Instruire Les Hommes

dre son but ; les auteurs français de l’époque classique, Molière, La Fontaine, La Bruyère entre autres, ont repris cette recommandation pour dire qu’il faut « plaire et instruire ». L’idée que le plaisir est nécessaire, même pour l’instruction morale, remonte donc aux origines de la littérature occidentale et on pourra retrouver cette idée dans le recours aux paraboles lorsqu’il s’agit de l’enseignement religieux. Dans sa Préface aux Caractères, La Bruyère reformulera ce questionnement en

contes présentent un intérêt pour les enfants 1) Les contes source de construction de l’identité chez l’enfant. Le conte est un récit qui pose un regard sur la réalité par le biais du merveilleux et du fantastique. Il est généralement destiné à instruire en s’amusant. Mais de plus, au delà de ce qu’ils nous racontent les messages qu’ils nous livrent selon les différentes cultures, les contes du monde entier se ressemblent, ils sont faits de la même structure, du même tissu, tous utilisent des mots

littérature. Les récits brefs, parfois versifies, ont été particulièrement prises par les moralistes du XVIIème siècle. Pour apporter son mot à ce sujet, Jean-Jacques Rousseau confirme, dans Émile ou De l'éducation, que les fables instruisent les hommes. Cependant, il affirme qu'elles ne sont pas destinées à tout public, notamment aux enfants. Les fables peuvent-elles être efficaces pour informer et leur permettre de mieux vivre en société? En dépit de cela, sont-elles destinées à n'importe quel

principes : -Plaire et instruire : Leur premier but est de divertir et d’émouvoir le public pour lui plaire en utilisant le rire ou les larmes, peut importe du moment que cela marche. Ils ont sinon une autre façon de plaire: éblouir par la perfection et la beauté de la langue qu’ils utilisent. Pour instruire, ils propose une réflexion sur un thème autour du cœur de l’homme afin de comprendre comment il fonctionne. -L’Idéal de l’honnête homme: Pour les hommes de l’époque l’homme doit trouver

Commentaire Littéraire : Le Lion et le Moucheron – Jean de La Fontaine Fable du latin « fabula » qui signifie « histoire inventée » est constitué d’un court récit allégorique puis d’une morale, servant à divertir et instruire. « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes » proclame Jean de La Fontaine qui s’avère être l’un des fabulistes les plus connu du XVIIème siècle, siècle du Classicisme. Jean de La Fontaine s’inspire des fabulistes grecs antiques pour rédiger ses fables. Ainsi il écrit

représente. Dans ce texte, dès le début, Locke nous dit que « le bel esprit sont plus facilement cultivés dans le monde que la sèche vérité et la connaissance réelle » cette première phrase seulement est une critique de ce qu’est la rhétorique, les hommes qui utilisent l’art de la parole n’ont pas une réelle intelligence, ce ne sont pas de réelles connaissances, plutôt quelque chose d’acquis dans le social : « dans le monde » , on peut parler de beaux parleurs ce sont des personnes qui parlent beaucoup

raison soit par la passion) → universalisme : délivrer des messages accessibles et intemporels (instruire et plaire) → instruire et plaire : on instruit mieux en plaisant (plaire : comédie par le rire, tragédie par le pathétique et l'émotion / instruire : dénoncer les vices de l'homme, le danger des passions) * thèmes principaux : → bien vivre en société : recherche de rapports harmonieux entre les hommes (homme sans vides qui doit s'intéresser aux autres) → intérêt de l'âme humaine : analyse détaillée

à établir une théorie à partir de cette expérience. On a coutume de dire que sans expérience toutes les théories n’ont aucune valeur. C’est pourquoi, l’expérience apparaît comme le fondement de la connaissance humaine. C’est grâce à elle que les hommes ont pu établir leurs premières connaissances et commencé à s’instruire. Toutefois, si je me contente de décrire ce que je perçois, il se peut que je n’arrive jamais à atteindre des propositions universelles : pour accroître sa connaissance et s’instruire

destinées aux enfants? Très célèbres, les fables de LA FONTAINE ont eu et ont toujours force de loi pour les hommes. La beauté de l’écriture, une fine perception de la psychologie humaine et une critique aiguisée de la société de sont temps on hissé JEAN DE LA FONTAINE parmi les grands fabulistes de la littérature. Ses fables, dont il se sert, comme il le dit lui-même, « pour instruire les hommes » sont-elles destinées aux enfants? Peut-on montrer cette critique de l’homme et des mœurs à des enfants

siècle vivant à la cour de Louis XIV. Les Caractères (1688) est un recueil de « remarques » comme aime à les appeler son auteur qui vise à peindre et instruire les hommes. Il s’est inspiré en cela de l’auteur grec Théophraste. Là, nous sommes dans le livre 11 intitulé « de l’homme ». Il faut donc faire le lien avec le parcours « peindre les hommes, examiner la nature humaine ». Le texte est singulier car il est constitué de 3 remarques consécutives : 24, 25 et 26 que l’on peut relier ensemble par