Hobbes

C’est justement grâce à un processus de distinction qu’il en prend conscience. L’homme se sert de son âme. Il la développe dans un but de « perfectibilité ». En effet, nous pouvons relier cette idée à l’hypothèse d’  « état de nature » de Thomas HOBBES dans Léviathan (1659). C’est l’état dans lequel l’homme aurait été avant de vivre en société. Les êtres humains n’ont pas conscience les uns des autres et ne connaissent pas le bien et le mal. Dans ce cadre là, l’homme ne connait qu’une réalité :

Alors, vous avez planché sur le thème de "L’art peut-il se passer de règles ?", plutôt sur " Dépend-il de nous d’être heureux ? ", ou bien vous avez préféré commenter le texte de HOBBES ? Madame B., prof de philo et correctrice du bac, a bien voulu commenter pour vous ces sujets pour vous donner des pistes de corrigés... L’art peut-il se passer de règles ? Madame B. : « Bien que ce sujet soit un classique, il n’est pas évident à aborder. La notion de règle était à bien définir, la difficulté

d'habiter en moi le bonheur ; oui, du jour où je me persuadai que je n'avais besoin de rien pour être heureux.» André Gide, Les Nouvelles Nourritures, NRF, 1935, Livre premier, ch. I. Calvin et Hobbes nous donnent à leur manière une version du même thème: Celui qui parvient, comme Hobbes, à mettre au silence la ruche mentale qui en demande toujours plus et paye pour prix de son avidité la perte du contact immédiat avec la réalité présente, celui-là sera heureux parce qu'il sera simplement

attention aux autres. Dans la notion d’état de nature, forgée par les théoriciens du Contrat Social, qui tentent d’imaginer ce que serait l’homme en l‘absence de toute loi, Thomas Hobbes remarque comme l’état de nature est un état de guerre permanente de tous contre tous. Tout homme cherche à se conserver¨ selon Hobbes. Pour lui, l’homme devient un loup pour l’homme et met constamment, en tant que survivant, en danger la vie de tous. Dans le film, on évidence dans le dernier homme du jurée en déclarer

thermonucléaire. Cette détermination d’un homme à vouloir asseoir son pouvoir sur les autres n’est pas nouvelle. La locution latine Homo homini lupus est traduite par « l’Homme est un loup pour l’Homme » énoncée par les penseurs et philosophes comme Plaute et Hobbes en témoigne. Aussi, lorsque le marquis de Sade établit le constat dans son recueil L’Histoire de Juliette ou les prospérités du vice, paru en 1801 : « Tous les hommes tendent au despotisme ; c’est le premier désir que nous inspire la nature », il

con jectures plus éloquentes que convaincantes touchant le passage de état de nature état de société de homme naturel homme artificiel Hobbes qui fascine Rousseau comme tant autres avait menti nous dit auteur en peignant homme naturel avide de puissance dévoré appétits loup pour homme et en décrivant état de nature comme un état de guerre de tous contre tous Hobbes avait pas su voir chez homme naturel côté de amour de soi Jean-Jacques Rousseau qui intéresse ardemment son bien-être et sa propre conser

autres que personne n’en profitait. L’insécurité rendait la liberté insupportable. D’où la nécessité de s’en remettre à une autorité supérieur : l’état, chargé d’assurer la sécurité de tous en faisant respecter des règles communes. Thomas Hobbes a voulu montrer pourquoi les hommes ont passé ce premier contrat. « Le Léviathan » désigne cet homme à qui tous les autres remettent leur liberté, et leurs armes, en échange de la sécurité. C’est ce pacte qui institut l’état social. A la peur permanente

scientifiquement = traitement mécanique et non téléologique = comprendre comment ça marche causalement et non en vue de quoi le désir se met en marche. Projet de Hobbes : faire le portrait de la nature humaine, non pas de l’homme comme pensée, mais de l’animal homme qui a une nature, c'est-à-dire un mode de fonctionnement qu’on peut décrire scientifiquement. Hobbes veut faire une science de la nature humaine, c'est-à-dire comprendre comment nous fonctionnons, le désir est alors abordé comme un mécanisme d’action

prix se fait-elle ? En choisissant d'obéir, l'homme n'aliène-t-il pas sa liberté à autrui ? Obéir, n'est-ce pas s'en remettre à autrui, mettre son sort entre ses mains ? N'est-ce pas renoncer à sa liberté ? Dans le contrat de soumission selon Hobbes, le peuple aliène sa liberté à un souverain, à charge pour lui de défendre la sécurité et les intérêts du peuple, ce dernier s’en remet à un souverain en renonçant ainsi à ses droits naturels. Or, ce type de contrat est injuste et illégitime selon

moderne. Chapitre 4 : La politique Dans ce chapitre F.Châtelet s’intéresse à l’origine de la théorie politique. D’après lui, cette théorie a d’abord été initiée par deux grands penseurs : Machiavel et Jean Bodin, pour ensuite être fondée par Thomas Hobbes et John Locke. Les grandes découvertes, la Réforme, l’essor des sciences et des techniques bouleversent le tissu social et confronte ainsi la philosophie à de nouveaux concepts politiques. Certains philosophes tentent alors de répondre aux problèmes