Islamisme

confirmer le monoculturalisme et qui est devenu de plus en plus islamophobe, après le 11 septembre. Une recherche scientifique de l’ UCL a démontré que l’ interdiction, autoritaire ou douce, du foulard islamique ne va pas résoudre la crainte de l’ islamisme. Au contraire, celui-ci a toutes chances d’ augmenter. Les recherches empiriques préconisent de laisser faire le temps, afin que la femme musulmane pourrait s’ intégrer, et peut-être retirer son voile, tôt ou tard. Pour réussir, une politique de

durant toute la période. Mais c’est de manière assez récente qu’elles se traduisent par l’affirmation de l’islamisme comme une force politique autonome face au modèle occidental de l’Etat-nation laïque, qui tend à s’imposer dans le monde musulman. Islamisme : mouvement politico-religieux préconisant l’islamisation complète, radicale, du droit (imposition de la loi islamique, la charia), des institutions, du gouvernement, dans les pays musulmans. Il s’agit d’un mouvement fondamentaliste car fondé sur

différence ». La mondialisation s’accompagne d’une diversification croissante des pratiques culturelles. Réaction de résistance et de rejet de la pression du modèle sociétal. Cela peut prendre différentes formes : exacerbation identitaire (islamisme, Iran procédant alors à une réinvention de la tradition) refus de la domination culturelle (La mal bouffe, J. Bové) – Défense de l’exception culturelle, subvention à l’industrie cinématographique, quotas de diffusion imposés aux chaînes de télévision

concernées par le sujet, cela permettant de transmettre des informations généralement valables et surtout valorisantes[121]. Cependant, selon Zemni S., cela n’a tout de même pas empêché que s’installe « […] une relation de causalité entre islam et islamisme […][122]. » Nasser H., soutient les dires de ce dernier auteur mais parle en plus de la création d’un « internationale islamiste [123]», causée par l’ensemble de ces informations médiatiques. Concernant l’identification à l’islam chez

les années 1970, après la montée du panislamisme et du boom pétrolier. La guerre de juin 1967 avait, en effet, marqué le déclin du 9 mouvement nassérien et ouvert la voie à l’hégémonie régionale de l’Arabie Saoudite, sous le motif du pan–islamisme. La création, en 1970, de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) regroupant les pays musulmans remit les préceptes économiques de l’Islam à l’ordre du jour et permit aux instituts islamiques de la recherche économique de prendre de l’ampleur

patriotisme liée à la foi religieuse : il oppose au manque de dévotion des français la foi profonde des musulmans (l75) • voyageur curieux, il recherche la sagesse où elle se trouve et n’hésite pas à remarquer des points communs entre christianisme et islamisme • lucide et sévère envers les coutumes française et la politique de Louis XIV, il apprécie en France un certain esprit de liberté et d’égalité inconnu dans son pays (l88) et souhaiteront voir s’instaurer entre les peuples des rapports fondés

>> en question ne concerne que les motivations déclarées et non l'enracinement idéologique. Il est vrai que, dans le discours contemporain, en liaison avec les problèmes du Moyen-Orient, de l’Irak et d’Al-Qaïda; terrorisme est souvent associé à islamisme, quand il ne se confond pas purement et simplement avec lui. Les commentaires médiatiques en particulier ont tendance à rapprocher les deux termes et à créer, sinon une confusion, du moins une imprécision quant à la pertinence de la juxtaposition

politique (la Chine) ou économique (le Japon). Les conflits régionaux se multiplient, contribuant aux profondes difficultés du continent africain. À partir de la fin de la décennie 1970, l’affirmation de l’islamisme introduit un nouveau facteur. Islamisme Des années 1970 au début des années 1990, le projet de l’islamisme politique est de construire, à partir du pouvoir d’Etat, un système politique totalisant, gérant la société et l’économie en s’appuyant sur les fondements de l’Islam et en refusant

Turquie, la situation est plus diversifiée dans la mesure où le paysage religieux reproduit les clivages politiques turcs et notamment l’opposition entre l’islam officiel de la Direction des Affaires religieuses (Ditib) (9) et l’islam oppositionnel (islamisme turc). Au sein de l’immigration turque le personnel religieux jouit d’un plus grand prestige qu’en milieu maghrébin, avec la figure centrale de l’imam-hojja (imam-enseignant,) tout à la fois responsable de la prière communautaire et enseignant de

Européenne. B. Le choc du 11 septembre 2001 Le 11 septembre 2001, les attentats menés par Al-Qaïda révèlent la puissance d’un mouvement politique très radical, l’islamisme. Depuis les années 1980, le terme islamisme est employé, hors du monde musulman, pour désigner un islam porteur d’un projet politique et social qui vise la construction d’un État fondé sur la religion (État islamique) et une société organisée selon les normes juridiques que fournirait