Justice 18ème

même dans des sociétés laïques ou laïcisées, elle reste ambiguë car le Droit, pour être respecté, doit être conforme aux aspirations nationales, culturelles et sociales de la population, et en particulier s'inspirer de la conception dominante de la justice. Origine du Droit. Le Droit est élaboré par le pouvoir politique : il est un instrument de ce dernier pour indiquer les règles de conduite autorisées ou interdites. Que signifie "pouvoir politique"? Le pouvoir est la capacité d'un individu ou d'un

------------------------------------------------- Introduction historique au droit Définition du droit : différents point de vue. Certains auteurs s’intéressent uniquement à l’objectif du droit, ils définissent le droit comme la recherche, comme la mise en application de la justice. (Tel ou tel avis, ex au 3eme siècle, un grand juriste romain qui expliquait que le droit est la du juste et du bon) D’autres auteurs au contraire définissent le droit comme une règle. Pour eux, le droit se définit comme un ensemble de règle de

convergence entre la philosophie et le droit. John Austin « philosophie of positiv law » en 1832. Livre qui pense le droit sans s’arrêter sur la justice. Remarque : Cette apparition d’une vraie philosophie du droit appliquée est nouvelle. Kant a conceptualisé à la fin du 18ème siècle cette distinction absolue entre le droit positif et l’idée de justice. « Principe métaphysique de la doctrine du droit ». Il fait une distinction, contre laquelle réagira Hegel, en considérant que le droit est l’objet

du Sénat) il y a toujours minimum deux consuls. A savoir, il y a toujours deux magistrats qui exercent le pouvoir pour éviter les dictatures. Sous les consuls, il y a les préteurs (qui vont exercer des fonctions importantes dans le domaine de la justice) puis il y a les édiles (qui s’occupent des affaires municipales dans la république romaine) et pour finir les questeurs (qui s’occupent des affaires financières). Il faut passer par chacune des étapes pour gravir les échelons et finir consuls, il

situation juridique de dépendance qui les retranche de la liberté reconnue au reste de la population. Par exemple ils ne peuvent en théorie quitter librement la terre qu’ils cultivent (déguerpir). On ne peut se marier librement, on ne peut rester en justice car sa parole ne pèse rien, il n’a pas de personnalité juridique. Il ne peut non plus porter témoignage (parole non digne de foi). Une situation héritée de l’âge féodal. A la veille de la révolution des voix nombreuses s’été élevée pour réclamer

supplémentaires de ne pouvoir être contestés. Le mouvement par lequel nos sociétés ont dissocié les domaines religieux et civil apparaît à la fois comme une cause et une conséquence du progrès de la civilisation. Rappelons que pour les philosophes français du 18ème, la condition sine qua non du progrès futur consistait à déposséder les prêtres d'un pouvoir illégitime et donc à séparer strictement le pouvoir spirituel du pouvoir temporel. C'est dans cette perspective qu'il faut replacer le décret révolutionnaire

à toute vie sociale, il détermine ses conditions de validité et lui donne sa légitimité et le limite pr éviter violence. Le droit est un élément de civilisation qui a pour but de faire régner l'ordre, la paix soc ainsi que de réaliser un idéal de justice. Une des ttes premières règles du droit = punir le meurtre, (> assure sécurité), droits familiaux, droit des biens et propriété des biens. Pcq il s'agit d'un phénomène soc, le droit est un phénomène extrêmement contingent càd qu'il peut

prétoriennes, dans certains cas où un acte valable causait un préjudice injuste à son auteur. Pour ce qui es de l’ancien droit français, il s’est montré assez incertain en la matière, ses auteurs ont consacré peu de développement aux nullités, cependant, au 18eme siècle, les praticiens admettaient deux sortes de divisions : une première entre action en nullité et action en rescision, et une seconde, relative aux personnes qui pouvaient invoquer la nullité, et là on distingue la nullité relative et la nullité

l'ordre public, des mœurs) ; - Assurer la justice ; - La forme des actes juridiques privés. Chaque société a pu répondre de manière différente à tous ces problèmes. Dans un sens plus ou moins démocratique, libéral, … Il appartient aux juristes de s'interroger sur l'origine et sur la justification de chaque règle de droit. L'évolution du droit : La question qui se pose est celle de l'adaptation puisque le droit fait appel à des notions de justice, de morale, et qui évolue d'une société à

la femme à la communauté familiale dépouille la femme de son individualité. La femme est le principe spirituel (l'âme) du foyer, l'homme en est le principe juridique. Les mentalités sont forgées de croyances anciennes, sur les femmes notamment. Au 18ème siècle, même si la société chrétienne européenne a quelque peu évolué depuis le Moyen-Age, il est des mythes qui perdurent. Ainsi en est-il du mythe de la femme créée non en même temps que l'homme, mais à partir de l'homme... Sur ce mythe repose l'essentiel