Fugitive Beaute

malsaise dont souffre René Chateaubriand va faire de cet extrait de roman un véritable poème en prose. Un poème en prose a) Le registre Ce texte est lyrique car il ne fait qu'exprimer des sentiments personnels ("foule de sensations fugitives" "passions" etc ...), mais aussi par la présence de la nature et la présence de ponctuations expressives et interjections. Toute cette ponctuation donne une très grande ampleur à l'expression des sentiments. Chateaubriand assimile même notre coeur

la vérité de ce sentiment. Il y a une grande simplicité dans le décors et dans le personnage. C'est un amour naturel. Sa beauté naturelle ressort dans le texte (« admirable beauté », » il faisait chaud et elle n'avais rien, sur sa tête et sur sa gorge, que ses cheveux confusément rattachés ») elle dévoile sa nudité, la chevelure est symbole de sensualité . Elle a une beauté originelle. Elle rappelle la venus de Botticelli. La phrase est construit en 3 mouvements. (2 long et 1 court) il y a un

France, Corti, 1954 Toute une époque, qui va approximativement de 1580 à 1670, de Montaigne au Bernin, se reconnaît à une série de thèmes qui lui sont propres: le changement, l'inconstance, le trompe-l'oeil et la parure, le spectacle funèbre, la vie fugitive et le monde en instabilité. On les voit s'incarner en deux symboles exemplaires qui semblent commander l'imagination de ce temps: Circé et le paon, la métamorphose et l'ostentation. Ces thèmes et ces symboles répondent mal à l'idée de classicisme

un autre thème qui me plait, celui de la nature, les deux mélangé dans les poèmes que je vais présenter. J’aime la manière dont les poètes arrivent à comparer la femme à un élément de la nature. Je vais donc vous présenter ce thème : l’amour et la beauté de la femme à travers la nature, avec sept poèmes, qui pour moi symbolise ma conception de la poésie, mais qui peuvent comporter des tas d’interprétations. « Le lac » d’Alphonse de Lamartine, Méditations poétiques. 1820 « La courbe de tes yeux… »

Mais batue ou de pluye, ou d'excessive ardeur,
 Languissante elle meurt, fueille à fueille déclose.

 Ainsi en ta premiere et jeune nouveauté,
 Quand la Terre et le Ciel honoraient ta beauté, 
La Parque t'a tuee, et cendre tu reposes.

 Pour obseques reçoy mes larmes et mes pleurs,
 Ce vase plein de laict, ce panier plein de fleurs,
 Afin que vif et mort ton corps ne soit que roses. Second Livres des amours 1578, Pierre de RONSARD

voilà des siècles innombrables Que vous vous combattez sans pitié ni remord, Tellement vous aimez le carnage et la mort, Ô lutteurs éternels, ô frères implacables ! Commentaire Son voyage à l'Île Maurice avait révélé à Baudelaire la beauté de la mer. Voyant en elle le symbole de l’évasion, de l’appel vers ce qui n’est pas, vers l’illimité, il la célébra souvent dans son oeuvre, en particulier dans le poème en prose intitulé ‘’Déjà’’, où, comme il faisait allusion à ce voyage, il évoquait

il se définit comme l’art de l’équilibre et de l’harmonie. Contrairement au mouvement baroque, il évite tout excès et soigne la composition, il se plie aux contraintes, aux bienséances, à la volonté de plaire à un public raffiné qui a le sens de la beauté littéraire. Le type représentatif est l’honnête homme qui allie les qualités du cœur et de l’esprit et dont l’idéal est fait de mesure et d’ordre. Querelle des Anciens et des Modernes : elle oppose les inconditionnels d’une esthétique définie

description des produits de la nature parâit, à la limite, comme l'expression d'un panthéisme naturaliste qui situe le divin partout où éclate le vivant et qui va jusqu'à diviniser la nature. Cette nature mère qui ne cesse d'éblouir l'homme par sa beauté, sa puissance, ses lois, son harmonie et sa perfection. Ainsi, Zola reprend, peut-être, la philosophie de Rabelais et de Diderot qui prônent l'idée de l'excellence de la nature : « La nature ne fait rien d'incorrect. Toute forme, belle ou laide, a

l’amour se repose, Embaumant les jardins et les arbres d’odeur : Mais battue ou de pluie, ou d’excessive ardeur, Languissante elle meurt feuille à feuille déclose : Ainsi en ta première et jeune nouveauté, Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté, La Parque t’a tuée, et cendre tu reposes. Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs, Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs, Afin que vif, et mort, ton corps ne soit que roses.           Pierre de Ronsard, Sur la

absente de l'intrigue, cantonnée à rester une femme, l'objet des désirs du preux chevalier. La plus célèbre est sans nul doute Guenièvre, l'épouse d'Arthur qui, avant d'être la cruche sympathique de Kaamelott, hantait le sommeil de Lancelot par sa beauté et sa vertu. Dans le même temps, la femme est aussi davantage présente dans certains types de romans, comme l'Astrée par exemple, mais dans une optique toujours sentimentale, même si son apparition est bien plus importante: la femme, généralement