Kundera

équité ? Nietzsche, Humain, trop humain, III, § 24 On retrouve cette idée chez de nombreux auteurs, par exemple chez l’écrivain allemand contemporain Bernhard Schlink, qui écrit dans Le Liseur qu’on ne peut simultanément comprendre et juger. Kundera, quant à lui, insiste sur le fait que l’homme veut justement toujours juger avant même de comprendre. Et il faut reconnaître que la plupart du temps, comprendre ne nous intéresse pas. A quoi bon comprendre ? Au contraire, nous voulons juger, nous

intelligence. La Vie, c’est une énergie, un bouillonnement, un enthousiasme : on est dans la transcendance (supériorité, au-delà de ce que l’on conçoit, nous dépasse, nous surpasse)  Ce qui nous fait avancer au-delà de nous vers un autre monde. Milan KUNDERA (écrivain tchécoslovaque du 20e S.) disait : « Aimer la vie, c’est agrandir notre champ de vision des possibilités humaines et du monde. » Qu’en est-il aussi des réponses proposées par la phénoménologie et l’existentialisme ? * La phénoménologie

Proust : ce passé ressurgit et il est reconstruit à partir de réminiscences et de « restes » de mémoire. – Rémond : ce passé peut être reconstruit, alors qu’on ne l’a pas vécu, à partir d’éléments recherchés, d’un contexte et de récits de souvenirs. – Kundera : une jeune femme tente de retrouver le visage d’un défunt à partir d’une photographie. [On pourra également citer Richard Christian Matheson (Photos souvenirs, in Histoires de ceux qui oublient… ou pas) : la photographie immortalise un moment du

équité ? Nietzsche, Humain, trop humain, III, § 24 On retrouve cette idée chez de nombreux auteurs, par exemple chez l’écrivain allemand contemporain Bernhard Schlink, qui écrit dans Le Liseur qu’on ne peut simultanément comprendre et juger. Kundera, quant à lui, insiste sur le fait que l’homme veut justement toujours juger avant même de comprendre. Et il faut reconnaître que la plupart du temps, comprendre ne nous intéresse pas. A quoi bon comprendre ? Au contraire, nous voulons juger, nous

résolument nouvelle fait de l’écrivain un transgresseur suprême, qui cherche également à arriver à la quintessence des choses en se servant d’un désordre ordonné comme procédé et du langage décousu comme style de communication. C’est bien ce que Milan Kundera évoque également quand il parle du « roman du Sud caractérisé par un extraordinaire sens du réel lié à une imagination débridée qui franchit toutes les règles de vraisemblances.» 145 L’aptitude des écrivains « au-dessous de la trente cinquième

indicateurs pour que les militaires soviétiques s'égarassent, de s'embrasser goulûment devant les troufions russes frustrés sexuellement, etc… (voyez un récit de ces journées de « fête de la haine » dans L'insoutenable légèreté de l'être de Milan Kundera — né en 1929 —, roman publié en 1984). Ils savaient trop bien ce qui s'était passé en Hongrie; et puis, contrairement aux Hongrois qui ont eu un grand royaume à l'époque médiévale et conservent des fiertés guerrières, ils forment deux peuples paysans

interactif autorise la participation à une expérience multisensorielle sans précédent. 4.2 Charlotte Davies, Osmose (1995) « On ne sait plus dans l’instant présent si la réalité est un songe ou si le rêve est réalité. » Milan Kundera 22 Shaw, p.105-106 19 Dans cette œuvre, l’univers choisi n’est pas celui d’une ville comme c’était le cas dans Place : Ruhr mais un environnement plus poétique. Dans Osmose, l’artiste canadienne

s’oppose à la démocratie directe. [4] Benjamin Constant (1765-1830), De la liberté des anciens comparée à celle des modernes (1819). [5] Il rend objectif. [6] C’est la « théorie du déversement » d’Alfred Sauvy. [7] Selon le titre d’un roman de Milan Kundera. [8] Berceau sur roulettes. [9] Cette philosophie de l’aliénation se trouve dans Être et temps (§ 9, 25, 26, 27, 35, 36, 37, 38), dont vous trouverez quelques extraits significatifs en annexe. Les écrits de Heidegger sont relativement difficiles

atteindre l’objectif de son art, qui est de peindre la vie, il devra s’efforcer de rendre cette symphonie humaine où nous sommes tous engagés, où toutes les destinées se prolongent dans les autres et se compénètrent. [3]» Dans L’art du roman, Milan Kundera a écrit : «Le roman qui ne découvre pas une portion jusqu’alors inconnue de l’existence est immoral. »[4] Nous avons ici choisi de rendre compte d’une « symphonie humaine » particulière : celle que l’on retrouve au cœur du roman francophone sub-saharien

l'essentiel à l’ouverture de l’esprit et à la tolérance. Dans un élan de nécessité de déployer un vis-à-vis culturel aux différentes pressions intégristes, les écrivains algériens montrent, avec philosophie, qu’ils ont beaucoup lu. Les noms de Kundera, Sartre, Rabelais, Rimbaud, Balzac, Baudelaire... Dans leurs textes, les auteurs étalent leur savoir et rappellent des romanciers, essayistes, poètes, chanteurs, cinéastes, occidentaux, arabes. Les philosophes et sages grecs, andalous, les plus anciens