Hegel Descartes Cogito

La Nausée a été conçue par Sartre comme une parodie du Discours de la méthode de Descartes, et c’est bien à une version du cogito que nous avons affaire ici. En effet, nous est fait le récit d’une expérience, laquelle permet de mesurer à quel point existence et pensée sont indissociables, l’une étant la réciproque de l’autre. Mais cette expérience a une tonalité fortement négative, angoissante. Aussi pouvons-nous nous demander ce qu’il peut y avoir de si insupportable dans la conscience ou la

pour se connaître ? 1. Le cogité cartésien : le sujet transparent à lui-même. cogito : je pense en latin, cartésien : relié à Descartes (philosophe du XVIIe siècle). Dans les Méditations Métaphysique, Descartes va défendre l’idée que l’homme consciencieux se connait lui-même (transparence), il y a équivalence entre les deux. La conscience de soi entraine la transparence du sujet à lui-même. Descartes cherche à fonder la certitude de la conscience. Il emploi donc la méthode du doute radical

moi-même. Or, on a vu que nos réponses le situent plutôt entre moi & le monde. Il y a 3 traits de la cs : intuition, immédiateté, intériorité et ces 3 traits font l’unité entre la cs psycho et la cs morale. Textes : Descartes, Hegel & Kant, Pascal, Bergson. 1° Déf. de la cs par Descartes à propos de sa tentative de définition de l’activité de pensée : « Par le mot de pensée, j’entends tout ce qui se fait en nous de telle sorte que nous l’apercevons immédiatement par nous-mêmes ; c’est pourquoi non

A travers l'étude de grands textes classiques de Descartes a Heidegger, nous nous interrogerons sur le statut du sujet. Posté comme vérité première de la métaphysique chez Descartes, le sujet sera néanmoins contesté comme illusion (Hume, Kant), ou même comme superstition (Nietzche), avant d'etre réintroduit comme condition transcendantale de la connaissance ou de la constitution du monde qui s'accomplit dans l'histoire (Hegel). La question du statut du sujet nous donnera donc l'occasion de comprendre

Intuitif / discursif Bergson : mots (monostique ) singularisent la pensée = universalisation des sentiments ( mille nuances fugitives (polystique) Wittgenstein : il y a de l’inexprimable qu’il faut taire Hegel : c’est dans les mots que nous pensons + ineffable =manque de vocabulaire Descartes : les bêtes ne pensent pas parce qu’elles ne parlent pas Saussure² : il n’y a pas d’idées préétablies , rien n’est distinct avant l’apparition de la langue Nietzche : pour atteindre la pensée la plus singulière

ce que je pense. Descartes se dit maître de ses pensées en affirmant que c’est la seule chose qui est certaine, c’est la certitude de l’existence. « Mais aussitôt après, je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi, qui pensais, fusse quelque chose ». La pensée est donc le socle du fait que j’existe. Descartes a également profondément

que l’altérité est dans la structure même de toute construction d’identité. La philosophie classique n’a guère tenue compte de cette dimension. Descartes, par exemple, fait du cogito ergo sum (« chaque fois que je pense, cela manifeste que je suis ») la première certitude atteinte par et dans une conscience. La conscience de soi est première chez Descartes, et ne passe pas par l’autre, dont l’existence est d’ailleurs provisoirement mise en doute. Provisoirement, et dans l’ordre des connaissances ;

consiste en la pensée, en la saisie de nous-mêmes, en cette conscience qui fait notre puissance, mais qui est inséparable de la saisie de notre néant et de notre faiblesse. C] Unité de la conscience : Qu’est essentiellement la conscience ? Le cogito est d’abord fondamentalement unité et effort de synthèse. Le courant psychique est mobile, changeant mais la conscience demeure, en tant qu’unité. Nos états psychologiques si multiples, si variés, soient-ils, se fondent dans l’unité de la conscience

signifie « savoir avec ». C’est le savoir immédiat qu’un être a de lui-même et des choses. On distingue la conscience de soi, qui est le propre de l’homme, et la conscience d’objet, qu’il partage avec les animaux. Cogito : il résume la célèbre phrase de Descartes « je pense donc je suis ». Le cogito désigne donc le sujet inconscient qui considère le monde à partir de sa propre pensée. Qu’est ce que la conscience ? La conscience est une forme de savoir. Il existe des savoirs inconscients (la mémoire)

matériel s’ajoute la représentation qu’ils ont d’eux-mêmes. (Hegel) On peut aborder la conscience de plusieurs points de vue : du point de vue de son rôle dans la connaissance (approche épistémologique ou gnoséologique), du point de vue plus concret de la vie telle qu’elle est vécue (approche existentialiste), et du point de vue moral. I. Approches épistémologiques A. Le cogito (Descartes) 1. La révolution cartésienne René Descartes (1596-1650) introduit une révolution considérable en philosophie