Grand Coutumier De France

appliquer. En effet, jusqu’au milieu du XVe siècle, les coutumes sont le reflet d’une diversité politique due à la féodalité, mais aussi sociologique car, dans une même seigneurie, tous les individus ne sont pas soumis au même droit. Le droit coutumier étant un droit oral, il est difficile d’interpréter son contenu et difficile de prouver son existence : c’est donc une mosaïque sans cohérence qui se construit au fil du temps. Même si au milieu du XVe siècle beaucoup de coutumes se trouvaient

Chapitre 1 : Le pouvoir. A cette période existe­t­il un royaume de France? La seule réalité qui correspond au mot France et un morceau de Terre encadré par la Seine, la  Meuse, Lescaux. Toutefois le domaine de France n'a pas disparu, les Capétiens restent rois de  France, mais ce sont des rois très faible. Malgré leur faiblesse ils représentent toujours l'autorité  souveraine. Lorsque Hugues Capet est élu roi de France, le royaume est morcelé en une quinzaine de grand  domaines gouverné par des dynasties héréditaire

avoir révolution intellectuelle avec le droit Romain  il va servir aussi à restructurer l’Eglise et la société. Deux grand droit vont réapparaitre  le droit Romain lui même mais aussi le droit canonique (c'est à dire le droit de l’Eglise). L’héritage perdu va être retrouvé. On va prendre du vieux pour faire du neuf et cela va opérer une transformation  coutumes en droit coutumier. Le Roi qui n’était presque rien va se mettre à créer du Droit pour sa souveraineté. Chapitre 1 : le règne du droit

Eléments de chronologie générale. L’installation des peuples germaniques durant le IIIème et le Vème siècle donne naissance aux royaumes barbares. En France, on remarque plusieurs royaumes : les Visigoth, Burgonde, Alaman, Franc saliens et Franc ripuaires. Par la suite, les Francs saliens par les conquêtes de Clovis forment le Royaume des Francs aux alentours du VIème siècle et durera jusqu’au VIIIème, ce sera la dynastie des Mérovingiens. En 751 succéderont les Carolingiens. Ces peuples, issus

dans le midi de la France au Xème XIIIème siècle, ce que l’on appel des convenances = sont des accord conclus entre membre de l’aristocratie féodale, en matière notamment de succession et de statut des fief, des accord renforçant le lien féodaux vassalique.Quant à l’évolution générale des coutumes on peut dire que jusqu’à la fin du 11ème siècle, la coutume correspond aux prérogatives des seigneurs conforté par un long usage.A partir de la fin du 11ème siècle, se produit un grand mouvement : mouvement

texte que nous allons traiter un texte de nature juridique. En effet ce texte est un extrait de coutumier. Un coutumier étant une ouvrage dénué de valeur officielle rédigé par un praticien du droit sur les coutumes d’une région donnée. Ici la région en question c’est la comité de Clermont-de-Beauvaisis, territoire du sixième et dernier fils de Louis IX : Robert. Cet ouvrage est un remarquable coutumier de droit privé écrit par Philippe de Beaumanoir vers 1283, s’intitulant les coutume de Clermont-en

L’occident a assisté à la chute de l’Empire romain en 476. Les anciennes frontières ont été envahies par des peuples germaniques (barbares). Les peuples germaniques fonctionnent uniquement par la coutume en matière de droit. Au début du VIe siècle, les Francs vont conquérir la Gaule jusqu’en 987. Les deux dynasties qui se succèdent sont les Mérovingiens puis les Carolingiens, se développe la féodalité durant cette période. Lorsque les peuples germaniques envahissent l’Empire romain, il y a un choc des

leur charte permet l’application d’un contre pouvoir. 1. La coutume non écrite: un moyen d’aliénation pervers Les seigneurs étaient des fonctionnaires des carolingiens, et possédaient un pouvoir: le pouvoir de ban. En effet, le pouvoir du roi franc est délégué à ses auxiliaires sur un petit territoire tandis que le roi exerce ce pouvoir sur l’ensemble du royaume. Lorsque les seigneurs prennent leur indépendance, ils conservent ce pouvoir et l’exercent pour leur compte. Du fait de ce pouvoir

Révolution de 1789, Paris, Belin-Leprieur et Verdière, 1825, tome IX(1438-1461), pp.202, 252-253 ; texte modernisé] « Ce qui est hors des gonds de la coutume, on le croit hors des gonds de la raison ». (Montaigne). Ordonner la rédaction du droit coutumier du royaume revient à signifier que l’Etat est désormais assez fort pour asservir un droit qui lui échappait. L’ordonnance puise sa nature juridique dans le fait qu’elle est émanation de l’autorité du roi, et par conséquent elle est source

Commentaire de l’article 125 de l’ordonnance de Montils les Tours : « Une fois n’est pas coutume ». La coutume est un droit territorial, le ressort de coutume a toujours été au départ un ressort territorial précis. Ce droit coutumier est un droit à l’origine non écrit, un usage parfois même informel peut servir de coutume. Ce droit se forme dans la durée et implique la répétition. Dans le midi, entre e XIIIe et le XIVe siècle, sur le modèle du droit romain, plusieurs centaines de coutumes