Hoggart Nous Eux

précurseurs: Richard Hoggart (1918 – 2014), La Culture du Pauvre. Étude sur le style de vie des classes populaires en Angleterre, 1957 (traduit en français en 1970). b. Les CS en France: Michel de Certeau (1925 - 1986), L'Invention du quotidien, 1. : Arts de faire, 1980. c. Les notions de codage/décodage de Stuart Hall (1932-2014). « Codage/Décodage », 1973. Décodage hégémonique Décodage négocié Décodage oppositionnel Les principaux représentants des Cultural StudiesRichard Hoggart La Culture du Pauvre

l’usine, ce qui était appelé une « société ouvrière » qui permettait à ses membres de vivre dans un entre-soi protecteur et rassurant au sein duquel s’épanouissait une culture spécifique dont les traits étaient proches de ceux décrits par Richard Hoggart, à propos des ouvriers anglais des années 1950, à savoir l’opposition entre le monde des eux, c’est-à-dire les autres et celui du nous c’est-à-dire les ouvriers. Pour Beaud et Pialoux, la longue période durant laquelle l’existence de la classe

se sont constituées comme objet d’étude. Ça a été une révolution, car la science ne se faisait pas de cette façon-là. Origines → Les Cultural Studies ont eu comme ancêtre lointain un bouquin de RICHARD HOGGART « La culture du pauvre ». Il est apparu dans les années 1950. La particularité de Hoggart est qu’il s’intéresse aux cultures populaires, car il est lui-même issu du peuple. Il a beaucoup de mal à assumer sa position d’universitaire en tant qu’issue du peuple. Il s’intéresse à cette culture avec

d’une fille de petit épicier Annie Ernaux dans LA PLACE, raconte la distante très forte ressentie à l’école et le sentiment d’isolement au lycée, d’avoir à apprendre une nouvelle culture,langue d’avoir à s’acculturer. C’est que décrit aussi Richard Hoggart dans la culture du pauvre : il montre que les enfants boursiers (méritant des classes pop) devaient jongler avec 2 langues et 2 codes culturelles différents dans leur vie. Donc selon bourdieu l’inégalité devant l’école est tout d’abord lié a la rentabilité

valeur qui se veulent valables pour les membres d’autres cultures à condition de s’extirper de ses habitudes culturelles, et à condition que ces jugements de valeur s’appliquent aussi à la nôtre. «Aucune culture n’est l’entière vérité» dit Richard Hoggart dans le journal The Listener en 1971 Les différentes cultures résolvent à leur manière tous les problèmes de la vie: aucune ne peut donc à priori être jugée supérieure: l’histoire universelle n’est qu’une illusion ethnocentrique et un rapport de

sexualité…On peut considérer alors la bataille idéologique comme portant sur de multiples plans et analyser à travers ce prisme les relations du public à un feuilleton mettant en scène des Noirs, faire des études de genre… Aux USA c’est le livre de Hoggart sur La culture du pauvre qui devient le livre décrivant une culture dominée à partir d’une démarche ethnographique. Et une culture qui manifeste un certain degré de liberté par rapport aux légitimités imposées. Le public structuré par des configurations

plus en ouvriers comme leurs pères. La massification permet d’accroitre la distance objective entre générations, les parents sont des « vieux », pour autant l’ascension sociale n’est pas garantie. La culture du pauvre (1957), Richard Hoggart éclaire le cas des « boursiers » qui accèdent au monde des « héritiers » => Sentiment d’« effraction » qui gagne le transfuge appartenant à deux mondes opposés, celui du foyer et celui de l’école L’école set à l’origine d’un décalage entre

comme contestation de l'orde social ou à l'inverse comme mode d'adhésion aux rapports de pouvoir.”A. Mattelart, E. Neveu, Intro aux cultural studies De l’école de Birmingham : (Origines : Ecoles de Chicago et Francfort) *les cultures populaires (R. Hoggart, La culture du pauvre, 1957) : attention oblique et consommation nonchalante ; rejet de la thèse de la conspiration bourgeoise d'asservissement des masses *la réception des médias (S. Hall) : le modèle codage/décodage (1973) -analyse le lien entre

plonge dans cette atmosphère de mobilisations, de sit-in et de politisations imbriqués aux réflexions savantes sur les phénomènes et les changements culturels, organisés par Stuart Hall lui-même, alors directeur du Centre (succédant à un Richard Hoggart plutôt mal à l’aise face à cet infléchissement institutionnel). « Learning to Labour »  est un livre riche pour plusieurs raisons. D’abord, il atteste des atouts de la méthode ethnographique, du fait de s’immerger dans un terrain, dans ce cas

il peut aussi y remonter-buster keaton - Une rencontre n'est que le commencement d'une séparation-proverbe japonais - La Terre promise est toujours de l'autre côté du désert-henry havelock ellis - Aucune culture n'est l'entière vérité-richard hoggart - La plaisanterie est une sorte de duel où il n'y a pas de sang versé-chamfort - Le fou a un faux pli dans sa cervelle-miguel de cervantès - Aimer, c'est trouver sa richesse hors de soi-alain - On ne peut apprendre au crabe à marcher droit-aristophane