Gwynplaine

et du XXe siècle veulent transmettre une image de la réalité la plus proche possible mais comme nous pouvons constater que dans certaines œuvres cela n’est cas alors les personnages semble presque irréel. Comme par exemple le personnage de Hugo, Gwynplaine qui à des joues « incisées de la bouche aux oreilles » où qu’il est comparé à une « Méduse gaie » cela fait de lui un personnage presque fantastique. Où alors Gueule D’or, personnage de Zola, à l’air d’un personnage épic ressemblent fortement un

pour faire place à l’abstrait et répondre aux désirs de certains bouquineurs. Aussi, le destin tragique et extraordinaire d’un personnage peut éveiller de la compassion. Victor Hugo dans « L’Homme qui rit » fait part de l’histoire douloureuse de Gwynplaine, enfant enlevé par des voleurs qui l’ont atrocement défiguré. A travers ceci, l’écrivain dénonce le coté insensible de la société qui semble se restreindre qu’à l’apparence en oubliant totalement les sentiments.

réécriture, il introduit le personnage d’Habibrah. C’est une espèce de sorcier, de gourou des esclaves noirs. Le personnage d’Habibra est la première incarnation d’un personnage extrêmement récurrent du personnage du monstre (cf. Quasimodo, Triboulet, Gwynplain, Han D’Island, etc). Il y a une fascination pour un personnage hors-norme. C’est un personnage qui sort des normes esthétiques. Cette monstruosité physique de ce personnage va lui donner toute une valeur symbolique. La difformité du personnage est

percevrions plus le farouche combattant accroché à son reste de vie. * Le romancier s’impose enfin des choix esthétiques : sa création s’inscrit dans le goût d’une époque, reprend des valeurs et des formes propres à son temps et à sa culture. Gwynplaine doit son aspect violemment contrasté de « tête de Méduse gaie », autant au goût prononcé de son créateur pour les antithèses qu’à sa perception romantique du drame mêlant étroitement le comique au tragique. Chez Hugo, les choix stylistiques, devenus

égales à des êtres « normaux » voir peut-être même supérieures. Grâce à Ponocrates, il ne perd pas une heure de sa journée pour atteindre cette immense ouverture intellectuelle. Il sera alors écarté des préjugés. A l'inverse, dans L'Homme qui rit, Gwynplaine est un enfant qui a été enlevé et défiguré afin d'être un animal de foire, et ce sur l'ordre du roi. Mais il vit heureux, ignorant ses origines et adopté par un philosophe. Puis, plus tard les évènements, les jalousies, et les mesquineries des grands

est née ici… cette région du sentiment qui, chez Lol, n’était pas pareille. » Documents complémentaires G. de la Tour, La Madeleine pénitente Balzac, le Chef-d’œuvre inconnu, le portrait de Frenhofer Hugo, L’homme qui rit, le portrait de Gwynplaine Zola, L’Assommoir, le portrait de Gueule-d’Or Proust, Le Temps Retrouvé, le portrait du duc de Guermantes Histoire littéraire Le clacissisme Le siècle des Lumières Le naturalisme Le nouveau roman Lecture cursive (au choix de l’élève) :

encore, comme dans Les Misérables, de Victor Hugo, où Valjean sauve un marin lors d'un accident d'un vaisseau de mer. Il acquiert au fil du temps, une évolution morale également, démontrant la capacité de tout être humain à devenir humble et bon. Gwynplaine, dans L'homme qui rit de Hugo, accomplit des exploits moraux par son courage et par l'importance qu'il accorde à la beauté de l'âme. Il apporte Dea, la jeune fille aveugle, un amour sincère sans jugement, ce qui apporte à l’œuvre une part de divin

La cécité donne des leçons de clairvoyance, Ce qui erre ne se trompe pas, Chien de garde peut être ange gardien…) L’Homme qui rit est un roman inclassable Dépourvu de label générique, il tient à la fois du roman initiatique (le personnage de Gwynplaine à travers épreuves et tentationsil est notamment attiré par la Femme tentatrice : Josianeaccède au salut), du roman historique (l’Angleterre de la Restauration fin XVIIe siècle), du roman politique (dénonciation des injustices sociales) et prophétique

envers Manon Lescault est voué au bonheur .Mais si il s'agit de valoriser les beaux personnages, il faudrait alors exclure les monstres physique qui pourtant sont des personnages majeurs de la littérature : Quasimodo dans Notre-Dame de Paris et Gwynplaine dans l'Homme qui rit de Victor Hugo la créature de Frankenstein ou encore la mort en tant que narrateur dans La voleuse de livres dont la caricature symbolise l'horreur.. Parallèlement en ce qui concerne la beauté morale, certes certains personnages

1550 ou encore Les Trois Mousquetaires de Dumas où s’inscrivent Louis XIII, Richelieu, ou encore Anne d’Autriche. Dans Le Chef d’œuvre de l’Inconnu de Balzac, on retrouve Nicolas Poussin, peintre renommé du XVIIe siècle et le personnage d’Hugo, Gwynplaine vit dans la société anglaise de ce même siècle. « Le romancier qui prétend nous donner une image exacte de la vie, dit Maupassant dans sa préface de Pierre et Jean, doit éviter tout enchainement exceptionnel. » Flaubert choisit des personnages