Généalogie de la morale

décide de rompre avec les "mensonges" dont il s'est "nourri", d'"étreindre [...] la réalité rugueuse", et de retrouver le chemin du "devoir". L'enjeu de sa méditation est de savoir s'il est encore temps pour lui de renouer avec les principes de la morale et de la religion, de la science et du travail, etc. Et surtout, s'il faut véritablement en passer par là. Car, pour être meurtri par ce qu'il a vécu, il n'a pas pour autant cessé de haïr l'ordre établi. À l'heure de ce choix capital, le narrateur

(Allégorie de la caverne) : croyance sol de l’illusion, accéder à la connaissance c’est renoncer à la croyance. Paradoxe : Platon nous fait croire à des mythes pour expliquer sa philosophie ? C'est Nietzsche qui l’a le mieux explicité dans sa généalogie de la morale. Croire = pour les faibles, car suppose de renier la vraie vie, dure et impitoyable, mais réelle, qui est sur terre, pour faire l'hypothèse d'une autre vie tranquille et sans douleurs après la mort. Nier la réalité et se réfugier dans une

prenant dans ses bras alors que l'équipe soignante est totalement désemparée, Paul Svandra va opérer une véritable généalogie du soin en parlant des sources philosophiques, de la pratique et des conditions du soin. Dans la première partie, l'auteur commence par nous exposer les fondements philosophiques du soin : en effet toute activité de soin s'apparente à une conduite morale qui s'exprime au travers d'une éthique agissante. Cette intention éthique se manifeste par l'interaction entre les

permettent cela. Et il définit l'être humain comme posé dans le monde, déjà terminé. Mais il ne nous indique pas l'origine de la conscience. Si celle-ci est décrite à travers un cheminement intellectuel, Descartes n'en présente pas pour autant la généalogie. La conscience est-elle si naturelle, si présente chez l'homme? C'est cette problématique qui va motiver l'extrait du texte de Nietzsche. L'auteur va procéder à une analyse critique de toute philosophie du sujet, pour retrouver l'être qui aura dû

programmes. Nous nous intéresserons plus particulièrement à trois aspects, dans cette lettre : - le caractère encyclopédique des contenus enseignés; - l’aspect proprement pédagogique de cet enseignement; - l’importance accordée à la formation morale. 1) Le caractère encyclopédique des connaissances enseignées. A) «En somme, que je voie en toi un abîme de science… » (l.39) La conclusion de l‘exposé du programme, « que je voie en toi un abîme de science », permet de mieux mesurer l’ambition

l'automne, le livre III du Traité ainsi qu'un Appendice. La même année, il fait la connaissance d'Adam Smith. Il publie la première partie de ses Essais moraux et politiques (composé de 15 textes) en 1741 à Édimbourg. L'ouvrage est un succès. Il fera l'objet d'une seconde édition, en 1742, augmentée de 12 textes. En 1744, sa candidature à la chaire de morale et philosophie pneumatique de l'Université d'Édimbourg est repoussée, en raison des ennemis que sa pensée lui a valus. Attaqué sur ses positions philosophiques

« Quelle est l'origine de l'inégalité parmi les hommes et si elle est autorisée par la loi naturelle. ». On parle ici d’inégalités de condition sociale (en rapport avec les droits et devoirs instaurés par la société). La loi naturelle désigne une loi morale issue de la raison qui permet de mesurer la valeur des lois instituées par les hommes (Descartes : « Le bon sens est la chose la mieux partagée »), dans la lignée de l’école du « jus naturalisme » de Montesquieu dont les philosophes des Lumières

de l'anthropologie traditionnelle qui posait la primauté de la pensée consciente sur le corps. Parties du programme abordées : - La conscience. - Le langage. - Les échanges. Analyse du sujet : Un texte qui tente de mettre en lumière la généalogie de la notion de conscience. Loin d'être une qualité constitutive de l'homme, elle n'est apparue qu'à la faveur de la nécessité sociale et vitale, et ne représente qu'une très petite partie de son être dont la majeure part vient du fond des âges

commentateurs récents nomment le naturalisme de Nietzsche est donc son rejet de toutes les formes de transcendances qui ne peuvent que falsifier la compréhension historique et psychologique de l'homme ; Nietzsche les remplace par le projet, qu'il nomme généalogie, d'une explication de l'homme comme être entièrement corporel et animal dirigé par des pulsions et des affects qui expliquent ses croyances. Nietzsche est ainsi en ce sens un philosophe de la nature humaine et a pu de ce fait être rapproché de David

rechercher si les questionnements de la mythologie sont encore les nôtres aujourd’hui : « en quoi les références de la mythologie antique peuvent-elles encore faire partie de nos propres références aujourd’hui ? ». Par une réflexion sur les débats moraux et la découverte des mythes qui sous- tendent nos représentations du monde, nous développerons la capacité d’interprétation de la dimension symbolique d’un personnage et d’une situation : il s’agit ainsi de développer l’attitude « s’interroger sur