Hegel Descartes Cogito

Le langage est au centre des préoccupations du monde contemporain. Cela ne signifie pas que la philosophie ne s’y soit pas intéressée (même si dans son encyclopédie Hegel ne consacre qu’un seul paragraphe sur 577 au langage). On peut trouver déjà dans l’antiquité des ouvrages qui portent pour étude le langage. Le Cratyle de Platon (origine des mots) De l’interprétation d’Aristote (l’éloquence) Aussi intéressant soient-elles, elles restent limitées au grec, il a donc fallut attendre des conditions

L’essentiel est enfin de se rappeler qu’un bon devoir de philosophie est avant tout un exercice de pensée par soi-même qui mobilise des références non pas par simple érudition, mais dans le cadre d’une véritable réflexion. Comme le rappelait en son temps Hegel : « La philosophie doit nécessairement être enseignée et apprise, aussi bien que toute autre science. […] Autant l’étude philosophique est en et pour soi une activité personnelle, tout autant est-elle un apprentissage. » C’est à cet apprentissage

seulement conscience de ce qui l’entoure, par cet acte il se saisit lui-même en tant que sujet. Cette insertion du monde en lui l’amène à se saisir lui même comme un être à part, distinct de tout ce dont il prend conscience. C’est ce que veut exprimer Hegel lorsqu’il parle de la double existence de l’homme qui vit d’abord immédiatement, en tant que faisant partie d’une situation et qui se saisit médiatement par le biais de la conscience de soi. Le sujet c’est celui qui est capable donc de dire « je »

il y a juste en moi des perceptions multiples et changeantes. Comte : l’introspection psychologique (l’étude de soi mm) comme procédé scientifique est nécessairement voué à l’échec : impossible pour un organe d’e en mm temps observateur et observé. Hegel : il y a un moyen pratique de se connaitre soi mm : en laissant sa marque sur le monde, on ft l’expérience de ses capacités et de ses limites, on apprend à reconnaitre l’expression de soi –mm. Kant : tt homme est obligé d’entendre cette voix terrible

exister des divergences sans en venir aux mains. Hegel : « La phénoménologie de l’Esprit » Thèse de l’ineffable : thèse selon laquelle les pensées les plus hautes seraient des pensées destinées à rester silencieuses. C’est l’idée selon laquelle le langage serait impuissant à dire la vérité. Le langage pourrait toujours traduire l’inessentielle mais il ne pourrait pas traduire l’essentielle. Rapport d’extériorité entre la vérité et langage : Hegel rend le contrepied de cette thèse en montrant que

animale : « L’homme est l’être unique auquel on puisse avec certitude reconnaitre la faculté morale […] et cela constitue la plus grande de toutes les distinctions que l’on puisse faire entre les animaux et l’homme. » (Darwin) Cf. texte de Descartes XVIIe siècle. - Les animaux n’ont pas d’esprit - Les animaux sont des fabrications de la nature. - Il y a une différence de nature entre l’homme et l’animal. - L’action n’est pas le critère pour déterminer la présence d’une

{draw:frame} IL Commentaire ou critique du texte La conception bergsonienne de la conscience prolonge l'analyse du cogito cartésien : en effet, Descartes a montré que la conscience donnait naissance à un sujet capable de réfléchir sur lui-même et sur le monde (possibilité de se démarquer du monde et de se poser comme sujet distinct du reste des choses). Ainsi, par la conscience, le sujet est à l'origine de la connaissance (cf. Kant, «le je pense doit pouvoir accompagner toutes mes représentations

de soi mais, pour autant, n'avons-nous pas besoin d'autrui pour avoir conscience de nous-mêmes ? En d'autres termes, puis-je avoir conscience de ma propre existence dans la solitude, voire le solipsisme ? Telle est, en tout cas, la position de Descartes : si, dans ma quête d'une vérité indubitable, je m'isole du monde et suspends jusqu'à ma croyance en son existence, c'est bien dans un acte solitaire qu'est rendue possible la pure présence de soi à soi, dans l'intuition du « je pense » dont la possibilité

une presence a soi meme: le connaissance de mes etats interieure par l'introspection b. une representation de monde filtre par notre subjectivite II. La construction de soi a. par rapport a autrui par rapport au monde exterieure III. Descarte et l'emmergence du sujet transcendant conscient de lui meme. IV. Les illusion de la conscience. a. les illusion du je. b. nietzsche c. marx V. Freud et la psychanalysme   I.  La conscience psy. Est definie comme la faculte d'etre

dernière offrant à la science, comme en échange, des instruments d'obser- vation et de mesure de plus en plus performants. Ainsi cette étroite collaboration entre science et technique contribue à nous rendre, pour re- prendre la formule utilisée par Descartes dans le Discours de la méthode, "comme maître et posses- seur de la nature.", la technique ne peut-elle pas de nos jours aller jusqu'à agir sur le vivant. Cela doit cependant nous rendre d'autant plus vigilant, car les hommes sont désormais devenus