Fable Moraliste Et Divertissante

malades de la peste », il accuse les puissants de n'être pas justes puisqu'ils sacrifient le misérable, le pauvre au puissant. «Selon que vous soyez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir ». La Fontaine utilise la fable, l'apologue pour travestir son point de vue sur la cour du roi. Sans se stratagème, il serait embastillé pour ces idées. Les animaux représentent des personnages de différentes classes sociales: Le lion: le roi, le mulet: le pauvre.... Ils sont affublés

Quels sont les enjeux littéraires de la fable? Le corpus est constitué de dix fables. Elles ont été écrites par Jean de La Fontaine, fabuliste appartenant au classicisme du XVIIè siècle. C'est aussi un moraliste. Il écrivait notamment des fables pour le roi Louis XIV. Nous allons nous interroger sur les enjeux littéraires d'un apologue comme l'apologue à travers deux idées propres à la fable: le caractère plaisant de ces textes mais aussi leur visée instructive et

claire et moins bien expliquée tant dans les développements qu’a connus le texte qu’à travers les dédales méandriques parcourus en une vingtaine de siècles. Tâcher de rendre plus claires les voies empruntées par la fable orientale a été notre souci majeur dans cet exposé. Mots-Clés : Fable - Jean de La fontaine- Bidpay - Esope. Abstract: The sources of Jean de La Fontaine fables were diverse and varied. Two major centers, retained however the attention of comparative literature: the double antique

et met en scène des personnages types qui incarnent des thèses ou des idées plus ou moins convaincantes (EX : Manon Lescaut incarne la femme infidèle et dont laquelle le chevalier Des Grieux est fou amoureux). -Il s'apparente à l'apologue et la fable, car il garde un objectif précis qui est d'instruire et plaire en illustrant une leçon (plus ou moins implicite) par le biais d'un récit qui sont les règles de bienséances de cette époque. Technique utilisé très fréquemment (EX : J. de la Fontaine

CORRIGÉ DE LA QUESTION • « Le bonheur humain est composé de tant de pièces qu’il en manque toujours », dit Bossuet. Mais chacun définit différemment ces « pièces » du bonheur. Ainsi un moraliste philosophe comme Pascal, un fabuliste comme La Fontaine – pratiquement contemporains au XVIIe siècle – ou des philosophes des Lumières aussi différents – et presque « ennemis » – que Voltaire et Rousseau font tous dépendre le bonheur d’éléments différents. • Pour Pascal, être heureux c’est combler un

offusquer de son ombre », « Elle croissait au milieu des bénédictions »). Contrôle sur la partie à la découverte de l’éloquence et de l’argumentation 2ème partie La critique sociale et politique au temps du classicisme L’art de la fable au service de la critique sociale Jean de La Fontaine, originaire de Champagne, s’installe à Paris après des études d’avocat. Ses écrits brillants vont séduire le surintendant Fouquet, qui devient son protecteur. La Fontaine restera fidèle à son mécène

utilise l’imaginaire afin de soutenir une opinion sur un élément bien réel. L’argumentation indirecte : Pour convaincre, celui qui parle ne choisit pas toujours de faire une démonstration faisant appel à la logique. Il peut faire réfléchir en le divertissant, ce qui permet par ailleur d’éviter la censure. Tout les genres littéraires peuvent ainsi servir à une démonstration implicite et être porteur de paroles engagées. Parce qu’ils divertissent ou émeuvent en s’adressant plus à ma sensibilité et à

des modèles de conduite dont la politique de la monarchie absolue avait besoin. La comédie C'est la comédie de Molière (1622-1673) qui dominera toute les autres à cette époque. Sa comédie tente évidemment de corriger les vices des hommes en les divertissant. Dans la comédie, les vices sont tournés en ridicule, car "on veut bien être méchant, mais on ne veut point être ridicule" (Molière). Molière s'attaque donc aux vices des hommes, ainsi qu'à ses ennemis personnels: Les bigots, les faux dévots, l'hypocrisie

Le conte et la fable : deux genres dont les affinités et les entrecroisements paraissent évidents au xviie siècle. Le Dictionnaire de Furetière a recours à la même terminologie pour les définir : « fiction », « chose inventée », « plaisanterie », « plaisant ». Pour les contemporains de La Fontaine, les deux genres participent également de la « feinte » — la fable par statut, le conte par prédilection — et leur finalité avouée est celle de « plaire », de « divertir ». Bien sûr, il existe aussi des

heureuse (p. 388 ES/S et Techno / p. 390 L/ES/S) Le XVIe siècle : le siècle des doutes SÉQUENCE 1 – Le projet de Michel de Montaigne : les Essais  (p. 309 ES/S et Techno / p. 311 L/ES/S) (étude d’une œuvre intégrale) Le XVIIe siècle : le siècle des moralistes SÉQUENCE 2 – La justice sociale dans les Fables de La Fontaine (étude d’une œuvre intégrale) (p. 329 ES/S et Techno / p. 331 L/ES/S) SÉQUENCE 4 – Les passions et l’aspiration au bonheur • Blaise Pascal, Pensées (p. 368 ES/S et Techno / p. 370 L/ES/S)