Féminisme égalitaire

Europe aux XIX-XXème siècles Introduction Ce chapitre présente un bref historique qui permet d'expliquer certains aspects de la vie des femmes. Cet historique, basé sur une perspective égalitariste, est largement influencé par les effets des féminismes contemporains (le mouvement des femmes s'interroge ainsi sur son passé et son avenir et nous mène sur le chemin de l'Histoire). Il garde toutefois un caractère pluriel puisqu'il retrace les victoires des femmes mais également l'évolution du système

droits civils Débats et combats : XIXe et premier XXe siècle. Instruction et travail La conquête du savoir Ont-elles droit au travail ? Créer malgré tout ? Débats et combats : XIXe et premier XXe siècle. Devenir libres et égales L’apparition du féminisme Le temps de l’affirmation Vichy : résistantes méconnues, collaboratrices punies Maigres acquis jusqu’au suffrage octroyé L’habit ne fait pas encore la femme libre… Égalité inachevée, inégalités recomposées (1960-2000) La maîtrise de la reproduction

du 20e siècle. Apparaissent les suffragettes qui luttent contre l’exclusion civique des femmes. Comme nous l’avons vu précédemment, plusieurs personnes se démarquent de cette grande manifestation, et pas seulement des femmes. En effet, lorsque le féminisme catholique, d’abord retissant à l’idée de lutter pour le droit de vote, prend part a la manifestation et l’idée se popularise dans les milieux féminins. Cette évolution se traduit au Parlement, principalement avec la proposition de loi de Paul Dussausoy

justifient ou illégitiment le port du voile ? Patricia Mercader, Maitre de Conférence en psychologie sociale, et Marie-Carmen, Maitre de conférence en sociologie, examinent ces stratégies dans leur texte « Le mouvement Ni putes, ni soumises : un féminisme nouveau ». Dans ce texte les deux auteurs font une ethnographie des mouvements féministes de lutte contre le port du voile auxquelles elles adhèrent. Ce texte est en deux parties. Dans la première, elles nous exposent les fondements des revendications

commencèrent à exiger l'égalité avec les hommes. Elles voulaient obtenir le droit de voter, et une égalité des chances dans le travail et les études. Elles revendiquèrent également le droit de divorcer. Le combat pour les droits des femmes est appelé féminisme: Apparu en français en 1837, il est un ensemble d'idées politiques, philosophiques et sociales . Ce mot désigne les mouvements qui ont pour objectif d’améliorer la condition de la femme et font avancer la cause des femmes en les aidant à se structurer

la subjectivité, etc. ». En parallèle, les actions menées se diversifient elles aussi (ex : boycott, sit-in, etc.).  Ces nouveaux mouvements sociaux comprend le mouvement féministe. La notion de «féminisme» n’est pas réductible à la construction identitaire de femmes en quête de statut égalitaire ou à la lutte contre le pouvoir «machiste». Initialement, il s’agissait surtout d’affirmer le refus d’être dépendante, dominées, exploitées, opprimées par des hommes qui contrôlaient la société. Les nouveaux

hommes et les femmes. C’est donc un choix de progrès qui ne se limite pas au domaine des relations hommes femmes mais qui englobe des prises de position par rapport aux questions de l’égalité, du respect des droits de l’homme et de la démocratie. Le féminisme marocain se veut à la fois une vision progressiste de la société et une approche qui tend à transformer la société et à agir sur elle en conformité avec cette vision 1. Selon Alain Touraine, 2 le mouvement social est défini comme étant la conjonction

l’idéalisation de la société et de la femme du XIXe siècle. Tout d’abord, il est facile de discerner le droit de la femme en rapport d’égal a égal avec l’homme dans La marre au Diable. Marie veut choisir son futur mari car elle désir une relation égalitaire. Elle ne veut pas une relation où le mari sera dominant et qu’elle ne pourra pas avoir l’occasion de s’extérioriser. Elle se donne alors le droit de refuser la demande de Germain, qui lui, lui déclare sa flamme et ses aspirations. Elle prend cette

théoricien anarchiste au monde est sans doute William GODWIN (1756-1836). Il partage la célébrité avec son épouse et première grande féministe Mary WOLLSTONECRAFT (1759-1797), sa fille Mary SHELLEY (1797-1851), son gendre Percy SHELLEY (1792-1822)… Féminisme radical, utopie des petites communautés autonomes, éducation à la liberté, art engagé ou à thème… Influences sur WORDSWORTH, COLERIDGE… et sans doute sur William MORRIS dont l’utopie de 1890 réactive à un siècle de distance les esquisses formulées

méfiance et la surveillance ne seraient plus la règle. Chacun à sa mesure, opposons nous à l’ordre moral, proposons et défendons un modèle d’organisation sociale basé sur la confiance et le respect de chacun. À l’État policier, opposons une société égalitaire et autogestionnaire ; face au sectarisme et aux fondamentalismes religieux, proposons l’émancipation et la liberté de penser ; face aux diktats du marché, promouvons les échanges non-marchands, la culture sans copyright et l’expression sans entrave