Kant Le Langage

c’est-à-dire qui ont une existence objective et constatable. Par opposition à l’apparence, être véritable des choses. La réalité n’est ni vrai ni fausse. Vérité : adéquation entre l’intelligence qui conçoit, entre l’esprit et la réalité. Propriété du langage et non du réel. Le mensonge l’oppose sur le plan moral, l’erreur sur le plan de la connaissance et la fausseté entre les termes. Illusion : c’est une tromperie à la fois une erreur et une mystification. Expériences : le vécu, l’expérimentation, informations

tranché la main de tous ceux qui ne disaient pas la vérité. Ceci nous prouve l’importance de cette vertu déjà dans l’empire romain. Du latin « Verus » qui signifie vrai, véritable, réel, la vérité pourrait être défini comme une adéquation entre le langage, ce qu’on dit de la réalité et la réalité telle qu’elle est dans les faits. De ce fait la description factuelle de faits vérifiables serai garant d’une vérité objective. La vérité semble faire partie intégrante des valeurs chère à l’homme, en effet

d’autres conscience. L’altérité est un principe fondamental. Quand on est capable de dire “je” on est conscient. On se distingue des autres “Je”, mais on dépend de ces “Je”. On s’appuie sur eux pour être soi-même. Le “Je” est un cadeau des autres. Le langage semble un facteur essentiel de l’acquisition de la conscience. La solitude est destructrice de conscience. Le “moi” se fissure qui mène à des troubles schizophréniques. Le schizophrène se confond avec d’autres qu’il n’est pas. L’homme se différencie

Point sur Condillac ‖ Locke Le sens dérive du signe. Doctrine = le sensualisme, prolongement de l’empirisme défendu dans l'Essai sur l'entendement humain de Locke. Il insiste encore plus sur le rôle des signes, et donc du langage, dans la genèse de la connaissance. Le Traité des sensations (1754) s’efforce de démontrer que « toutes nos connaissances et toutes nos facultés viennent des sens, ou plutôt des sensations » = réfutation de l’idéalisme. Mais s'agit-il pour autant d'un matérialisme ? Le

26/08/03 18:04 Page 109 La vérité 13 S FRANCE MÉTROPOLITAINE JUIN 2003 • SÉRIE S U J E T La vérité dépend-elle de nous ? C O R ■ Éléments NOTIONS EN R I G É d’analyse JEU La vérité ; le langage ; la démonstration (la raison et le réel ; le sujet). REMARQUES ET DIFFICULTÉS m Le sujet du devoir interroge le rapport entre la vérité et la subjectivité, voire l’intersubjectivité. En effet, « la vérité dépend de nous » signifie que

milieu de la foule. « Penser est une affaire intime » écrivait à juste titre Marie Desplechin. Mais le poète n’est pas le seul à avoir besoin de solitude pour pouvoir « penser ». Le philosophe, lui aussi, est tout d’abord un homme seul. Sur ce sujet Kant s’est exprimé de la sorte « penserions-nous beaucoup ou penserions-nous bien si nous ne pensions pas pour ainsi dire avec d’autres ? ». Il veut dire par là que certes il faut penser seul mais tout en gardant la pensée ouverte pour communiquer avec

pourquoi l’identité se garde dans le temps. L’utilisation du pronom personnel « Je » en revient à la philosophie de Kant. Ce philosophe prétend que posséder le « Je » dans sa pensée ou sa représentation est la définition même du sujet. Avoir le « Je » dans sa pensée c’est donc être un « Je », un sujet. Cette idée est reprise dans l’anthropologie du point de vue pragmatique, Kant explique ainsi que « posséder le « Je » dans sa représentation : ce pouvoir élève l’Homme infiniment au-dessus de tous

nous attarderons ici sur la relation entre la nature et la culture de l’Homme, censément contradictoires. La culture peut se résumer à tout ce qui est acquis, transmis, et qui n’est pas « donné » originellement : par exemple le savoir, l’art, le langage, la pudeur, l’intellect, le savoir-faire, la technique, la religion… Elle est donc une notion de civilisation et d’intellectualité. Quant à la nature, elle serait l’ordre de l’univers pur, qui s’opposerait à un ordre moral, normatif, social. Le terme

Peut-on penser sans préjugés ? Intro : les préjugés : opinions, croyances formés sans le concours de la raison. Idées toutes-faites qui s'imposent à nous de l'extérieur et que nous adoptons de manière passive. Kant, Critique de la faculté de juger : « Le préjugé c'est la tendance à la passivité et par conséquent à l'hétéronomie de la raison » A contrario, la pensée est toujours l'acte d'un sujet qui exerce son jugement de manière libre et autonome. Penser par soi-même Or

choses que doit surgir – et que surgit toujours en effet – l’impulsion de la recherche. Et s’il est vrai, en un sens, que les problèmes ne se posent pas d’eux-mêmes, il ne l’est pas moins que les choses n’attendent pas après nos concepts et notre langage pour être ou ne pas être. Les questions que pose le philosophe, d’abord s’imposent à l’homme abandonné à sa vie naturelle. Certes, la philosophie ne serait plus elle-même si elle se privait des ressources logiques et argumentatives qui lui permettent