Gwynplaine

(« There is nothing funny about a clown in the moonlight »). En effet, si la présence d'un clown dans un cirque ou une fête est normale, et donc amusante, le même clown seul dans la nuit devient facilement effrayant. Il est à noter que le rôle de Gwynplaine, dans la première adaptation cinématographique de L'homme qui rit (1928) a d'abord été proposé à Lon Chaney, « l’homme aux mille visages » ; un personnage qui a probablement nourri l'imaginaire des générations suivantes pour aboutir notamment au

d'attachement se créera peu à peu vis à vis du personnage du fait de sa ressemblance avec lui. Le romancier trouve donc un intérêt de plus à créer des personnages s'inspirant du réel. Ainsi, Victor Hugo dans son oeuvre « l'homme qui rit » nous présente Gwynplaine, un personnage au visage déformé par un sourire qu'il ne contrôle pas. Ce personnage est rejeté par la société du fait de son visage atrophié, il n'est pas facilement accepté. On pourrait retrouver une similitude avec les handicapés du monde d'aujourd'hui

romanesque peut proposer différentes figures de la marginalité : le fou, le libertin, le monstre. Au lieu d’adhérer au fonctionnement de la société, ils vivent en périphérie, créant leurs propres codes. Parfois, ce sont des victimes des circonstances (Gwynplaine dans L’Homme qui rit). 3. Marginalité et critique sociale À travers des personnages marginaux, le romancier va proposer sa vision de la société, voire va faire une critique sociale : le destin des personnages marginaux est censé amener les lecteurs

Fiche : L’évolution du personnage de roman I - Les origines du personnage de roman - Moyen Age :  terme « roman » est me
die
val (XIIe) de
signe les romans de chevalerie (e
crits en langue romane) dont les he
ros aux qualite
s exceptionnelles incarnent les vertus telles que courage et loyaute
 (he
ritiers des he
ros e
piques de l’Antiquite
 comme ceux de L’Iliade d’Home!re)  Romans parodiques et satiriques (Le Roman

suivie de monarchie de juillet : Louis Philippe) un autre romantisme voit le jour avec des auteurs comme Hugo, Stendhal : leurs personnages, complexes et excessifs, incarnent souvent des forces contradictoires (bien et mal, grotesque et sublime – Gwynplain est à la fois un monstre et un saint. Ou bien Valjean/Madeleine -> dualité, changement de nom, complexité de l’âme humaine tiraillée etc.). On ne peut cependant parler de réalisme (expliquer). Le travail des romanciers s’appuie sur une observation

____________________________________________________________ _____________________ “L’homme qui rit” (1869) Roman Gwynplaine est défiguré par un rictus qui le fait surnommer «l’homme qui rit». Il sauve du froid de la neige une jeune fille, Déa, qui, toutefois, perd la vue. Ils sont tous deux recueillis par un vagabond généreux, Ursus, qui fonde avec eux une troupe théâtrale. Mais Gwynplaine qui est, en fait, le baron Clancharlie, est reconnu dans ses droits. Il défend les pauvres à la Chambre des Lords

pesanteur, de son usure , en opposition par ex emple avec les descriptions idéalistes et superlatives du conte de fées ou du roman courtois : délabrement physique de Frenhofer et du duc de Germantes, défiguration de Gwynplaine, examen physiologique auquel Zola soumet Goujet – la Gueule-d’Or – (pilosité, musculature, réseaux sanguins, comme si le descripteur feuilletait des planches anatomiques). Le corps du personnage n’est plus une surface

esthétiques comiques une tension qui vient mitiger fortement l’allégresse du rire. Le grotesque apparaît quand l’homme n’est plus digne d’être homme (animalité). Il peut entraîner un sentiment de malaise du lecteur/spectateur. L’Homme qui rit. Gwynplaine est grotesque voire monstrueux. Scarron Le burlesque est une disconvenance hypertrophiée et systématisée. C’est une forme de comique que l’on peut dire « savant » dans la mesure où il sollicite une « compétence du lecteur ». Il procède par surcharge

 et des gens odieux au gouvernement et à la  société ».   En partic., THÉÂTRE ,,Coterie organisée dans une salle de spectacle pour faire  échouer une pièce ou bien nuire au succès d'un acteur`   Faire cabale :  6. Les saltimbanques, enthousiasmés et exaspérés, contemplaient Gwynplaine en  grinçant des dents (...). Ils (...) firent cabale, sifflèrent, grognèrent, huèrent. Cela fut pour  Ursus un motif de harangues hortensiennes à la populace...  HUGO, L'Homme qui rit, t. 2, 1869, p. 124.      b.La cabale de la Compagnie du St 

____________________________________________________________ _____________________________ “L’homme qui rit” (1869) Roman Gwynplaine est défiguré par un rictus qui le fait surnommer «l’homme qui rit». Il sauve du froid de la neige une jeune fille, Déa, qui, toutefois, perd la vue. Ils sont tous deux recueillis par un vagabond généreux, Ursus, qui fonde avec eux une troupe théâtrale. Mais Gwynplaine qui est, en fait, le baron Clancharlie, est reconnu dans ses droits. Il défend les pauvres à la Chambre des Lords