Justice Vengeance

CPGE Scientifiques : La justice 2011-2012 Corrigé du DS/DM 1 E. LEVINAS Difficile liberté. (1963) RESUME 1ère lecture : Le texte est une analyse et une interprétation du texte biblique de la « loi du Talion ». la thèse défendue est que ce principe exprime une véritable sagesse, et qu’il n’est pas, contrairement à ce qu’on en dit habituellement, l’expression d’une conception simpliste et violente de la justice ème 2 lecture « Si quelqu’un fait périr une créature humaine, il sera mis à mort. S’il

l’organisation sociale, il apparaît impérieux de pouvoir se défendre contre la violence et ses conséquences. Un 1er modèle pénal apparaît : Incluant une notion n’ayant pas besoin d’être juridique pour exister, notion de la « vengeance » : dans les sociétés premières, cette vengeance est avant tout privée, elle correspond à une réaction de l’homme dans l’état de nature. Le philosophe Spinoza nous campe cette état de nature : état où règne la loi du plus fort, l’homme est un être de désir et par conséquent

des sources de droit comme par exemple la tradition. Le mot « talion » vient du latin talis. Ce mot introduit donc la similitude entre deux éléments comparés. Pour limiter les excès de vengeance, le roi de Babylone, Hammourabi (1793-1750 av. J.C.), instaurera un code qui permit de mettre "la droiture et la justice dans la bouche du pays" en empêchant de punir quelqu’un au delà de son offense. À chaque litige correspondait donc une punition similaire de même nature. Le roi fit graver sur une stèle

Peut on fonder la justice sur la vengeance ? La vengeance est l' action de se venger et de se dédommager d'un affront. Elle est synonyme de punition, rétorsion, revanche qui consiste à se faire justice soi-même en punissant une personne qui nous a fait offense. En effet, se venger n’est pas juger, mais répondre à une souffrance par la souffrance. Comme le dit voltaire, "pour savoir se venger, il faut savoir souffrir". Elle crée ainsi un cycle de violence inscrit dans une intersubjectivité qui

Résumé de la nouvelle littéraire La Meute La justice, où est-elle je vous le demande? Sans preuves, sans raison, mon père, on l’a fait pendre Moi, je crie à l’injustice. L’argent corrompu, c’est le pire des vices. À mes parents, je leurs ai promis vengeance; Maintenant, leurs assassins, n’auront pas de chance. Au bout de leur sang ils vont crier pitié; Ces quatre personnes, on ne va jamais les retrouver Au beau milieu des Appalaches, dans un village éloigné. Depuis quelques années

et n'ont pas les moyens de s'offrir une bonne protection. Quand une poignée de «purgeurs» masqués pénètrent chez elles et les capturent, elles n'ont d'autre choix que de s'en remettre à leur libérateur fortuit, Léo. Au détriment de sa mission de vengeance «autorisée» contre celui qui a porté préjudice à sa famille, Léo, témoin de l'enlèvement d’Éva et Cali, ouvre le feu sur leurs agresseurs alors que Ahane et Lia, un couple sur le point de se séparer, sont les victimes d'un acte de sabotage sur leur

On n'a pas le droit de se faire Justice soi-même. Le seul détenteur de la Justice est le pouvoir judiciaire. - Simplement parce que si nous permettons à tout le monde de se faire Justice, nous nous soumettrons graduellement à la loi du plus fort, qu'on appelle parfois la "loi de la jungle" : Un voisin particulièrement musclé pourrait décider de nous frapper parce que nous aurons fait trop de bruit à son goût... Il est évident qu'une personne impliquée dans une affaire ne peut être objective

n'est elle pas un choix politique engagée pour rendre une justice moins sanglante et plus juste ? Tout d'abord la peine de mort comme moyen pour dissuader les criminels n'atteint pas ses objectifs. En effet le taux de criminalité dans les pays où elle est pratiquée ne baisse pas. La peine de mort , « c'est le droit de vie et de mort que s'arroge l’État à l'encontre de ses sujets » (Badinter). L’État ne doit pas retirer par sa justice la vie d'un homme. D’après Emmanuel Lévinas dans « la loi

Tout individu a été, un jour ou l’autre, confronté au désir de vengeance. Selon Baltasar Gracian, la plus haute des vengeances serait l’oubli. Cependant, jusqu’à présent, personne n’a encore été capable d’imposer à quiconque une manière de réagir à un préjudice, à un dommage ou encore à une offense quelconque. L’acte de vengeance diffère selon les personnes, mais également selon l’importance du préjudice subi. Chacun a ses propres convictions et ses propres valeurs. En d’autres termes, nous

Mais cependant, en ayant agit de la sorte Madame Lejaret rentre dans la catégorie des coupables. Nulle n’a le droit de faire justice soi meme car qu’adviendrait-il si chaque victime agissait de la sorte? Prenons un exemple, un parent tue l’agresseur de sa fille. N’est-il pas logique que celui-ci aille en prison? Oui, effectivement il s’agit de vengeance et la vengeance quelqu’en soit la sorte doit être puni! Car il faut tout de même avouer que Madame Lejaret, a executé un acte barbarre