Hobbes Leviathan Il Peut Sembler

renvoie à la notion du droit, puisque Jus en latin signifie le droit. Il semble donc que le critère essentiel pour juger du juste et de l’injuste ce soit les règles du droit, et par conséquent les lois. Etre juste consiste à respecter les lois, et c’est ainsi qu’on considère habituellement les choses. Cependant cela suffit-il ? Est-ce seulement par l’obéissance aux lois établies qu’on appelle aussi lois positives, qu’on peut définir une attitude, un comportement juste ? Ce qui pose problème, c’est

Il est fréquent de penser que la liberté consiste essentiellement à faire ce qui nous plaît. C’est ainsi que l’on pense le temps libre, celui des loisirs, de la détente. Ne rien faire peut même passer pour l’essentiel. Et pourtant comment admettre que c’est dans le simple fait que la vie s’écoule paisiblement que résiderait l’essentiel de la liberté ? N’est-on pas d’autant plus libre que l’on fait volontairement ce qui déplaît ? Est-il libre celui qui boit du matin jusqu’au soir parce que cela lui

état de nature » où ne régnerait finalement que ce que Rousseau ou Hobbes nomment « la liberté naturelle », c'est-à-dire le pouvoir de suivre ses seules impulsions sans autres limites que celles de sa force propre, il n'y a qu'un pas. Or là où il n'y a plus de lois instituées et reconnues, et de ce fait, plus d'État, on peut penser que c'est précisément la force seule qui fait le droit et tient lieu de loi, ce que nul sans doute ne peut sérieusement souhaiter : c'est la survie de chacun qui se trouverait

seconde rassemble des textes de nature explicitement juridique et commence par un extrait de la Grande charte de 1215 qui anticipe les droits de l’homme comme affirmation des droits des individus face au pouvoir . Aux 17ème et 18ème, Locke, Hobbes Rousseau se réfèrent à des droits naturels , droits antérieurs à la société, droits attachés à la personne humaine. Cette citation nous renvoie à des étapes historiques fondées sur un concept primordial, celui du droit naturel considéré comme la

conservation de l’homme, qu’elle n’en peut être séparée que par ce qui détruit en même temps sa conservation et sa vie. Or un homme n’ayant pas de pouvoir sur sa propre vie, ne peut, par aucun traité, ni par son propre consentement, se rendre esclave de qui que ce soit, ni se soumettre au pouvoir absolu et arbitraire d’un autre, qui lui ôte la vie quand il lui plaira. Personne ne peut donner plus de pouvoir qu’il n’en a lui-même ; et celui qui ne peut s’ôter la vie, ne peut sans doute, communiquer à un autre

société désigne exclusivement les groupements humains caractérisés par leur dynamisme, leur capacité à changer, à évoluer, à se donner de nouvelles formes et de nouvelles règles, à se doter d’institutions, etc. Lorsque l’on traite de la société, il semble difficile de ne pas faire intervenir la notion d’individu. Les différentes formes de société semblent pouvoir être caractérisées par le rôle qu’y joue l’individu, par la reconnaissance dont il jouit en tant qu’être singulier, par la considération

pas en dieu pourquoi suivre la règle. Si on déroge aux règles, la société va tomber dans un état anarchique. Ex: La prohibition de l'inceste, c'est aussi une règle politique avant d'être morale car on connait les problèmes psychologique et cela peut détruire une société. Au niveau politique, l'instrumentalisation de l'opinion sur la sécurité est quelque chose de majeur mais il s'agit de contenter l'opinion. Toutes règles de droit est issues à la base d'un débat politique et n'en est jamais

liberté existe, à travers le droit d’expression, d’opinion et de pensée. Mais une manifestation peut dépasser la limite de l’obéissance. D’autres exemples le démontrent bien, comme la grève. C’est en cela que nous allons nous demander si la désobéissance est un accès direct à la liberté. Quel sens faut-il donner à la désobéissance ? S’imposer grâce à la désobéissance peut mener jusqu’à la liberté ? Peut-on être libre si on obéit ? Est-il possible d’allier obéissance et désobéissance ? La question

genre humain ) . Dans la mesure par contre ou nous sommes tous des êtres particuliers : nous sommes tous différents . Ceci forme alors le paradoxe d'autrui . Autrui est alors intimement lié à moi et il est à la fois le plus lointain . Ce paradoxe peut engendré une relation malsaine avec autrui . Autrui deviendrai presque un obstacle à ma liberté dans un sens et dans un autre sens , il m'aiderai à me développer , à faire faire progresser ma conscience . L'homme doit trouver alors une solution à ce

philosophie des Lumières. En effet il s’agit là du point de départ de la pensée Hobbesienne, à laquelle se joindront de nombreux autres penseurs tel que G.W.F Hegel ou encore J.J Rousseau. Dans le Léviathan, Hobbes énonce plus précisément que L’Etat résulte du pacte passé entre les membres d’une société et ce Léviathan, incarnation même de l’Etat. Ainsi, les membres d’une société acceptent d’abandonner leur liberté naturelle en échange de la sécurité. Cette loi est définie par lui comme « un précepte, une