Justice Naturelle

I - LES TERMES DU SUJET A - JUSTE / INJUSTE Du latin "jus" = ce qui dit le droit. La notion de justice désigne à la fois une valeur morale et une institution. Le juste, c'est ce qui est légitime ou ce qui est légal. Cette notion est étroitement liée à la figure de la loi qui peut correspondre soit à la norme divine, naturelle, soit aux règles édictées dans une société donnée (le droit positif). B - CONVENTION Une convention désigne un pacte, un accord entre individus. En tant que

Corrigé de dissertation sur la Justice Analyse de la citation Position du problème : Affirmer : « c’est la nature qui m’a créé le plus fort et donc c’est mon droit de m’imposer » est-ce légitime ? Ne sommes-nous pas tous nés libres et égaux en droit ? La légalité ne devrait-elle pas reposer sur l’égalité chez les êtres dotés d’une raison ? (Nada) Dès lors que cette possession de la raison est universellement partagée, ne devrait-on pas fonder sur elle une justice égalitaire ? Mais dans quelle

de la justice Le droit est extrêmement lié à la notion de la justice, la balance symbole de recherche de l’équilibre. La justice désigne l’institution. Mais au delà de l’institution c’est l’exigence d’équité, de raison, en fonction de ce à quoi chacun peut légitimement prétendre. Elle est définie comme un sentiment, une vertu, une valeur, un bienfait. On dit que le droit serait « l’art du bien et du juste » (juriste romain). Pour Aristote il existerait deux types de justice : La justice distributive :

sur la justice ? Est-elle universelle, et sur quoi repose t-elle ? Thèse : Pascal répond, dans un extrait des Pensées, que des lois naturelles existent, mais que la justice universelle n'est pas connue des Hommes. Il pense que la coutume fait la justice, car c'est grâce à la coutume qu'elle est acceptée et qu'elle a de l'autorité. Structure : Première partie (ligne 1 à ligne 15) → Pascal montre que la véritable équité n'existe pas. Chacun vis selon les mœurs de son pays, et la justice change

créancier) aux obligations (de l'auteur qui est donc le débiteur). Du point de vue de l'individu (et non de la règle), l'individu a le droit d'obtenir l'indemnisation de son dommage. Il peut donc invoquer l'art. 1382 du Code Civil pour demander en justice l'indemnisation du dommage. Le DROIT SUBJECTIF et le DROIT OBJECTIF sont des termes complémentaires (et non antagonistes). Le droit subjectif est le droit des individus et le droit objectif est le droit en elle-même. Cependant, c'est la même règle

(lois, jurisprudence, doctrines). Il n’y a pas d’évolution de la nature des sources mais c’est les places qu’on leur accorde qui ont évoluée et ceci découle de notre façon de penser le droit. Chapitre I : Pensée de droit Les concepts de droit et de justices nous sont familiers. La façon dont nous utilisons ces thermes traduit la conception moderne du droit. Par exemple : « j’ai le droit ! » est une expression courante de nos jours qui traduit une idée ; le droit est l’attribut d’une personne, d’un pouvoir

paragraphe : Les hommes ignorent la Justice *opposition avec Platon : on peut connaitre la justice grâce à la raison* Si les hommes connaissaient la Justice, elle serait partout. Or, elle est variable dans des lieux différents à différents moments. 2ème paragraphe : « Ils confessent que la justice n’est pas dans ces coutumes, mais qu’elle réside dans les lois naturelles communes en tout pays » - Allusion aux Stoïciens : existence d’une justice naturelle. Mais les lois humaines ne valent rien

mais il faut parler de l’histoire ? Quand le droit est apparu ? Dans les sociétés primitives, ont dit souvent qu’il n’y avait pas de droit et que les hommes vivaient sous la règle de la vengeance. Chacun se faisait justice. Aujourd’hui, il existe un adage « Nul ne peut se faire justice à soi-même ». Si la vengeance est interdite par la loi, il y a bien une entité : L’Etat. Le droit est apparu par dégrée, une apparition progressive du Droit, le droit c’est complexifié. Prenons un exemple : Les actes

limiter autant que possible l’incertitude et l’erreur. Et non pas arriver à une vérité certaine. Magistrate B. Patrie « l’école devrait inculquer l’esprit de doute ». Illustration par la création de l’IHEJ institut des hautes études sur la justice animé par A.Garapon. « Le Juste » ouvrages écrit par Ricœur. Double qualité de cette approche : - une attitude modeste face à la complexité et au mystère des choses et donc du droit. - Curiosité, capacité d’étonnement, une capacité qui exprime

Droit c’est à l’origine un adjectif, c’est ce qui est direct sans détour mais c’est aussi ce qui est juste, ce qui est honnête, ce qui est loyale, c’est ce qui suit un raisonnement juste et censé. Le mot Droit désigne l’application de la loi et la justice et à partir du 8ème siècle, le droit signifit les lois elles-mêmes. Et à partir du 11ème le droit devient aussi ce qui est permis. Et dès lors on va commencer à parler des Droits. Le droit implique aussi des relations entre les Hommes, des individus: