Indication Scénique

Les didascalies Les didascalies* sont les indications de mise en scène : titres, liste des noms de personnages, numéros des actes, mention finale du baisser de rideau, description détaillée des décors, et tout autre élément ayant « une fonction de commande de la représentation »38 et pouvant être aussi présent dans les propos des personnages. Elles renvoient à deux univers : celui de la fiction, celui de la représentation théâtrale. Elles constituent ainsi le texte théâtral comme oeuvre à lire

sont également montrés par les didascalies : dans Ubu roi, « on pousse brutalement les Nobles » ; Caligula parle « rudement à l'intendant » et demeure « imperturbable » dans son discours cynique sur le vol des citoyens. Dans Montserrat, les indications scéniques soulignent la cruauté du bourreau en donnant un visage innocent et pathétique aux otages, qui « gémissent » et « se serrent les uns contre les autres ». Enfin, par le biais de la double énonciation, la parole prend dansCaligula la dimension

«sous l’autre un chat>>. On peut noter aussi qu’un second personnage (l’épicière) « ouvre la porte de sa boutique » pour la regarder passer. Le metteur en scène peut déjà imaginer le jeu des acteurs Ensuite, les didascalies sont les indications scéniques que l'auteur donne au metteur en scène. Elles peuvent nous indiquer le nom des personnages tels que <<Chatterton>> ainsi que << John Bell et son épouse Kitty>> dans Chatterton et << Martha>> dans Le Malentendu

domesticité Etudier le décor : quelles informations retient-on et comment peut-on imaginer la scène  La gare de Lyon à Paris, salle d’attente, guichet, marchand de gâteau et de livre : un décor spacieux, une grande gare et un espace ouvert avec des indications de tous les côtés. Ce qui explique que les personnages se perdent, se dispersent et se cherchent. La pièce se caractérise par la multiplication des didascalies et du décor car les personnages sont en mouvement. Exemple : dans l’acte 2, changement

moderne joue le rôle de la scène d’exposition au théâtre classique et le rôle de la préface à la fois. Dans le prologue d’Antigone de JEAN ANOUILH, il y a des indications scéniques qui signalent le décor et sa nature : il ne s’agit pas d’un décor fabuleux comme c’est le cas au théâtre classique, mais d’un décor neutre sans fantasmes. Les indications signalent aussi les activités des personnages qui sont regroupés sur scène : ceux qui bavardent, ceux qui tricotent ou qui jouent aux cartes. Une chose inattendue

dialogues, parfois entre parenthèses, à l'intérieur même d'une réplique. Elles portent le plus souvent sur les intonations des acteurs. On ne peut pas les négliger sans affaiblir la cohérence du dialogue. La liberté des interprètes Les indications scéniques, même lorsqu'elles se veulent très précises, ne peuvent être exhaustives : il reste toujours une part de liberté dans la réalisation des décors, des costumes, dans la façon de jouer, dans le rythme, dans le ton. C'est en cela que les interprètes

mode littéraire et l’utopie). L’Ile des Esclaves évoluera à partir des mélanges entre comique et tragique. Marivaux va chercher toutes les combinaisons et situations possibles. Partie II Choisir un thème: Maître / Valet Didascalie : Indication scénique écrite par l'auteur complétant le dialogue mais n'en faisant pas partie. Ex : SILVIA, impatiente SILVIA, avec colère Dialogue : Ensemble des paroles dites par les personnages d'une pièce de théâtre. Ex : SILVIA : Non il ne faut

I – Certes, pour certains, la mise en scène doit rester fidèle au texte et à l'esprit de l'auteur 1) Le metteur en scène se doit de respecter les indications scéniques exemple : Tchekhov 2) Le metteur en scène se doit de comprendre et faire comprendre les intentions de l'auteur, plutôt que de créer lui-même une œuvre exemple : J.P Vincent 3) Le travail du metteur en scène consiste donc à sélectionner les décors, costumes, gestes pour traduire ces intentions exemple : les photos de différentes

les valets. Ceux-ci, d'ailleurs, donnent l'impression de préparer une représentation : Cléanthis conseille le jeu d'Arlequin, sur le plan du langage ("n'épargnez ni compliments, ni révérences") comme sur celui du jeu scénique ("promenons-nous plutôt de cette manière-là"), indications de mise en scène auxquelles Arlequin ajoute ses directives ("vite des sièges pour moi", "n'épargnez point les mines"). Après cette "répétition" et l'ordre donné aux maîtres de se retirer, la didascalie marque solennellement

discours apparemment adressé à soi-même, ou à un auditoire dont on n'attend pas de réponse. Dans l'analyse du discours théâtral, il est considéré comme une une variété du dialogue. Aparté : Mot ou parole que l'acteur dit à part soi. Didascalie : Indication scénique (souvent mise en italiques) qui est donnée par l'auteur, et qui peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une réplique, les gestes à accomplir ou les mimiques. Double énonciation : Enonciation s'adressant à deux destinataires