apparaît dans ce cas-là que ni plus ni moins comme le moyen de lutter contre lui-même. C'est là tout le paradoxe du statut des Erinyes. La légitime défense de Tom lors du premier meurtre relève de ce cas, d'une vie pour une autre. Qui aurait dû mourir qui aurait dû vivre? OUVERTURE: La justice dans notre société ne se doit-elle pas d'être continuellement exemplaire?

bienveillantes) : Oreste est poursuivit par 3 divinités des enfers (vivent dans la terre) : Erinyes (sœurs de Thémis : Thémis la face lumineuse du droit a des sœurs qui sont obscures, elles lui sont apparentées, sont sœurs en résolution des conflits) : résolvent les conflits en passant par la vengeance privé (il est impossible que le droit n'ait pas ses sœurs là car le droit est fruit de l'homme et l'homme est corps : les Érinyes sont les tripes:cœurs de nos entrailles, non raisonnable, poussé par les sentiments)

recule et se fixe tout en haut du monde. Désormais séparée du Ciel, la Terre peut librement enfanter. Des gouttes de sang issues de la blessure d'Ouranos naissent trois personnages qui incarnent la violence ( résumée par le terme Éris): les érinyes (divinités de la vengeance pour des crimes consanguins), les Géants ( guerriers éternels qui ne connaissent ni l'enfance ni la vieillesse) et les Meliai (Nymphes des frênes). Chaos engendre érébos (noir absolu) et Nux (Nuit). A son tour, Nuit

témoigne de l'imaginaire de Hugo. _ La mythologie grecque est associée au combat : Hugo place sa lutte sous l'autorité prestigieuse de Platon et la sagesse qui sort de sa bouche (« sur les lèvres de Platon ») ; fait probablement allusion aux Erinyes (divinités infernales) qui poursuivent le criminel Oreste avec la même fougue que les abeilles. Le Mont Hymette (vers 29) est une montagne du centre de la Grèce qui est réputée pour son miel ; référence suffisante donc pour comprendre que les abeilles

requins. Ce qui explique également sa réaction d’orgueil, sa dignité de « grande dame » l.4 ; elle n’a plus dès lors que le souci de former Rastignac pour se venger du monde à travers lui (image des éclairs qui sortent de ses yeux l.4, qui rappelle les Erinyes, déesses de la vengeance). II Une image dépréciative de l’humanité et de la société Le tableau que trace Mme de Beauséant des comportements humains fait apparaitre une humanité cruelle et intéressée, toujours hypocrite. Le ton est donné dès

puis renonce à la royauté. Pour cette raison, il est chassé de Thèbes quelques années plus tard. Après avoir longtemps erré avec Antigone sa fille qui lui servait de guide, il arrive dans un lieu de culte non loin d'Athènes[->16], où l'on vénère les Érinyes[->17]. C'est là qu'il meurt, juste après qu'Apollon lui a promis que sa sépulture resterait un lieu sacré et bénéfique pour Athènes. Le concept de complexe d'Œdipe[->18] a été avancé par Sigmund Freud[->19], fondateur de la psychanalyse[->20], pour