Isotopie

dispersées par des tirets ainsi que les blancs typographiques. Il y a une idée de refrain avec la phrase « ainsi j’ai vu, ainsi je raconte » que se multiplie dans la première phrase des trois premiers paragraphes. De plus, on note la présence d’une isotopie dans ces trois premières strophes : la première celle du lieu « abbaye », « forêt », « Morimont », la deuxième celle du bruit « glas funèbre », « sanglots », « cris plaintifs », celle de la personne « un moine », « une jeune fille », « le bourreau »

Madeline JOUANIN L2 lettres modernes COMMENTAIRE STYLISTIQUE HERNANIHernani est une pièce de théâtre écrite par Victor Hugo, publiée et représentée pour la première fois en 1830. Lors de cette première représentation, ainsi que pour toutes celles qui suivirent, cette pièce causa une véritable révolution littéraire, « La Bataille d’Hernani », appellation qui démontre bien à quel point ce nouveau genre a bouleversé le théâtre classique. En effet, cette œuvre concrétise la rupture en le

10 : On a de nouveau une comparaison entre la femme et la fleur mortelle. "comme" est l'outil de comparaison, "colchiques" est le comparé et "mère" est le comparant Ici Apo compare les fleurs à des mères  · "enfants" "école" "jouant" "harmonica" = isotopie de l'insouciance de l'enfant.· V11: on retrouve une fois de plus l’isotopie du regard. Cette fois ci on a une évolution on passe des yeux à la paupière ce qui suggère une fermeture et une frontière entre le poète et la femme aimée· V.12 : "qui battent

(Catherine/Heathcliff) aboutit au dédoublement de soi dans le délire. On est face à une scène ontologique (en lien avec les origines) où Catherine revit un moment de communion avec Heathcliff. Ce moment a eu lieu 7 ans auparavant. On a une analepse p.155 + isotopie (champ lexical) de la dépossession, de la séparation (p.156). Elle se compare implicitement à une bruyère de la Lande. Incompréhension et désorientation de l’enfant car la métamorphose se fait sans transition. Arrachement symbolique du passage à

un son religieux", dans le même dynamisme et la même hauteur noble que ce "dernier rayon" visuel que "jette le crépuscule au sommet de ces monts couronnés de bois sombres", plus loin dans le poème, pour en avoir confirmation. D'autre part cette isotopie /noblesse/ (afférente aux hauts lieux : montagne, soleil, chêne, église), compatible avec la simplicité du cadre et de l'expérience, est rendue perceptible aussi bien par la lenteur due à la régularité du rythme (6-6\6-6\6-6\6-6) que par le raffinement

manque de ferveur se retrouve d’ailleurs au travail de Molloy et marque même une profonde lassitude. Ainsi, la phrase à la ligne 9 « Oui, je travaille maintenant, un peu comme autrefois, seulement je ne sais plus travailler » marque le début d’une isotopie de la lassitude de soi et de la vie. Nous avons pour cela deux occurrences de la formule « paraît-il » marquant une incertitude de la part de Molloy et un intérêt peu marqué pour ce qui se dit. Puis d’autres verbes insistent sur la lassitude de Molloy

contestée par une autre portion du même texte. En ce sens la cohérence textuelle interne contrôle les parcours du lecteur, lesquels resteraient sans cela incontrôlables. » Un analyste doit donc retrouver ce que, en termes sémiotiques, on appelle « isotopie sémantique pertinente ». L'isotopie est une redondance du sens et de l'expression qui, en circulant parmi les portions du texte, garantit la cohérence du sens au cours de la narration. L'idée du rêve dans Alice aux pays des merveilles, par exemple

quelques secondes/ Une minute/ Ne s’est pas encore écoulée/ Maintenant voilà qui est fait. » (Jacques Prévert, « Est-ce passe-temps ? », dans Fatras (1966) éd. Gallimard. » (Nathan, 6e : 112)) La propagation de traits sémantiques par « présomption d’isotopie » (Rastier 1997 : 320) est ici un facteur de resémantisation, et de défigement sonore (le passe-temps prenant la valeur d’un passage dans l’espace et le temps poétique) sous l’effet de l’homophonie entre la formulation ‘est-ce passe-temps » et la

1 Déf: Une isotopie entre deux noeuds K et K est une application continue h : [0, 1] × R3 −→ R3 (t, x) −→ ht (x) telle que h0 = IdR3 , pour tout h1 (K) = K ht et t ∈ [0, 1] , est un homéomorphisme K et K sont équivalent ⇔ ∃h une isotopie entre eux. On écrira alors K∼K Remarques: 1) ∼ est une relation d'équivalence. 2) La même dénition est valable pour les entrelacs. Problèmes • • • Classier les noeuds à isotopie près. C'est un

Phèdre comprend son amour et sa culpabilité en même temps. = ironie tragique dans les derniers vers. D’ailleurs l’antithèse entre « évitais » et « retrouvaient » montre l’action et l’échec de Phèdre par ironie tragique = elle ne voit qu’Hippolyte = isotopie de la vue « le voyant sans cesse », « mes yeux le retrouvaient » renforce. Conclusion : On a donc démontré que la scène 3 de l’acte 1 de Phèdre montrait l’esthétique de la catharsis face à son aveu où elle est à la fois victime et coupable de sa