Indifférence Morale

avec les époques et les peuples ». On peut objecter qu'à travers l'étude de cette diversité, le moraliste classique vise la connais sance d'une nature humaine qu'il croit invariable. « II est hors de doute, dit par ailleurs Friedrich, que tout absolu moral est détruit dans cette forme d'esprit. » A nouveau, derrière cet essai de typologie du moraliste, se profile avec un peu trop d'insis tancela figure du seul Montaigne. Enfin, le romaniste allemand passe sous silence la question si importante du lieu

militante, on considère l'approche juridique. B) La difficulté d'établir un lien entre l'enfant et le conjoint homosexuel du parent On peut classer les différentes objections à l’homoparentalité selon qu’elle se réclament de normes naturelles ou morales, de l’intérêt de la société, ou de l’intérêt de l’enfant. - L’homoparentalité est immorale/monstrueuse/anormale. La forme la plus courante de cet argument, qui connaît elle-même différentes variantes, est la dénonciation du caractère contre-nature

nos choix seraient déterminés par notre rapport à nos parents, et que si nous sommes bons ou mauvais c'est selon si nous avons un surmoi fort ou un surmoi faible, le surmoi ce sont les règles de la société, existant à l'intérieur de nous, c'est la morale, donc en fait des désirs externes, ou plutôt, des règles imposées par les hommes, pour tous les hommes. Il y aussi les sciences de la sociologie, qui déterminent nos préférences selon notre éducation, notre niveau de vie, notre milieu social. Ainsi

s’intéresser à ce qu’à fait l’auteur et si c’est punissable. 2) Conditions d’existence de la complicité : Très souvent en matière pénale on distingue les faits et la psychologie de l’auteur des faits. C’est ce que l’on nomme l’élément matériel et l’élément moral. En matière de complicité on ne peut pas reprendre cette distinction puisque la complicité n’est pas une infraction mais un mode de participation à l’infraction. cependant on va quand même utilisé cette distinction mais en utilisant d’autres mots :

ambitieux de déceler les fondations sur lesquels nous poserons l’édifice de nos codes, de nos règles et de nos lois pour palier ce vide moral et spirituel qui mine notre civilisation. Dans son projet, l’auteur se refuse de parler de morale, d’avoir recours à un discours nostalgique et de penser la totalité. En effet, invoquer des valeurs perdues ou une morale en faillite n’est qu’une routine consolatrice d’une modernité qui ne sait plus ou elle en est mais se rassure. Par ailleurs, il convient

notion du « mal » bien sûr, dont il s’agit de se libérer. Soulagé de ces mauvaises passions, Meursault se sent enfin libre, sentiment de liberté paradoxale qui éclate dans l’expression oxymorique : « je m’ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde », mais aussi dans l’aveu : « j’ai senti que j’avais été heureux et que je l’étais encore ». - Meursault peut enfin, comme tout héros tragique, accéder à la sérinité par la mort. II / L’absurde paradoxe de la condition humaine.

puissante commune à une espèce. Dès lors l'instinct maternel implique qu'une mère devrait ressentir « une impulsion » à materner son enfant de façon innée, elle conduirait la femme « par une tendance puissante » à veiller à la protection physique et morale de son enfant. Tout ce processus serait déclenché spontanément et systématiquement. L'instinct maternel est vu pour beaucoup comme l'essence même de la femme et ce depuis des siècles. De nombreuses femmes se sont révoltées face à cela. Parmi les

demandais à ceux qui m’écoutaient de juger les hommes avec bienveillance, c’est-à-dire avec équité, d’être attentifs, dans les consciences les plus médiocres et les existences les plus dénuées, aux traits de lumière, aux fugitives étincelles de beauté morale par où se révèle la vocation de grandeur de la nature humaine. Je les priais d’interpréter avec indulgence le tâtonnant effort de l’humanité incertaine. Peut-être, dans les années de lutte qui ont suivi, ai-je manqué plus d’une fois envers des

intimes » avec une de ses patientes. Le Conseil d’Etat avait rejeté en décembre 2000, le pourvoi en cassation et s’était positionné en faveur de la sanction du Conseil de l’Ordre, invoquant, je cite : « que le Docteur S. avait acquis un ascendant moral sur une patiente […] ; que même s’il ne semble pas en avoir conscience, ce médecin s’est rendu coupable d’un abus de pouvoir […] ; qu’un médecin ne peut avoir de telles relations avec un ou une patiente en thérapie. Leurs rapports sont bien trop déséquilibrés

manque totalement de l’énergie morale pour affronter les difficultés de la vie. Le Baron Dès le début de la description du Baron, l’auteur souligne le fait que son personnage est fondamentalement bon et qu’il «était un gentilhomme de l’autre siècle». Très indépendant d’esprit, il ironise souvent sur l’aristocratie locale mais en même temps il reste attaché aux préjugés et aux privilèges de sa caste. Il vit de ses rentes et il élève Jeanne selon les principes moraux et religieux de son temps. Il