Julia Kristeva

l’ensemble. C’est le style d’un discours intérieur perpétuel, qui peut être interrompu mécaniquement mais non achevé organiquement. » (Mikhaïl Bakhtine, La Poétique de Dostoïevski, p.303-304) Inachèvement et impossible coïncidence avec soi-même où Julia Kristeva, dans sa préface à La poétique de Dostoïevski, "Une poétique ruinée", identifie une désintégration du sujet unitaire de la psychologie classique: "Dialogique [le mot et le discours, dans le roman dostoievskien selon Bakhtine], d'abord, car nous

regard 4 Cf Sylvie Loignon, Le Regard dans l’œuvre de MD, 2001, 13. Elle cite Georges Didi-Huberman, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde, Minuit, 1992. 7 qui a manqué, celui de la mère, a joué dans la structure psychique de MD. Cf Julia Kristeva, qui voit en D. une « littérature non cathartique », « La maladie de la douleur », Soleil noir, Dépression et mélancolie, 1987 : MD a elle-même souvent évoqué le deuil impossible du regard absent, cet « Hiroshima personnel ». Il ne s’agit toutefois

eidétiquement et le plus souvent, par la présence effective d’un 44 texte dans un autre.»50. Pour Michael Rifaterre, « L’intertexte est la perception, par le lecteur, de rapports entre une œuvre et d’autres qui l’ont précédée ou suivie » tandis que Julia Kristeva analysant la phénomène intertextuel écrit que : « Tout texte se construit comme mosaïque de citations, tout texte est absorption et transformation d’un autre texte »51. En effet, dans le roman de Kourouma, on peut relever d’autres textes incorporés

Ces courants littéraires accueillent dans leurs rangs des auteurs féminins bénéficiant d’une reconnaissance symbolique suffisante pour être affiliés à ces groupes. De Simone de Beauvoir 2 à Nathalie Sarraute en passant par Marguerite Duras et Julia Kristéva, ces femmes participent aux productions esthétiques et théoriques des courants dans lesquels elles sont reconnues. Ces présences féminines révèlent les possibilités de combiner l’appartenance sexuée et l’innovation esthétique dans les espaces

confirme l’idée d’un corps épuisé mais s’ouvrant au jeu sur les marges. V Vivre avec l’autre : une population mondialisée, la question de l’accueil des migrants en France Nous aborderons cette question par deux approches différentes : celle de Julia Kristeva qui réfléchit au rapport à l’autre à travers la psychanalyse (et l’histoire des civilisations dans Etrangers à nous-mêmes, 1988) et celle de Manuel Boucher intitulée : Les théories de l’intégration, entre universalisme et différentialisme, 2000

Documentaire, 90 minutes. Bibliothèque Médicis, Arendt, Eichmann et les autres, le 24 mai 2013, 59 minutes 57 secondes. Un spécialiste, portrait d’un criminel moderne, Eyal Sivan et Rony Brauman, France, 1999, Documentaire, 123 minutes. JULIA KRISTEVA, Le génie féminin, Hannah Arendt, Paris, Edition Fayard, 1999, 412 p. Hannah Arendt, Margarethe Von Trotta, Allemagne, 2012, Fiction, 109 minutes. HANNAH ARENDT, Du mensonge à la violence, Paris, Calmann Levy, 2013, 249 p. ANNE AMIEL, Le

Dans le langage des animaux, les signaux sont des stimuli à des réactions... on peut y voir la relation signal => signes; mais pas la relation signes – sens – concept. Double fonction du langage humaine : communiquer ET produire une pensée Julia Kristeva (1981) Le langage, cet inconnu, “Points”, le Seuil 4. Un code de signaux et non un langage Il y a un langage animale qui correspond à ce que Benveniste appelle un code de signaux et non un réel langage. – – – – – Ca reste un langage

mortelles. Dans le roman de Camara Laye, l’Autre est au bout d’un départ pour la France. La rencontre avec l’Autre serait une étape de transmission et partage qui relient l’identité et l’altérité sans que l’une bouleverse l’autre, comme le montre Julia Kristeva, « Vivre avec l’Autre, avec l’étranger, nous confronte à la possibilité ou non d’être un autre »1 Et c’est ce qui explique la tendance de certains à considérer le roman de Camara Laye comme étant l’exemple du dépassement de l’altérité en

est un tissu nouveau de citations révolues. » 1 Se basant sur ces propos clairs et directs, nous allons aborder la première partie de notre travail de recherche qui s’intitule « les sources d’inspiration ». L’intertextualité, notion proposée par Julia Kristeva, est définie comme une : « interaction textuelle » qui permet de considérer « les différentes séquences (ou codes) d'une structure textuelle précise comme autant de transforms de séquences (codes) prises à d'autres textes.» 2 En effet, le texte

énoncés ! « Une page en prose n’est pas un poème en prose quand bien même elle encadrerait deux ou trois trouvailles »... La poésie moderne naît en 1857 avec les Fleurs du Mal. Là commence la « révolution poétique » (selon l’expression de Julia Kristeva). Dans Discours, Figure, Jean-François Lyotard souligne aussi qu’une révolution poétique prend place entre 1857 et 1875 (date de publication de l’Après-midi d’un faune de Mallarmé) : on trouve ainsi entre ces deux dates toutes l’œuvre poétique