Exposé Flexisécurité

s’inspirer de ces voisins européens. L’enjeu est d’inciter les chefs d’entreprise à recruter plus facilement sans recourir excessivement à des contrats précaires. Mais les experts ne sont pas tous d’accord, au point même de remettre en cause la « flexisécurité » danoise. En effet, si cette dernière a connu un vif succès, c’est parce qu’elle s’est accompagnée d’une générosité accrue de l’Etat en cas de chômage (les indemnités chômage représentaient jusqu’à 90% du salaire, versées pendant 4ans). Autrement

......................... 243 SUMMARY ........................................................................................... 251 LES MOBILITÉS DES SALARIÉS CAE090_Mobilités.pmd 5 04/06/2010, 14:05 5 Introduction La flexisécurité vise à combiner une flexibilité accrue pour les entreprises dans la gestion des emplois et une sécurisation augmentée des parcours individuels des salariés. Elle suppose, derrière son ambition générale, des dosages et des réglages assez fins.

puisque tout le monde profite de l’enrichissement de quelque uns : ruissèlement redistribution entrave efficacité de cette dynamique Réalité: Surtout « ruissellement du risque » Fitoussi : riches n’en prennent plus, les pauvres y sont de plus en plus exposés « Le concept d’égalité, lorsqu’il n’est point précisé, est vide de substance» J.P. Fitoussi STIGLITZ Le Prix de l’inégalité : les inégalités ne font pas croitre le gâteaux, les riches au sommet de l’échelle cherchent à obtenir la + grosse part

flexicurité, v. la Communication de la Commission européenne du 27 juin 2007 (Semaine soc. Lamy, n° 1316, p. 4). Le colloque de Brno, mars 2009 v. D. Méda, Flexicurité : quel équilibre entre flexibilité et sécurité ? Dr. soc., 2009, p. 763 « Flexisécurité à la française » thème du rapport Attali du 15 octobre 2010 : proposition 15 : un cadre efficace cohérent et valorisant pour la recherche d’emploi : mettre en place un contrat d’évolution ; Proposition 16 mettre la formation professionnelle au

perte d’emploi qu’autrefois . On recrée de l’emploi grâce à des politiques volontaristes.ces politiques mettent en avant la concentration des allégements des charges sur les bas salaires. Cela a permis de protéger les emplois peu qualifiés très exposés à la concurrence mondiale. On a eu la création de nouveaux emplois dans les services mais la productivité à peu augmenter. La productivité globale du travail a peu progressé. Si l’innovation technologique et l’investissement sont peu mis avant

Giddens) : flexibilité du marché du travail, employabilité, résorption du chômage structurel. Le Royaume-Uni a réussi ce programme (Workfare) mais a créé des exclus et des pauvres. 3.3. L'exemple danois Depuis 1996, le Danemark a mis en place la flexisécurité : accès à la formation tout au long de la vie ET flexibilité du marché du travail ET généreux système d'indemnisation-chômage. Ce sont les travailleurs qui sont sécurisés, non les emplois. Succès de cette politique qui combine une politique active

des entreprises et la légitime sécurité des salariés. Les travaux engagés par l'UE dans le cadre de la fléxicurité vise 3 objectifs : * Moderniser le droit du travail des Etats membres pour une nouvelle dynamique de croissance. * La flexisécurité est intimement liée à la croissance et à la capacité de réaction des marchés. C'est en ce sens que l'UE distingue les Insiders des Outsiders. * Les Etats membres sont invités à introduire davantage de flexibilité dans le marché européen et

DÉSENDETTEMENT ET DE CROISSANCE ..................62 II. SECONDE URGENCE : STIMULER LA COMPÉTITIVITÉ ET L’EMPLOI ET REDONNER UN AVENIR AUX JEUNES.............................................................................70 1. METTRE EN PLACE UNE « FLEXISÉCURITÉ À LA FRANÇAISE » ....................................................70 2. RENFORCER LA COMPÉTITIVITÉ POUR DÉVELOPPER L’EMPLOI ...................................................79 PRÉPARER LA CROISSANCE DE DEMAIN : ASSURER À NOS ENFANTS UNE

influencés par cette catégorisation. Cette approche s’inscrit dans la continuité de certains travaux sociologiques sr la construction des groupes sociaux et des mots qui les désignent. Par exemple le grand classique de Luc Boltanski sur les cadres. Il expose d'abord le point de départ de son enquête : un questionnement suite au constat initial que le groupe de « cadres » existe dans le langage ordinaire français alors que dans un pays voisin comme l'Allemagne, la notion est inexistante. Par exemple

pénibles…), organisationnels (travail répétitif…) et psychosociaux (notamment le ressenti de la charge mentale, de la latitude décisionnelle et du soutien social). Ce qui complique les choses, c’est que si, globalement, femmes et hommes semblent exposés de façon comparable aux facteurs de risques de TMS, une même exposition ne génère pas le même effet chez les hommes et chez les femmes, tout comme une même souffrance ne correspond pas nécessairement à la même exposition physiologique ou psychologique