Kindleberger

1) Les institutions comme producteur de biens publics internationaux è Les biens publics internationaux selon KINDLEBERGER - On peut considérer tout bien public un système commerciale fondé sur la paix, - une bonne définition des droits internationaux de propriété, - un système de normes internationales, - un système monétaire stable avec notamment des changes fixes et un prêteur en dernier ressort pour réduire les incertitudes dans les échanges. è Les biens publics internationaux

1970, élaborées par les meilleurs économistes, tels Paul Krugman. Le nombre de publications académiques sur ce thème a suivi une évolution parallèle à celui des crises [3]. Pourtant on sait aujourd’hui, grâce aux travaux de l’historien Charles Kindleberger, que les crises obéissent toujours aux mêmes mécanismes, fondés sur la spéculation. Il est reconnu que l’accélération des crises pendant les années 1990, dont le coût économique et social a été considérable pour les pays dits « émergents », est

à celle de simple croissance : 1. Diffusion des accroissements des revenus parmi les groupes socios. 2. Durée et caractère cumulatif. Cette idée reprend l’idée des croissances auto-entretenues qu’avait déjà présenté W.W ROSTOW. CHARLES KINDLEBERGER, « Economic development », 1958 : « De façon implicite, dans l’usage courant et explicite dans ce qui suit, la croissance économique signifie plus de production et le développement économique implique à la fois, plus de production et de changements

tiers ? Les EU pourraient perdre à voir la GB adhérer à l’Euroland par exemple, mais les effets sont contradictoires : impossible de trancher sur ce qui l’emporte, de la création ou du détournement. La question du leadership régional : selon Kindleberger, si un pays assume le leadership (coûteux mais qui permet de choisir la forme du système), le resquillage disparaît. Les puissances régionales expliquent donc en partie la régionalisation. Les EU sont une puissance à la fois régionale et mondiale

/ L’entre-deux-guerres : l’analyse de Charles Kindleberger in C. Bastidon Gilles, J. Brasseul, P. Gilles, Histoire de la globalisation financière, op. cit. « La période de l’entre-deux-guerres n’est plus celle du 19ième siècle et les gouvernements refusent de contraindre leur économie aux règles de l’étalon-or. Par ailleurs la crise de 1929 favorise les politiques égoïstes nationales et met à mal les tentatives de coopération. Charles Kindleberger résume la situation par le fait qu’aucun pays

1985), mais nombre d’historiens la voient comme un acte d’« impérialisme libre-échangiste » destiné à « mettre un terme à l’industrialisation sur le continent en accroissant les débouchés pour les produits agricoles et les matières premières » (Kindleberger, 1978, p. 196). C’est d’ailleurs ainsi que le présentaient les meneurs de la campagne pour l’abrogation de la loi sur les blés, tels que le politicien Richard Cobden et John Bowring, de la Chambre de commerce. En bref, contrairement à la croyance

toujours besoin Rosecrance Maintenir marché ouvert / Prêt anti cyclique long terme / système stable des changes / coordination des politiques macro / prêteur en dernier ressort 5 fonctions incontournables de l'état Caractéristiques de l’état stratège Kindleberger et Strange : garantie, magistrature, prestataire de service, sociale et financière. Contrôle de l’info / artefact sociaux conciliant les citoyens aux progrès techniques / Préparation à la concurrence / insertion dans la globalisation / Continentalisation

positions de monopoles. C- L'économie appliquée à un domaine particulier. a. L'économie internationale. L’économie internationale est la branche des sciences économiques qui s'intéresse aux relations commerciales et économiques entre pays. Charles Kindleberger soulignait que « le seul fait que des nations souveraines existent entraîne des complications qui nous obligent à modifier nos instruments habituels d'analyse économique, si nous voulons les appliquer aux questions économiques internationales »

l’internationalisation des firmes (Coase, Williamson, Dunning, Michalet), au rôle des transferts de technologie (Vernon, Posner), aux analyses de la convergence (H.O.S., Rostow, Gerschenkron, Daniel Cohen, Williamson, Krugman…), aux postures critiques : taxe Tobin, Kindleberger, Stiglitz, utilisation du modèle Mundell Fleming pour exposer la contrainte extérieure financière, critique de l’impérialisme de Lénine, Rosa Luxembourg, thèses de la dépendance… Mais attention, quelques références bien exploitées suffisent. Cette

International du Travail (BIT) en 1901. Après la Première Guerre mondiale, il y a un échec de la gouvernance mondiale, en particulier de la Société des Nations créée en 1919. La crise des années 1930 conduit à une guerre économique entre les États. C. Kindleberger (1973) interprète l’instabilité comme la conséquence de l’absence d’un leader hégémonique, rôle joué par la Grande-Bretagne au XIXe siècle, mais non assumé par les États-Unis dans l’entre-deux-guerres. 51.3.2 Après la Seconde Guerre mondiale Après