Kant Juge Intérieur

Emmanuel Kant (1794) La Religion dans les limites de la Raison Traduction de André Tremesaygues Un document produit en version numérique par Pierre Tremblay, Collaborateur bénévole Courriel: muishkin42@hotmail.com Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi en collaboration avec

conception de l’Aufklärung défendue par Kant peut être qualifiée de « critique » par rapport à une orthodoxie des Lumière, souvent française, généralement dogmatique à l’égard du christianisme. Cette référence au facteur religieux, loin d’être secondaire, apparaît au contraire décisive au point de vue politique, notamment quant à la manière de comprendre la démocratie. A cet égard Rousseau a radicalisé le débat sur les Lumières et la réflexion magistrale de Kant sur ce dernier est particulièrement riche

concilie la liberté individuelle et les exigences de la vie en société. Le "Contrat social" a inspiré la Déclaration des Droits de l'Homme et toute la philosophie de la Révolution. Son influence a été également importante sur la philosophie allemande (Kant, Fichte...) Dans "L'Emile ou l'Education", Jean-Jacques Rousseau soutient que l'apprentissage doit se faire par l'expérience plutôt que par l'analyse. Il y professe également une religion naturelle, sans dogme, par opposition à la révélation surnaturelle

on peut y échapper par sa volonté). En droit privé les règles sont supplétives ( ? ). En droit public les règles sont impératives ( ? ). En droit public les règles sont impératives ( ? ). La méthode : Le juriste en général (ça peut être le juge, l’avocat, l’enseignant, l’étudiant, etc.) doit donner une qualification juridique au fait qui lui sont soumis pour lui appliquer une règle de droit : le syllogisme juridique (majeur : la règle/ mineur : faits/ ccl : l’application de la règle

consiste à isoler par la pensée un élément d’une représentation. 3 L’abstraction permet de détacher un élément d’une partie alors que cet élément n’est jamais donné seul dans la réalité, la pensée abstraite ne tient pas compte du concret. 4 Chez Kant, l’abstraction fait partie des actes de l’entendement qui produisent les concepts. | absurde | Qui est contraire à la raison, qui s’oppose au bon sens. 5 La logique distingue le faux de l’absurde. Un raisonnement absurde renferme une contradiction

faisons ou pensons. Il devient ainsi clair que la distinction que nous faisons communément entre une conscience du monde, comme attention ou sensibilité à ce qui se passe en dehors de nous, et une conscience de soi ou conscience réflexive, comme état intérieur ou sentiment de notre existence, n’est pas réellement pertinente car la philosophie nous apprend que la conscience que nous avons de nous-mêmes est toujours conscience de nos rapports au monde, de nos relations avec les autres êtres, les autres personnes

extérieur. Elle est propre aux hommes et aux animaux. - La conscience morale est dépendante de la raison. Elle porte sur des valeurs morales et se manifeste par la connaissance du bien et du mal. Elle se traduit dans l’action. Elle agit comme un juge intérieur qui permet la vie en société. Elle engage la responsabilité (d’agir moralement ou non) et laliberté (d’agir moralement ou non) de l’individu.   - La conscience psychologique est dépendante de l’émotion. Elle porte sur des faits et se manifeste

d’un bonheur altruiste) et enfin la direction morale en vue du bien. D’où trois morales ≠ selon leur mobile : 1. morales utilitaires 2. morales du sentiment et 3. morales du devoir qui culmine avec Kant. [Chacune tend à la suivante sans l’atteindre dans un mouvement vers l’universel et le catégorique. Kant donne pour matière à la loi morale (l’impératif catégorique) tantôt une idée tantôt un sentiment : il oscille entre une morale de l’esprit (3) et du sentiment (2). De même qu’en partant de l’égoïsme

et à tous/ les hommes. Il présente une puissance évocatrice dans ce qu’il dit. L’artiste est un révélateur, il est clairvoyant, il voit juste et vrai. Il est visionnaire. Exemple : Roméo & Juliette. Shakespeare. Il parle de ce déchirement intérieur quand on est en même temps écartelé entre qqun qu’on aime et la loyauté à l’égard de sa famille. La vision de Shakespeare s’est imposée. L’art rend visible : P.KLEE est un peintre de la 2ème moitié du 20ème siècle, il dit : « l’art ne réduit

avoir de vrai civisme que dans l’acceptation des différences de l’autre, voir, dans l’appréciation même de ces différences. Le civisme demande l’instauration de relations communiantes et communicantes fédératrices. Cela rejoint le fameux impératif de Kant : « Agis seulement d’après la maxime grâce à laquelle tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle ». Il ne s’agit pas d’une pensée unique mais d’un métissage des esprits. A ce jour, dans le monde profane, ce lieu de communion