Justice Selon Platon

1 – Une conception Holistique de la justice : Il y a justice dans la société aussi longtemps que chaque fonction est respecté et est à sa place dans la hiérarchie. Platon dans son ouvrage La République : "Le droit consiste à rendre à chacun son du", "La justice trouve à s'exercer autant à l'intérieur de l'homme qu'à l'extérieur dans la cité", "La justice est inscrite en lettre majuscule et, en lettre minuscule dans l'individu" Cette justice est une justice Holistique. L'homme qui a des passion

jamais douté un seul instant que la vertu était garante du bonheur. En cela, son élève, Platon, et l’élève de Platon, Aristote, ne démentiront pas leur maître. Mais, pour Socrate, toute la difficulté consiste à LA VERTU CHEZ LES GRECS Le mot grec signifiant vertu est aretè. Les Grecs reconnaissaient cinq vertus principales : le courage (andrea), la modération ou la tempérance (sophrosynè) ; la justice (diskaiosynè), la sagesse (sophia), et enfin la piété (hosiotès). Un homme possédant l’une

cité bonne. Voilà pourquoi on a tendance à confondre la politique et la morale. Cette confusion est par exemple celle de Platon ou d'Aristote. Les Anciens ne distinguent pas la morale et la politique. La République de Platon est aussi bien un traité de morale qu'un traité de politique. La cité est conçue par analogie avec l'âme. Elles sont toutes les deux tripartites, et la justice, qu'il s'agisse de la vertu morale ou de la vertu sociale consiste dans le bon ordre entre les trois parties. A l'âme concupiscible

la question de la dialectique, laquelle acquiert au fur et à mesure sa signification, des interprétations des différents auteurs. C'est à partir d'une discussion auteur du sens donné par ces philosophes à l'Amitié, l'Amour, la Haine, la Lutte, la Justice, la Loi, au Moi et au Toi, à la Nécessité, à la Parole-récit et au Discours-argument et à la Raison comme au Savoir, au Monde-ordre, au Tout et à l'Un... que peut se dégager une certaine idée des différents débats qui agitent l'Antiquité et qui agitent

Corrigé 1. La thèse du texte est la suivante : des droits égaux et identiquement limités pour tous, telle est la seule forme de la justice civile. Le raisonnement qui l'établit est une démonstration, identifiable grâce aux connecteurs logiques qui apparaissent à la suite de l'énoncé de la thèse : « à moins que », « mais », « car », « donc ». Analysons maintenant le contenu de ce raisonnement. D'abord une affirmation : « il n'y a pas de droits sans limites ». L'idée de droits y est associée par

PLATON, Protagoras, 320c-323d (trad. L. Robin),. LE MYTHE DE PROTAGORAS. 1 « C’était au temps où les dieux existaient, mais où n’existaient pas les races mortelles. Or, quand est arrivé pour celles-ci le temps où la destinée les appelait aussi à l’existence, à ce moment les dieux les modèlent en dedans de la terre, en faisant un mélange de terre, de feu et de tout ce qui encore peut se combiner avec le feu et la terre. 5 Puis, quand ils voulurent les produire à la lumière, ils prescrivirent

politique de ce qui n’est pas politique ? La réflexion sur ce qu’on appelle la politique entre dans la philosophie politique (mise à distance de la politique proprement dite avec une réflexion sur ce que devrait être la politique : société, droit, justice). II- La société et l’État 1) La société Etymologie : socius = le compagnon, l’associé, l’allié. Ces trois sens se recoupent. Vivre en société, c’est vivre en compagnie, avec les autres, mais c’est aussi vivre dans un système d’association

Avons-nous vraiment ce pouvoir? Les dialogues de Platon ont tous un point en commun : Le personnage de Socrate est présent dans chacun d’entre eux, et il essaye toujours de s’instruire des connaissances de son interlocuteur. Dans le dialogue étudie dans ce travail de recherche, l’Euthyphron, Socrate essaye de trouver une définition de la piété. La première définition fournie par son interlocuteur ne plait pas à Socrate, celle-ci définie la piété comme étant le fait de poursuivre toute personne

(permis VS interdit) cela relève du culturel et donc de l’appris. Plus de comportements appris que ce que l’on croit ? Une faille radicale entre l’être de l’animal et celui de l’homme ? Heidegger : « Philosopher, c’est apprendre à mourir » (idem Platon et Sénèque) §3. Le droit changeant Des systèmes juridiques relatifs, liés à des conditions d'émergence spécifiques du point de vue historique, géographique, culturel, politique ? Les institutions varient-elles davantage que le contenu

lui ? Est-il découvert par la raison (jusnaturalistes) ou établi par la seule volonté (positivistes) ? Pour les jusnaturalistes classique, le droit procède de la nature, il gît dans la nature des choses. Il faut rendre à chacun ce qui lui revient selon l'ordre naturel. Pour les modernes, c'est de la propre nature de l'homme, être raisonnable et sociable que le droit est déduit. Ils conçoivent le droit comme un corps de règles, qui parce qu'elles constituent un reflet de la raison, seront dotées de