Hegel La Source Première De Notre Connaissance

Introduction Un "sujet" tel que chacun d'entre nous est capable de se désigner lui-même, et donc de se prendre lui-même, paradoxalement, comme objet d’étude. “La connaissance de soi”, suppose donc qu'on s'examine, pour tenter de ressaisir le sens, ou la valeur, de son existence : la conscience, par le décalage qu’elle instaure entre moi et moi-même, semble pouvoir être à la fois conscience jugeante et conscience jugée. Comme si le “je” qui agit, qui pense et qui parle, pouvait examiner

l’activité humaine ayant pour fin la beauté, elle se constitue dans un rapport complexe à la nécessité de la médiation technique. « Tout art s’exerce sur une matière plus ou moins dense, plus ou moins résistante, qu’il s’agit d’apprendre à maîtriser » (Hegel). La notion de « matière » se définit comme ce qui va permettre de donner une existence sensible mais aussi une forme aux idées de l’artiste et, enfin, comme ce qui donne à l’art son côté technique que l’artiste doit apprendre à maîtriser. Le génie

rationalisme moderne L'attitude intellectuelle visant à placer la raison et les procédures rationnelles comme sources de la connaissance remonte à la Grèce antique, lorsque sous le nom de logos (qui signifie à l'origine discours), elle se détache de la pensée mythique et, à partir des sciences, donne naissance à la philosophie. Platon ne voit dans la sensibilité qu'une pseudo connaissance ne donnant accès qu'à la réalité sensible, matérielle et changeante du monde. Se fier à l'expérience sensible

raison? Au premier abord, la raison semble être une source fiable car c’est une faculté de l’esprit humain qui fonde la connaissance, la logique et la déduction. Chaque être humain utilise sa raison en toutes circonstances. De l'avis général des philosophes et malgré des nuances introduites par divers courants de pensées, la raison est le propre de l'homme, c'est la faculté supérieure qui commande aussi bien le langage, la pensée, la connaissance et la moralité. La raison est la faculté de bien juger

salon de thé auquel Goethe assiste régulièrement. Elle devient même une romancière à succès. Quant à Arthur, il entreprend enfin des études classiques au Gymnasium (Lycée) de Gotha, puis à Weimar chez sa mère, où il rencontre Goethe pour la toute première fois. Ainsi, Schopenhauer devient un étudiant classique original mais déterminé, nourri des poètes grecs et latins. Après ses études classiques qui l’ont familiarisé avec l’Antiquité, il s’inscrit en 1809 à l’université de Goettingue (Göttingen)

irrationnelles ? À première vue, les croyances religieuses ne sont-elles pas la plus parfaite illustration de l'irrationalité ? Cependant, tout en étant irrationnelles, les croyances religieuses ne seraient-elles pas une étape nécessaire vers la rationalité ? Cela dit, un tel paradoxe ne montre-t-il pas qu'il est dépourvu de sens de se poser la question de l'irrationalité des croyances religieuses ? Pour répondre à cette question, il faut analyser trois différentes visions. La première soutiendra la

Hegel, ou la naissance de l’histoire philosophique de l’artA. NotionIntroduction : art et dialectique Si l’on part de sa célèbre définition de l’art (ou du beau) comme « manifestation sensible de l’absolu » on ne voit pas bien ce qui distingue Hegel du romantisme allemand dont nous avons exposé les principes. De fait, il a été très proche de Hölderlin et Schelling (ils furent condisciples à la faculté de théologie, le « Stift », de Tübingen) et ses textes de jeunesse font de la Grèce

Autrui Les enjeux de la notion – une première définition La question portant sur autrui est une question dont les développements décisifs sont apparus assez tardivement dans l ‘histoire de la philosophie. On le constatera en lisant le cours qui va suivre : notre parcours débutera avec Descartes et mis à part ce dernier et Hegel, il s’attachera à des auteurs et courants du 20ème siècle. Est-ce à dire alors que les anciens, les Grecs en particulier, ignoraient l’altérité

dira que « le peintre ne doit méditer que les brosses à la main » -, il existe une dialectique entre le spectateur de l'œuvre et l'œuvre qui dépasse à la fois l'entendement et l'imagination. Hegel dans Esthétique (L'Esthétique, déchiffrement des symboles) écrit: « l'art ne dit pas, il signifie ». Ainsi Hegel travaille ici le mot signe afin de montrer qu'avant la profondeur du message que veut transmettre l'artiste, avant toute explication avertie sur l'œuvre, il existe une dialectique entre le spectateur

Avec // accompagné de Scientia > Science // Savoir La conscience est donc le savoir ce qu’il se passe. Ce savoir peut avoir tous les degrés de clarté, du sentiment le plus vague jusqu’au savoir le plus évident. C’est une connaissance qui accompagne celui qui passe. C’est la connaissance „que je suis“ (existe) mais également „qui je suis“. La conscience est le processus de représentation de nous-même et du monde extérieur. Lorsque nous pensons, nous savons que nous pensons. Spécificité du moi > la conscience