Eudemonisme

ce qui, selon qu’on le possède ou non, fait qu’on ne manque de rien ou, au contraire, qu’on le cherche à tout prix, ne peut être autre chose que le bien souverain. A première vue, il semblerait donc que la philosophie d’Epicure soit un simple eudémonisme (pensée qui fait du bonheur le bien suprême, par opposition à l’hédonisme, pour qui le bien suprême consiste dans le plaisir). Epicure ne remonte donc pas plus loin, dans la justification de la nécessité de philosopher, car on ne saurait sans

volonté) Nietzsche : “Qu’est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance croît, qu’une résistance est en voie d’être surmontée” (L’Antéchrist) Le bonheur est souvent conçu comme étant une fin ultime de la vie humaine (c’est ce qu’on appelle eudémonisme). Il se distingue des fins partielles, c’est-à-dire des fins qui à leur tour deviennent des moyens en vue de fins plus élevées (par exemple la richesse). Le bonheur est la fin la plus haute, une fin que l’on recherche pour elle-même, une fin en

comédie « le professeur de débauche ». La philosophie d’Epicure serait donc une « philosophie cochonne » (Michel Onfray). 4 mots –clé : L’épicurisme est un hédonisme (recherche du plaisir), mais aussi un eudémonisme (recherche du bonheur, distinct du simple plaisir). On appelle eudémonisme une morale qui fait du bonheur le « souverain bien », cad la fin ultime (on cherche tous à être heureux) et la fin parfaite de l’existence (le bonheur n’est jamais un moyen pour une autre fin : on cherche à

extérieur et de l’ordre de l’avoir et de la possession, mais comme un bien moral, intérieur, de l’ordre de l’être. II) Les morales du bonheur ou comment être heureux morale : conseils, règles de vie dans le but d’atteindre le bonheur moral = eudémonisme L’eudémonisme sont toutes les morales qui considères que le bonheur, qu’il soit collectif ou individuel, est le plus grand bien pour l’homme dans le but de toutes nos actions. Pour toutes ces doctrines, le bonheur est lié à la vertu. A/ Le

déduire qu’il s’agit donc d’une utopie qui est entre autre une représentation idéalisée de l’humanité. De plus le terme d’incarnation nous renvoi à un terme de rapprochement de valeur qui s’établit sur un plan symbolique, le bonheur lui étant un eudémonisme. Or le sauvage se situe avant la signification et la confiance. Le terme de mythe corrélé à celui de l’utopie signifie donc que le sujet nous amène à un double éloignement de l’homme civil pour parvenir à saisir le « bon sauvage ». Il y a donc

bonheur et s’écarter de toute situation dangereuse, malsaine ou dirigées par des passions. Il faut savoir se débarrasser de certains désirs qui ne sont pas compatibles avec le bonheur. d. En quoi consiste le bonheur que rechercher la sagesse ? Eudémonisme : thèse d’après laquelle le bonheur existe et est la finalité naturelle de l’homme. Le bonheur est l’état dans lequel l’individu est en accord avec sa nature. L’homme heureux est égal à lui-même, il a su faire émerger en lui des choses qui sont

accord avec les principes de la raison. Le stoïcisme de Sénèque implique d’être en accord avec l’ordre rationnel du monde. Par conséquent, le bien ne peut être voulu que pour soi sous peine de ne pas exister. En ce sens le stoïcisme est bien un eudémonisme (doctrine qui affirme que l’action vertueuse coïncide avec le bonheur) sans être un hédonisme (doctrine qui affirme que l’action vertueuse repose sur le plaisir). Parallèlement, selon Kant, la morale pour être fondée rationnellement s’appuie sur

bonheur. Il y a donc bien là une recherche du bonheur. Par opposition, nul ne désire être malheureux, même lorsqu’il cherche, comme le masochiste, de la souffrance pour trouver son plaisir. L’ensemble de ces philosophies, qu’on appelle hédonisme ou eudémonisme, considèrent alors le bonheur comme un « souverain bien », c’est à dire la fin ultime de l’homme. Le bonheur serait donc une fin en soi qui ne saurait servir de moyen à la réalisation d’une autre fin. Epicure, dans la même optique, soutient la thèse

par l’homme; bien supérieur à tous les autres. Cette notion permet de distinguer entre les biens subalternes et le vrai Bien. Certains biens sont recherchés non pour eux-mêmes mais parce qu’ils servent à la réalisation d’une fin suprême. Eudémonisme : doctrine morale qui fait du bonheur le « souverain bien » c’est à dire le but ultime de la vie. La plupart des philosophes de l’antiquité sont eudémonistes bien qu’ils ne mettent pas derrière le concept de bonheur le même sens. Hédonisme :

heureuse » : la sensibilité va être le critère de la vie heureuse. Évaluation des biens et des maux : il faut procéder par « comparaison des avantages et des inconvénients » : des maux pour un plaisir à venir : des plaisirs pour des maux à venir. Eudémonisme : considérer le plaisir comme vertu de la sagesse par une ascèse. À ne pas confondre avec l’hédonisme : rechercher le plaisir pour le plaisir . Rester vigilant quant à ce qu’il faut choisir et ce qu’il faut éviter : la prudence