Kant Le Travail Et Le Jeu

faut-il bien la mener, i.e la conduire en obeissant et en appliquant des régles.cf Kant dans l'introduction de la Logique "Même l'exercice de nos facultés s'effectue selon certaines régles que nous suivons, d'abord sans en avoir conscience(...)Comme toutes nos facultés dans leur ensemble, l'entendementt en particluier a ses actes régis par des régles, dont nous pouvons nous enquérir" (Vrin p.9)et rappelons nous que Kant qualifiait la critique de la raison pure de traité de méthode. Ces régles illustées

évolutive que les intellectuels entretiennent avec la notion de bonheur. Qu'est-ce que le bonheur ? Il est frappant de constater à quel point il est difficile à définir pour les philosophes qui aiment les classifications nettes et tranchées. Lisons Kant dans les Fondements de la métaphysique des mœurs : « ...par malheur, le concept de bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désir qu'a tout homme d'arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis

confondre. a. L’utilité ou non de l’œuvre produite L’objet produit par l’artisan est par définition utile. L’artisan fait un métier dont il cherche à vivre et qui suppose un travail pour lequel il reçoit une rémunération. Le produit du travail de l’artisan n’est pas une fin en soi mais un moyen de subsistance. L’artisan travaille à produire un objet qui sera consommé et utilisé par ceux qui en ont besoin et qui lui en ont fait la commande. On trouve donc dans la notion d’artisanat l’idée d’un moyen

suivant une création. Quand on parle d’œuvre d'art des merveilles de la nature c'est pour dire que Dieu est assimilable à un artiste. L’œuvre d'art peut prendre pour objet le même le laid, quand il est objet de l'art, il plaît c'est à dire que selon Kant : « L'art n'est pas la représentation d'une belle chose mais il est la belle représentation d'une chose » II-L'art imite t-il le réel ? Platon montre que l'art nous conduit à nous focaliser sur les choses sensibles au lieu de nous faire parvenir

esthétiques (pour les oeuvres belles), et le mot technique pour les productions utilitaires. Cette ancienne complicité entre l’art et la technique nous rappelle : - qu’il n’y a pas d’art sans technique. Même l’artiste le plus génial doit d’abord travailler pour créer, le musicien fait ses gammes etc. Mais bien sûr la technique doit être à ce point intériorisée qu’elle en arrive à se faire oublier. Lorsque j’écoute un opéra de Mozart, je ne perçois pas tout le labeur, toute la peine, qu’il a coûtés

et l’autre disposent d’une technique ; mais on dit du premier qu’il produit des objets, souvent associés à une fonction, à une utilité, tandis que le second crée, davantage qu’il ne produit, une «œuvre». On peut de cette manière penser que l’un travaille, et l’autre non. Le critère essentiel demeure celui de l’utilité : ce qui est utile n’a pas pour fonction première d’être beau. On n’attend pas de l’artisan qu’il soit «génial» ; mais on cherche les traces du génie chez le peintre, le sculpteur,

le visible mais il rend visible » Kant : « l’art n’est pas la représentation d’une belle chose mais la belle représentation d’une chose »Critère minimum  : une œuvre d’art est le résultat d’une intention humaine (nécessaire mais non suffisant) sans cause finale pratique, mise en œuvre par une technique. L’art fait partie de la culture car c’est la modification de la nature par une technique aussi minimale soit-elle, qui demande un effort appelé travail L’attention

la musique classique. En quoi ces genres diffèrent-ils ? La musique « phrygienne » est la musique des courtisanes, des joueuses de flûte, et des tripots où le peuple aime à se reposer après le travail. Elle fait donc intégalement partie de l’univers du travail, puisqu’elle en est l’autre face : pas de travail sans repos réparateur. Elle s’adresse à des âmes épuisées qui n’ont pas d’énergie de reste pour une activité quelconque de l’esprit. Aussi les variétés ne contiennent-elles rien qui exige un effort

agissent comme les individus au plan national, sur le registre de l’insociable sociabilité. Mais les ressorts qui ont conduit malgré tout les individus à vivre en société (l’intérêt bien compris) s’appliquent aussi aux états. D’où la certitude qu’a Kant de l’établissement d’un État cosmopolitique universel. Nulle part il n’est question, pour cela, de l’abolition des états nationaux, ni, encore moins, de le réaliser contre la volonté des peuples. Qu’importe, la mondialisation forcée, l’Europe supranationale

lecture suivie : Qu’est-ce que les Lumières, Kant 1 Introduction La Berlinische Monatschrift publie en 1784 la réponse de Kant à la question que la revue avait elle-même posée à ses lecteurs. Un autre philosophe, Moses Mendelssohn, évoqué par Kant à la fin du texte, avait proposé également sa propre réponse dans le même journal : il tentait de dégager le fond commun entre la pensée juive qu’il représentait et la culture allemande. L’intérêt du texte de Kant est de penser les Lumières (Auklärung en