Faut Il Réformer Le Statut Des Magistrats Du Parquet

Procédure pénale et procédure civile. La principale différence entre la procédure pénale et la procédure civile est que le procès civil oppose deux parties, personnes privées. Dans le procès pénal l’Etat est partie au procès par l’intermédiaire du parquet, demandeur au pénal. La ressemblance entre procédure pénale et procédure civile est que celui qui, en dernière analyse va décider, est un tribunal indépendant de l’exécutif de l’ordre judiciaire. Il y a des règles qui tendent à assurer l’impartialité

Selon l’article 63 du CPP, peut être placée en garde à vue « toute personne à l’encontre de laquelle il existe une ou plusieurs raisons plausibles de soupçonner qu’elle a commis ou tenté de commettre une infraction ». Ainsi, seul le « suspect » (ce statut n’existe pas au stade de l’enquête) peut être placé en garde à vue. La définition du « suspect » telle qu’issue de la loi du 4 mars 2002 est plus large que celle découlant de la loi du 15 juin 2005 (« indices faisant présumer qu’elle a commis ou tenté

est adopté une loi venant clarifier l'organisation juridictionnelle, désormais il y aura un tribunal civil par arrondissement, des cours d'appel regroupant plusieurs départements et au sommet la cour de cassation 3 – La période contemporaine Il faut attendre l'avènement de la Vème République le 4 octobre 1958 pour que la justice française soit une fois de plus réorganisée. Tout d'abord, la carte judiciaire (=organisation territoriale de la justice) est réformée. Les juridictions ont elles même

dministrative : qui règle tous les litiges administratifs [ex : contestation d’un ar rêt municipal] 2 sortes de Juridiction : -judiciaire (civil+pénal) -administrative A côté de ces organes on trouve un personnel judiciaire qui assure leur fonctionnement : Magistrats, greffiers, huissiers, avocats, avoués…. On les nomme auxiliaires de justice. HISTOIRE DE L’ORGANISATION JUDICIAIRE 4 périodes à distinguer: A) L’A N C I E N R E G I M E Système juridique aux traits particuliers : ▪ extrême diversité

pour trancher le litige. Cette personne ne pourra imposer sa décision sans qualités il faut qu'elle soit impartiale qu'elle ait pas de partis pris et de préjugés. Il faut que cette personne soit respectée qu'elle ait une autorité. Elle a une autorité dans les pouvoirs qui lui ont été confiés. Les partis du litige s'adressent généralement au chef du village pour apporter une solution entre ces 2 personnes. Il faut s'adresser à une tiers personne pour rendre la justice. Rendre la justice à une pluralité

Introduction Examen : 1 question de cours sans le droit au code Section 1 : Qu'est-ce que la procédure pénale La procédure pénale est très médiatisée. Il faut concilier une sanction efficace tout en respectant suffisamment les libertés fondamentales. Les juridictions pénales n'ont pas à traiter des faits. En 2010, les autorités judiciaires ont été saisies de 5 millions de procès de verbaux. Sur ces affaires, 1,5 millions était poursivables (affaires élucidés où la personne est identifiée)

est dans une certaine mesure source de droit. C’est un rôle créateur qui est plus ou moins marqué en droit administratif. Il faut préciser que le législateur reste maître cependant du maintien de la règle dégagée par le juge. Les juridictions suprêmes de chaque ordre peuvent aussi dans leur rapport d’activité annuel attirer l’attention du législateur sur les réformes qui leur paraissent souhaitables. Depuis l’époque révolutionnaire il est interdit au juge d’empêcher ou de suspendre l’exécution

Pôle de formation Processus de décision et de formalisation de la justice pénale LE PARQUET DES MINEURS Août 2009 SOMMAIRE Pages INTRODUCTION : ................................................................................................................... 1 Le substitut des mineurs, un magistrat au rôle devenu majeur. ...................................... 1 Chapitre I- Les mineurs en danger ......................................................................................

éventuellement à sa condamnation si les éléments de preuve sont suffisants pour faire tomber la présomption d’innocence. L’Etat en tant qu’ordre public sur son territoire, va être représenté par les magistrats du parquet. Le demandeur n’est pas comme en procédure civile, une personne privée, mais c’est un magistrat représentant l’Etat. La victime va pouvoir aussi aller devant les tribunaux répressifs mais dans certaines conditions. Le défendeur est un présumé innocent qui, au cours de la procédure, devient

pour réformer l’ordonnance du 2 février 1945 sur l’enfance délinquante », dite Commission Varinard, qui doit rendre son rapport fin novembre 2008. Lors du discours d’inauguration, la ministre a justifié la création de cette commission par plusieurs arguments. L’un d’entre eux fait aujourd’hui consensus chez tous les professionnels et les observateurs : la nécessité de reconstruire un texte de loi clair et cohérent là où les magistrats utilisent actuellement un texte très compliqué, réformé à une