Famille de Loménie

la disparité fiscale que les privilèges de la noblesse et du Clergé. La lecture des Cahiers de doléances est à cet égard édifiante : |A Harquency, paroisse normande de 48 feux (180 habitants), dont le seigneur est Mme de Colmare, 19 chefs de famille signent le | |procès-verbal du cahier de doléances (5 avril 1789) : | |

désinvolte ce qu’il appelait les « gisements profonds de mon sol mental » (I, page 184). Combray était en réalité Illiers (aujourd’hui Illiers-Combray), un bourg situé au sud-ouest de Chartres, sur les bords du Loir (la Vivonne du livre), où la famille Proust passait ses vacances au cours de son enfance. Mais, dans le livre, la topographie du village et celle des environs furent plus ou moins respectées, et il fut magnifié. Ainsi, dans une page célèbre, de très petits potins sur des faits insignifiants

réunion d'une grande assemblée de notables pour faire valider la réforme, nommé par la Couronne. Louis 16 compose l'assemblée de notables exclusivement composée de personnes hostiles à la réforme, donc échec total et Calonne doit démissionner. Loménie de Brienne va reprendre le projet de Calonne, en essayant de l'adoucir. Comme il reprend la copie de Calonne, il se heurte à l'opposition parlementaire, opposition violente du Parlement de Paris qui réclame la convocation des Etats généraux, selon

1709 → hiver très rigoureux. Qqch va changer, l'hygiène va s'améliorer, les famines se font plus rares. La population va augmenter de façon considérable. Alors que le royaume ne comptait que 20 millions au début du 18ème à la fin 28 millions. La famille traditionnelle va se fissurer ce qui va se traduire par une hausse des naissances illégitimes et par une augmentation des abandons d'enfant entre 5000 et 6000 abandons à Paris entre 1750 et 1789. par ailleurs les // qu'entretenaient les enfants avec

femmes et de leurs descendants, mais également l’ensemble des règles de succession à la couronne qui est définitivement fixée dans la seconde moitié du XIVe siècle. On considère alors que la couronne de France se transmet de père en fils dans la famille capétienne par ordre de primogéniture. Les femmes et leurs descendants sont exclus et à défaut de descendants en ligne directe, c’est le collatéral le plus proche du roi défunt par les hommes qui succède. La dévolution de la couronne est réglée

parfois à leur seul profit. Ils avaient une situation sociale qui les incitait à user et abuser de leur autorité. Ils se transmettaient le gouvernement généralement de père en fils. Dans la province du Lyonnais, le gouverneur appartenait à la famille des Villeroi du tout début du XVIIème siècle et jusqu’en 1789. Ces gouverneurs remettaient en place une sorte de féodalité. Pour lutter contre la féodalité, le Roi avait mis en place les gouverneurs, mais ceux-ci se comportent de manière féodale

du Roi (équivalent de notre ministère de l'intérieur). Le Secrétaire d'État jouit donc d'une importance politique considérable. D'où la tentation pour certaines familles de " truster" ces fonctions. Ce fut le cas de la famille Louvois, qui se succédèrent de père en fils au ministère de la guerre pendant quelques décennies. De la famille Colbert qui occupèrent les secrétariats d'État à la marine (fils du grand Colbert), aux affaires étrangères (fils cadet puis le neveu…). On assiste donc à un accaparement

office comme ils le veulent ou transmettre à leur héritier, il y avait une taxe : la Paulette 1/16e du prix. L’office permet une mobilité sociale ascendante : l’achat d’office c’est pour les familles la voie ouverte royale vers la noblesse de plume par opposition à la noblesse d’épée. (Exemple : famille d’Aguesseau, Joly de Fleury) Ces officiers ont une totale indépendance à l’égard du pouvoir politique : garantie précieuse pour les justiciable et administrés, mais cette indépendance engendre

particulièrement sensible à l’opinion lorsqu’il affecte certains groupes d’individus : ex  les cerfs qui sont soumis au pouvoir d’un seigneur ; et qui sont encore au XVIIIe dans l’incapacité de passer certains actes juridiques. Également les fils de famille en province qui demeurent sous la puissance paternelle, même mariés et majeurs. La propriété, notamment foncière, demeure largement dominé par des conceptions féodales, des survivances du moyen-âge qui ne cadre plus vraiment avec la réalité économique

a quatre fils ! Cette dynastie ne survivra pas à la division des partages et sera remplacée par une dynastie de maires du palais (gérants du domaine royal) qui s’impose progressivement : ce sont les Pippinides (du nom de Pépin Ier). C’est de cette famille originaire de la vallée de la Meuse que descendent Charles Martel et Charlemagne. Survol de la période Le bon roi Dagobert, idée à revoir ! Après le règne du roi Dagobert (632-639), les Mérovingiens sombrent dans la décadence (les rois « fainéants