Gorgias La Liberté

(= cité = ville-état) se développe en autarcie : elle a ses propres lois, son propre régime politique, est entourée de remparts, bref, elle est indépendante MAIS partage plusieurs points avec ses cités voisines : la langue la religion un idéal de liberté  (« eleutheria ») : des lois sont établies en commun ; même dans les monarchies (ex : Spartes), elles font autorité. La présence d’un Parlement contraint le pouvoir du monarque, puisqu’il dépend des citoyens et des sages religieux. Pour les Grecs

est dans la satisfaction de tous nos désirs (Calliclès) La manière la plus simple de concevoir le bonheur est d’affirmer qu’il consiste en la satisfaction de tous nos désirs. C’est la conception de Calliclès, personnage d’un dialogue de Platon, le Gorgias, qui met en scène Socrate. Socrate, critiquant l’hédonisme, utilise une métaphore pour pousser Calliclès au bout de son idée : c’est la célèbre image du tonneau des Danaïdes : Socrate : Considère si tu ne pourrais pas assimiler chacune des deux

varier à l’infini la nature du message mais des codes de signaux provoquant instinctivement un comportement conforme à une finalité pratique. Alors que dans les sociétés animales un signal nécessite une réponse conditionnée, l’homme garde toute sa liberté par rapport au signal. Le langage animal est rigoureusement spécifique et génétiquement codé, celui-ci n’a pas d’histoire. Les langues humaines sont au contraire très diversifiées et historiques, elles se transforment dans le temps et finissent par

injuste. Comment dès lors, pourrait-il être la finalité de la vie ? La moralité représente la finalité réelle de la vie. La finalité de la vie, c’est parfois le sacrifice de notre bonheur immédiat pour quelque chose de plus élevé. Platon : dans le Gorgias, Socrate s’oppose vivement à un sophiste Calliclès, en affirmant qu’il vaut mieux subir l’injustice que de la commettre. C’est donc réellement le sacrifice de son bonheur que réclame Socrate au nom de la justice, l’essentiel étant de maintenir notre

s'opposent à sa liberté et à son bonheur. Comment Don Juan s'y prend-t-il pour parvenir à ses désirs ? Qu'est ce qu'il le pousse à désirer toujours plus ? Don Juan, figure du désir humain Don Juan est un hédoniste, c'est-à-dire qu'il est à la recherche du plaisir. Pourtant, il n'est jamais entièrement satisfait, en effet, chaque femme séduite cesse aussitôt d'être désirée, et le désir se porte alors en une nouvelle femme. On y retrouve ainsi la pensée de Platon, qui dans le Gorgias qualifie le

de bien parler et de persuader oralement. Au 10e siècle, elle était principalement utilisée pour les discours politiques. Cependant, cette technique est controversée, est-ce juste ou non ? Sa définition différencie d’un être à l’autre. Dans le Gorgias, une grande question oppose Socrate et Calliclèse : En quoi consiste exactement la justice. Chacun d’eux ont une définition totalement différente. Cette question engendra un débat fort intéressant. Nous retrouverons donc, premièrement la thèse de

ailleurs, une vie faite de plaisir serait une vie de contrainte. Or, il ne semble pas qu’il y ait de bonheur possible sans liberté, plus encore, il ne semble pas qu’il y ait de liberté possible sans vertu. Autrement dit, la liberté irait de pair avec la morale. D’où une seconde définition du bonheur, il s’agit de la définition eudémoniste. I – Bonheur et plaisir Dans le Gorgias de Platon, la thèse de Calliclès est nette : la vie heureuse réside dans l’incontinence, dans l’assouvissement de tous

est donc naturel et normal de souhaiter réaliser tout ses désirs . La thèse de Calliclès dans le Gorgias de Platon montre que la satisfaction du désir est la clé du bonheur, il n'y a rien de mauvais dans le désir car il peut nous apporter du plaisir.Pour Calliclès être heureux c'est faire ce qui nous plaît, lorsqu'on est contraint on ne peut pas être heureux, c'est aussi une définition de la liberté. Si réaliser tous ses désirs, serait de se condamner à ne plus en avoir, et que ne pas les réaliser

opposée à celle recherchée. Cela amènerait au droit du plus fort : Si la fonction du droit est de rectifier le fait, il serait contradictoire qu’il aille chercher ses fondements dans ce qui est déjà là. Les faits ne justifient pas le droit. Dans le Gorgias de Platon, Calliclès exprime l’idée que la loi suprême est celle de la Nature qui donne au plus fort le droit sur le plus faible. Cette façon de penser réduit le droit au fait. Cependant, la force est un fait, et non un droit. Respecter le droit,

est capable d’émettre une parole qui dépasse son individualité pour énoncer l’universel (effet Goethe); - Il est autorisé à parler de sujets qui débordent son domaine de compétences, au nom de la vérité, et non en fonction d’une technique (effet Gorgias). * * * Quelques autres définitions de l'intellectuel Jean-François Revel (La connaissance inutile): "Constatons simplement que l'intellectuel ne détient, de par son étiquette, aucune prééminence dans la lucidité. Ce qui distingue l'intellectuel