Eudemonisme

Respect · Responsabilité · Valeur · Vertu et Vice · Volonté Doctrines et Courants Altruisme · Casuistique · Conséquentialisme · Contractualisme · Cynisme · Déontologie · Déterminisme · Égoïsme · Éthique de la discussion · Éthique de la vertu · Eudémonisme · Fatalisme · Hédonisme · Individualisme · Intuitionnisme (en) · Nihilisme · Perfectionnisme · Réalisme moral · Rigorisme · Théorie du commandement divin · Universalisme (en) · Utilitarisme · Individualisme libertaire Voir les catégories : Philosophie

vie aprés la mort nourrit des désirs illimités, perpétuellement insatisfaits. Le sage, au contraire, arrive par la connaissance à modérer tous ses désirs, à les rendre peu exigeants, aptes à se contenter de peu. La moral épicurienne est ainsi un eudémonisme plus qu'un hédonisme. La connaissance dévoile d'abord les cause qui créent chez l'homme l'obsession de l'au-délà, la peur de la mort et la crainte des dieux. Elle révèle ensuite que ces deux sujets d'inquiétude sont vains, puisque la mort ne saurait

l'autonomie d'une volonté qui ne se détermine que par pur respect pour le commandement moral, la vertu dont parle Sénèque demeure plaisante et « désirable », c'est-à-dire entachée d'attrait sensible. L'apparent rigorisme du stoïcisme cache en fait un eudémonisme larvé, où l'on ne cherche la vertu que parce qu'elle serait la condition de notre bonheur. 2. La vertu comme volonté de domination Si du point de vue kantien donc, la position de Sénèque pèche par manque d'exigence en faisant de la vertu quelque

bien réfléchir, la liberté est loin d’être aussi évidente qu’on le sent ou le dit. A la réflexion, le plaisir ne mène pas bien loin et il convient d’en remplacer la poursuite (l’hédonisme) par celle, plus exigeante mais plus fiable, du bonheur (eudémonisme). Tout cela saisi dans la logique d’une austérité et d’une ascèse qui évoquent les positions de Platon (celui du Phèdre et non du Philèbe), de Plotin, de Saint Augustin ou de Kant. On voit par exemple, chez ce dernier, combien la liberté, dès sa

morale. La morale antique s'interrogeait sur les fins que l'homme doit se proposer, sur la vie bonne, idéale (elle s’occupe du problème d'une vie digne d'être vécue). La doctrine selon laquelle le bonheur est le bien suprême de l'homme se nomme l' "eudémonisme" (de "eudaimon"), bonheur. On nomme hédonisme la doctrine pour laquelle ce qui est premier est le plaisir. 2) Le problème : ici, on cherche à donner un contenu à ce souverain bien : est-ce le plaisir? Plus précisément, est-ce n'importe quel plaisir

Kant) ↳ Dieu = idéal de la raison mais il faut séparer foi et fanatisme Kant dans “La critique de la raison pratique”, 1788 ↳ Antinomie du souverain bien (paradoxe entre philosophes épicuriens / stoïciens sur la vie heureuse) ↳ 2 eudémonismes (théorie qui a pour préoccupation le bonheur avec la conviction que le bonheur est accessible sur Terre) dont le concept premier est différent → Epicurisme : bonheur est premier et doit être poursuivi ⇾ la vertu s’en suivra

deux propositions sont contradictoires, alors l'une est vraie et l'autre fausse; · le principe de non contradiction: on ne peut pas à la fois affirmer deux propositions contradictoires. g) La morale et la politique La morale d'Aristote est un eudémonisme c'est à dire qu'elle vise au bonheur. Le bonheur est une activité de la raison. Le plaisir n'est pas exclu. Il est l'achèvement de l'acte. « L'homme est un animal politique » Platon[->5] pensait que l'homme avait besoin de l'Etat à cause de sa

- Ce qui est mal : indigne, vicieux Pour les grecs, le bien est ce qui conduit au bonheur. Le bonheur est lié au plaisir mais ne se réduit pas au plaisir. Différence entre hédonisme (le bonheur se réduit à la maximisation du plaisir), et eudémonisme (le bonheur ne se réduit pas à la maximisation du plaisir). Le christianisme valorise la douleur, le dolorisme. Différent de l’ascétisme grec, qui consiste à l’exercer à la douleur pour la dépasser. Avec le monothéisme, vous n’avez qu’une

pour profiter un maximum de la vie. L’épicurisme est un hédonisme (= recherche du bonheur dans du plaisir) mais le stoïcisme non vu que pour eux le bonheur est la maîtrise de soi pour faire face à la souffrance. Ils sont par contre tous deux des eudémonismes (= recherche du bonheur).   Epicure invente une typologie dans les désirs : 1.      Les désirs naturels et nécessaires (biologiques : manger, dormir, boire)       TOUJOURS SATISFAIRE 2.      Les désirs naturels et non-nécessaires (idem mais mesure

Le bonheur - Cours de philosophie Le bonheur   Les enjeux de la notion – une première définition               Le bonheur est souvent conçu comme étant une fin ultime de la vie humaine (c’est ce qu’on appelle eudémonisme). Il se distingue des fins partielles, c’est-à-dire des fins qui à leur tour deviennent des moyens en vue de fins plus élevées (par exemple la richesse). Le bonheur est la fin la plus haute, une fin que l’on recherche pour elle-même, une fin en soi. Cependant, une fois cela