Kant Le Langage

animaux et des hommes. « Pour un homme, c’est la conscience qui fait la personnalité. Quant à la personne, c’est un terme de barreau. » Descartes avait retenu : « pour distinguer un homme d’une machine faite à sa ressemblance, on oppose le critère du langage. » Mais Locke lui oppose l’argumentation suivante : un perroquet qui dirait des choses sensées, et un homme qui dirait des idioties. « Il n’y a que la conscience qui puisse réunir dans une même personne des existences éloignées » : c’est moi le même

à l’autre, mon lien avec autrui. Kant aurait pu parler de la catégorie de la communauté. (Critique de la Raison Pure, analytique transcendantale.) Le semblable pose la légitimité de la sympathie, de la compassion - ce que nous pouvons appeler la contagion des consciences- de la reconnaissance - sentiment majeur dans la rencontre avec autrui selon Hegel et Sartre- ou du respect - qui est la distance accordée à toute personne reconnue comme une fin en soi selon Kant. Le semblable n’est pas l’identique

philosophique s’éclaire peut-être en ce point. D’un côté, il y a la contingence d’un monde où les désirs insatiables, les passions et la force brute engendrent le chaos et la souffrance. De l’autre, il y a le langage permettant à chacun de signifier quelque chose à l’autre. C’est sur le langage que le philosophe prend appui pour conduire sa recherche. Mais le discours peut être, lui aussi, un instrument du pouvoir. N’est-il pas, pour les sophistes, un moyen raffiné de dominer autrui ? C’est pourquoi

Nous avons vu que la finalité de l'art était le beau. Dans ce chapitre il nous fait donc étudier le beau et le définir. Pour ce faire on va se référer à la philosophie ou à l'esthétique de Kant. Pour lui le beau ce laisse définir par un ensemble de formule qui ont la particularité d'être paradoxale. Selon Kant le beau est ce qui plait universellement, sans concept. Dans un premier temps on va expliquer, l'idée que le beau est ce qui plaie sans concept. "Sans concept" ➡️ que le beau, le jugement

des empiristes considère que : - le fondement = l’expérience sensible; - la réalité = les phénomènes empiriques; - la raison = ordonner les objets du monde et en tirer des conclusions Le rationalisme De Descartes en passant par Leibniz, Spinoza et Kant, ses principaux représentants: - Les fondements = purs principes de la pensée; - La réalité = l’ordre logique du monde rend possible sa connaissance déductive par la raison. - La raison = suivre la méthode des mathématiques qui déduit à partir de quelques

appris, depuis Socrate, à nous méfier d’une définition trop étroite, ou trop naïve, de la vérité. La vérité est un fait de langage, et le langage est un système de conventions. Des conventions sont par définition contestables. Et l’on observe en effet que les hommes ont beaucoup de mal à s’entendre sur la définition et sur les critères de la vérité. Vérité et réalité Le langage courant confond souvent le vrai et le réel. Lorsque l’on dit « la laine est vraie », cela veut dire qu’elle est authentique

Du grec « dia » et « logos », le mot dialogue se réfère à un concept traduisible par « suivre une pensée ». Friedrich Hegel dit que « pensée et langage sont indissociables » : les mots et les idées sont étroitement liés, et sans pensées, il n’y a pas de langage : « Leur mot donne aux pensées leur être-là le plus digne et le plus vrai. » Pourtant, le dialogue nécessite de nombreuses conditions pour être mis en œuvre. Lesquelles sont-elles ? Nous installerons la discussion sur ce thème précis, en

inhérente au mensonge. Celui-ci n’a de consistance que parce que son sujet est un être capable de vé- rité et de liberté�; il est un signe en creux de la liberté d’une conscience humaine – ou mal-angélique – adulte. Dans La Métaphysique des mœurs, Kant fait cette observation : « Il est remarquable que la Bible date le premier crime par lequel le mal est entré dans le monde, non du fratricide (de Caïn), mais du premier mensonge (parce que la nature même s’élève contre ce crime) et qu’elle désigne

toute esthétique prend sa source dans les sens. Qu’il s’agisse d’un tableau, d’une chorégraphie, d’une composition musicale, d’une sculpture ou d’un texte, toute œuvre artistique advient en premier lieu par les sens, ainsi que le soulignait Hegel et Kant, pour qui l’accès à l’œuvre d’art passe préalablement par la sensibilité, et c’est bien ainsi que l’entend Valéry pour qui « toute esthétique est d’abord une esthésique ». Nous abordons l’art par nos perceptions sensorielles : vue, ouïe, tact, goût

devant un miroir, soit fait mine de ne rien voir soit se comporte agressivement comme s’il était face à un congénère. En résumé : « je » me vois d’abord tel que je suis vu par l’autre, et en plus je ne me vois pas tel que je suis vraiment. - Kant (18è) - "Mais il est remarquable que l'enfant, qui sait déjà parler assez correctement, ne commence pourtant qu'assez tard (peut-être bien un an après) à dire Je; jusque là, il parlait de lui à la troisième personne (Karl veut manger, marcher, etc